Artemus24 a écrit :
En général, un prestataire qui veut se mettre à son compte devient un travailleur indépendant en se déclarant comme profession libérale.
À supposer que l'activité en question ne relève ni de l'agriculture, ni de l'artisanat ni du commerce au sens strict du terme ni de l'industrie, bien entendu.
Artemus24 a écrit :
Donc le faite de sous traiter un travail par un autoentrepreneur est illégale, mais quand est-il d'un indépendant ? Car à vrai dire, je ne vois pas trop la différence sinon en terme de statut.
Un auto-entrepreneur est un prestataire indépendant.
Artemus24 a écrit :
Et du coup, il y aurait une forme de discrimination envers les indépendants qui ne peuvent plus travailler directement avec des SSII car cela pourrait être considéré comme de la sous traitance.
La sous-traitance, en soi, et comme le donne à entendre Ericf, n'a rien de mal ou d'illégal.
Ericf a écrit :
Des agences sans salarié et qui ne travaillent qu'avec des freelance, ça existe.
Tout comme il existe des agences qui n'emploient des salariés que pour certains métiers et préfèrent recourir à des indépendants ou à des portés pour d'autres.
fvsch a écrit :
On peut même travailler sur une grande partie de son temps pour un même client, ça n'a rien d'illégal (même s'il y a deux-trois trucs marrants à ce sujet côté jurisprudence, qui seraient à même d'inquiéter le client).
Cela dit, le fait de travailler pour un seul client ou pour un nombre restreint de clients, dont un qui fournit la grande majorité du CA, de par la dépendance financière, est une condition qui peut suffire à elle seule pour qu'on se trouve dans une situation de salariat dissimulé.
fvsch a écrit :
Les rapports avec les clients finaux (si boulot pour une agence). Pour ma part je me méfie du «fais semblant d'être un membre de notre équipe steuplé», et je préfère être présenté explicitement comme prestataire ou partenaire...
Malheureusement, en effet, il existe des agences et des SSII qui sollicitent, pour des missions en régie chez leurs clients, des indépendants ou des portés tout en leur demandant de se présenter comme salarié des ces agences et SSII. J'ai déjà un entretien chez l'une de ces agences il y a bientôt deux ans (entretien qui n'a pas débouché sur du concret, et c'est d'autant mieux qu'il s'agissait d'une mission bancale) ; maintenant, si je remarque que l'agence en question poste des offres (et elle en poste assez régulièrement, y compris pour des postes salariés et pour d'autres métiers du Web), je me refuse d'y répondre.
fvsch a écrit :
ou bien ne pas être du tout en contact avec le client final, le chef de projet chez l'agence faisant l'interface (ce qui a ses avantages et inconvénients).
Auquel cas, s'il y a régie, elle doit s'effectuer dans les locaux de l'agence (ce qui a été mon cas pour la quasi totalité des missions en portage que j'ai effectuées).
fvsch a écrit :
La solution pour éviter les embrouilles c'est tout de même d'avoir un tarif jour correct et de s'y tenir. Ça fera tout de suite fuir les chasseurs de pigeons. Après ça la question du mode et lieu de travail, des contacts ou non avec le client final, etc., c'est presque du détail opérationnel.
C'est, en effet, une solution pour effectuer un
premier tri ; mais, cette solution n'empêchera pas, en soi, une situation de dépendance financière en cas d'unique client ou de client « majoritaire », de même qu'un acompte versé et encaissé ne met pas le prestataire à l'abri d'un client indélicat qui refuse de payer la somme restante une fois le travail terminé ou met plus de temps que convenu pour s'en acquitter.