Salut,
Et pourtant, dans les agences Web, j'ai rarement vu des chefs de projet qualifiés dans le domaine technique ; au contraire, j'avais parfois l'impression qu'ils étaient vite un peu noyés dès qu'on leur parlait en termes techniques.
Tous les anciens collègues que tu as côtoyés dans les différentes agences qui t'ont employé et qui ont apprécié tes qualités professionnelles sont susceptibles de constituer un réseau capable de te recommander. Et ceci seul peut expliquer, à mon humble avis, le fait que ton carnet de commandes déborde.
Yvan L. a écrit :
Beaucoup de chefs de projets n'ont pas d'expertise technique particulière[...] Mais c'est aussi vrai que souvent, les chefs de projets dans les métiers du web ce sont des "techniciens" expérimentés, car ils en ont les aptitudes et une bonne vision du métier.
Et pourtant, dans les agences Web, j'ai rarement vu des chefs de projet qualifiés dans le domaine technique ; au contraire, j'avais parfois l'impression qu'ils étaient vite un peu noyés dès qu'on leur parlait en termes techniques.
Ericf a écrit :
Pour ma part, je suis indépendant depuis bientôt 3 ans.
Lorsque j'ai débuté à mon compte, j'étais persuadé qu'il fallait que je crée un réseau autour de moi, puisque chacun semblait penser que c'était une condition essentielle à la réussite d'une entreprise individuelle.
Aujourd'hui, je n'ai pas de réseau et je ne cherche plus à m'en créer un (le copinage entre geeks et gens du métier ne m'intéresse pas) et malgré tout je refuse du travail chaque semaine.
Tous les anciens collègues que tu as côtoyés dans les différentes agences qui t'ont employé et qui ont apprécié tes qualités professionnelles sont susceptibles de constituer un réseau capable de te recommander. Et ceci seul peut expliquer, à mon humble avis, le fait que ton carnet de commandes déborde.
Victor BRITO a écrit :
Et pourtant, dans les agences Web, j'ai rarement vu des chefs de projet qualifiés dans le domaine technique ; au contraire, j'avais parfois l'impression qu'ils étaient vite un peu noyés dès qu'on leur parlait en termes techniques.
En fait par "expertise technique particulière" je voulais dire "spécialisés dans un domaine technique". Sinon, bien sûr qu'ils doivent avoir des bonnes connaissances globales du métier, sinon c'est vite compliqué, j'ai connu ça également
Y'a pas besoin d'être aussi calé que tous les exécutants, c'est pas son rôle, mais y'a des limites !Je ne sais pas si le pire c'est le chef de projet qui ne connaît pas son sujet, ou alors le commercial ?
Dans les deux cas, c'est certain que c'est le graphiste/intégrateur/développeur qui en fait les frais !Yvan L. a écrit :
Mouais...
Tu as l'air d'avoir une vision assez particulière du travail d'équipe et surtout de la relation entre les acteurs d'un projet. C'est peut-être de la maladresse de ta part, mais le fait est que je n'aime pas trop les mots que tu choisis pour décrire tout ça
D'autant plus que le travail d'un chef de projet n'est pas celui d'un garde-chiourme, même avec une équipe de gens motivés et compétents cela demande des "compétences particulières".
Excusez une nouvelle fois mon intrusion sur ce sujet mais ça me gratte quelque peu pour 2 raisons (j'exclue les freelances de mon analyse) :
- il est complètement débile de louer les qualités d'un chef de projet sur son cursus estudiantin ; pour moi c'est inné : j'en ai croisé des chefs de projet. Je peux vous assurer que les meilleurs ne sont certainement pas ceux blindés de formation management.
- ce point me semble beaucoup plus important : il y a malaise avec les profils techniques. Le poste chef de projet a l'air d'être la seule solution évolutive possible et ça même pour ceux ayant un certain talent. Ça me fout les boules ... Vraiment.
Romain
- il est complètement débile de louer les qualités d'un chef de projet sur son cursus estudiantin ; pour moi c'est inné : j'en ai croisé des chefs de projet. Je peux vous assurer que les meilleurs ne sont certainement pas ceux blindés de formation management.
- ce point me semble beaucoup plus important : il y a malaise avec les profils techniques. Le poste chef de projet a l'air d'être la seule solution évolutive possible et ça même pour ceux ayant un certain talent. Ça me fout les boules ... Vraiment.
Romain
Yvan L. a écrit :
C'est pas tellement différent.
Dans quelle dimension?
Maintenant je suis d'accord, le diplôme n'a rien d'un accomplissement. Chef de projet c'est l'humain..
EDIT: Yvan tu cites Pokémon, t'es sûr que c'est pas Bisounours, y a jamais eu autant de pression et de compétition qu'aujourd'hui...
Modifié par jmlapam (24 Aug 2011 - 20:47)
Bonjour à toutes et à tous,
Entièrement d'accord !
Par mon expérience dans le domaine des grands comptes bancaires, les qualités d'un chef de projet font souvent défaut à la plupart de ceux qui veulent le devenir :
-- le sens du relationnel.
-- savoir gérer une équipe dont les caractères sont parfois incompatibles.
-- avoir un sens de l'organisationnel assez développé.
-- avoir une énorme compétence technique car vous êtes là pour suppléer aux incompétences des membres de votre équipe.
-- connaitre les méthodologies d'analyses et de conduites de projet.
Beaucoup de gens croient qu'une évolution de carrière passe obligatoirement par le poste de chef de projet (junior), voire même pour des analystes, le poste de directeur de projet (senior). Il n'y a rien de plus faut de croire qu'il suffit d'avoir un diplôme d'une grande école pour occuper ce genre de poste.
De plus en devenant chef de projet, vous entrez de plein pied dans l'encadrement et le management. Vous n'êtes plus employé de base, mais pas encore chef suprême mais quelque chose d'indéfini qui ne vous place pas dans la meilleur position pour avoir de bonne relation avec le reste du personnel. Les grands chefs vous méprisent car vous êtes un petit chef et les employés ne vous considère plus comme l'un des leur, surtout en ce qui concerne le salaire et les avantages.
Et de plus, le poste est muni d'un siège éjectable. En cas de problème, ce n'est jamais un membre de votre équipe qui sera responsable mais bien vous, qui n'avez pas su gérer correctement le problème.
Tout le paradoxe français est que sans diplôme, on ne peut rien faire, mais avec, cela ne vous aide pas à décrocher le poste recherché. Et comme il y a des grandes écoles, il y a les réseaux d'anciens qui vous protège et vous favorise lors de certaines promotions. J'ai jadis connu la banque Indosuez, et je peux vous dire que si vous n'êtes pas HEC ou X ou Sup de Co. et bien vous n'êtes rien, même si comme moi vous venez de Supinfo (ESI).
Maintenant si vous voulez postuler comme chef de projet dans une entreprise, vous avez tout intérêt d'avoir une longue expérience en ce domaine. Et vous allez me dire, comment accède-t-on la première fois à ce genre de poste ? Et bien c'est encore le paradoxe français qui prime toujours. Il faut déjà avoir une expérience pour y prétendre.
Maintenant, il est de coutume de maquiller son CV pour faire croire que l'on a une longue expérience en la matière pour accéder à ce poste. Mais c'est à vos risques et périls, si le pot aux roses est découvert.
Être chef de projets et indépendant, n'ont strictement rien avoir. Dans le premier cas, vous apprendrez que vous n'êtes pas toujours la personne qui décide de ce qu'il faut faire et quand il faut le faire. En gros, vous n'avez pas le pouvoir de décision, à l'inverse de l'indépendant qui, lui, gère son emploi du temps comme il veut et quand il veut.
Inversement en tant que chef de projet dans une entreprise, vous aurez toujours du travail alors qu'un indépendant doit chercher son travail. En gros, un chef de projet ne fait pas de commercial alors qu'un indépendant doit aussi avoir cette qualité de démarchage.
@+
Modifié par Artemus24 (24 Aug 2011 - 23:49)
yodaswii a écrit :
Excusez une nouvelle fois mon intrusion sur ce sujet mais ça me gratte quelque peu pour 2 raisons (j'exclue les freelances de mon analyse) :
- il est complètement débile de louer les qualités d'un chef de projet sur son cursus estudiantin ; pour moi c'est inné : j'en ai croisé des chefs de projet. Je peux vous assurer que les meilleurs ne sont certainement pas ceux blindés de formation management.
- ce point me semble beaucoup plus important : il y a malaise avec les profils techniques. Le poste chef de projet a l'air d'être la seule solution évolutive possible et ça même pour ceux ayant un certain talent. Ça me fout les boules ... Vraiment.
Romain
Entièrement d'accord !
Par mon expérience dans le domaine des grands comptes bancaires, les qualités d'un chef de projet font souvent défaut à la plupart de ceux qui veulent le devenir :
-- le sens du relationnel.
-- savoir gérer une équipe dont les caractères sont parfois incompatibles.
-- avoir un sens de l'organisationnel assez développé.
-- avoir une énorme compétence technique car vous êtes là pour suppléer aux incompétences des membres de votre équipe.
-- connaitre les méthodologies d'analyses et de conduites de projet.
Beaucoup de gens croient qu'une évolution de carrière passe obligatoirement par le poste de chef de projet (junior), voire même pour des analystes, le poste de directeur de projet (senior). Il n'y a rien de plus faut de croire qu'il suffit d'avoir un diplôme d'une grande école pour occuper ce genre de poste.
De plus en devenant chef de projet, vous entrez de plein pied dans l'encadrement et le management. Vous n'êtes plus employé de base, mais pas encore chef suprême mais quelque chose d'indéfini qui ne vous place pas dans la meilleur position pour avoir de bonne relation avec le reste du personnel. Les grands chefs vous méprisent car vous êtes un petit chef et les employés ne vous considère plus comme l'un des leur, surtout en ce qui concerne le salaire et les avantages.
Et de plus, le poste est muni d'un siège éjectable. En cas de problème, ce n'est jamais un membre de votre équipe qui sera responsable mais bien vous, qui n'avez pas su gérer correctement le problème.
Tout le paradoxe français est que sans diplôme, on ne peut rien faire, mais avec, cela ne vous aide pas à décrocher le poste recherché. Et comme il y a des grandes écoles, il y a les réseaux d'anciens qui vous protège et vous favorise lors de certaines promotions. J'ai jadis connu la banque Indosuez, et je peux vous dire que si vous n'êtes pas HEC ou X ou Sup de Co. et bien vous n'êtes rien, même si comme moi vous venez de Supinfo (ESI).
Maintenant si vous voulez postuler comme chef de projet dans une entreprise, vous avez tout intérêt d'avoir une longue expérience en ce domaine. Et vous allez me dire, comment accède-t-on la première fois à ce genre de poste ? Et bien c'est encore le paradoxe français qui prime toujours. Il faut déjà avoir une expérience pour y prétendre.
Maintenant, il est de coutume de maquiller son CV pour faire croire que l'on a une longue expérience en la matière pour accéder à ce poste. Mais c'est à vos risques et périls, si le pot aux roses est découvert.
Être chef de projets et indépendant, n'ont strictement rien avoir. Dans le premier cas, vous apprendrez que vous n'êtes pas toujours la personne qui décide de ce qu'il faut faire et quand il faut le faire. En gros, vous n'avez pas le pouvoir de décision, à l'inverse de l'indépendant qui, lui, gère son emploi du temps comme il veut et quand il veut.
Inversement en tant que chef de projet dans une entreprise, vous aurez toujours du travail alors qu'un indépendant doit chercher son travail. En gros, un chef de projet ne fait pas de commercial alors qu'un indépendant doit aussi avoir cette qualité de démarchage.
@+
Modifié par Artemus24 (24 Aug 2011 - 23:49)
Je viens seulement de commencer ma carrière professionnelle d'intégrateur, mais j'aime bien regarder ou je vais pour savoir quel chemins prendre.