(reprise du message précédent)
Effectivement, le portage salarial peut constituer une bonne solution, surtout si l'on veut bénéficier de quelques-uns des avantages du salariat. Quant à la commission prélevée par les entreprises de portage salarial, son taux est variable selon les entreprises, voire le chiffre d'affaires annuel du porté. Le mieux est de se renseigner auprès des entreprises de portage salarial, dont on peut trouver une liste sur le site du SNEPS (Syndicat National des Entreprises de Portage Salarial), par exemple.
Une autre solution est le statut d'auto-entrepreneur. Mais, attention : ce statut implique, comme pour n'importe quelle entreprise, l'acquittement de la cotisation foncière des entreprises (CFE, composante de la contribution économique territoriale, CET, qui a succédé l'année dernière à la taxe professionnelle), sauf cas particuliers permettant une exonération pendant 3 ans (plus d'infos). De plus, si tu ne prévois pas de rentrées d'argent conséquentes (par exemple, si tu ne prévois que moins de quelques milliers d'euros par an de chiffre d'affaire), tu risques d'être pris à la gorge, ne serait-ce que pour t'acquitter de la CFE (or, bon nombre d'auto-entrepreneurs se sont rués sur ce statut, le plus souvent sans prendre le temps de la réflexion, et déclarent n'avoir réalisé aucun chiffre d'affaire, ce qui est un non-sens pour une entreprise, fût-elle individuelle ).
Bref, pas de précipitation, mais une étude attentive des avantages et inconvénients des différentes formes d'exercice d'une activité indépendante.
Et, comme te l'a dit Éric, il vaut mieux que tu fasses tes armes en te faisant embaucher dans une agence Web et restant salarié pendant quelques années (deux ou trois ans, au moins) : tu en profiteras pour réfléchir et, surtout, mieux préparer ton établissement à ton compte (si tel est ton souhait). Ce que tu as fait, touchenuage, c'est te tirer une balle dans le pied.
paolo a écrit :
Pour des prestations vraiment épisodiques, le portage salarial peut constituer une solution. Attention en revanche, la part prélevée par les entreprises qui le proposent est importante.
Effectivement, le portage salarial peut constituer une bonne solution, surtout si l'on veut bénéficier de quelques-uns des avantages du salariat. Quant à la commission prélevée par les entreprises de portage salarial, son taux est variable selon les entreprises, voire le chiffre d'affaires annuel du porté. Le mieux est de se renseigner auprès des entreprises de portage salarial, dont on peut trouver une liste sur le site du SNEPS (Syndicat National des Entreprises de Portage Salarial), par exemple.
Une autre solution est le statut d'auto-entrepreneur. Mais, attention : ce statut implique, comme pour n'importe quelle entreprise, l'acquittement de la cotisation foncière des entreprises (CFE, composante de la contribution économique territoriale, CET, qui a succédé l'année dernière à la taxe professionnelle), sauf cas particuliers permettant une exonération pendant 3 ans (plus d'infos). De plus, si tu ne prévois pas de rentrées d'argent conséquentes (par exemple, si tu ne prévois que moins de quelques milliers d'euros par an de chiffre d'affaire), tu risques d'être pris à la gorge, ne serait-ce que pour t'acquitter de la CFE (or, bon nombre d'auto-entrepreneurs se sont rués sur ce statut, le plus souvent sans prendre le temps de la réflexion, et déclarent n'avoir réalisé aucun chiffre d'affaire, ce qui est un non-sens pour une entreprise, fût-elle individuelle ).
Bref, pas de précipitation, mais une étude attentive des avantages et inconvénients des différentes formes d'exercice d'une activité indépendante.
Et, comme te l'a dit Éric, il vaut mieux que tu fasses tes armes en te faisant embaucher dans une agence Web et restant salarié pendant quelques années (deux ou trois ans, au moins) : tu en profiteras pour réfléchir et, surtout, mieux préparer ton établissement à ton compte (si tel est ton souhait). Ce que tu as fait, touchenuage, c'est te tirer une balle dans le pied.