gensou a écrit :Compte plutôt sur -50% ... et avec ça tu n'as toujours pas tes 5 semaines de congés payés. Et le temps passé à porter les chèques à la banque, voir ton comptable et ton banquier, passer l'aspirateur, faire ta veille techno, ... Voire à courir après tes chèques et à avancer la trésorerie à la place du client alors que le salarié est tranquillement payé à la fin de chaque mois.
Je me retrouve avec 23 000€ de facture client sur un an, en enlevant 30% de mon chiffre d'affaire soit 6900€, le revenu "net"/mois reviendrait à 1341,76 €
Je précise que ce calcul n'est qu'une large évaluation.
Felipe a écrit :
Compte plutôt sur -50% ... et avec ça tu n'as toujours pas tes 5 semaines de congés payés.
Ni ta sécurité de l'emploi, ton assurance chomage (trésorerie pour les périodes de faible activité), ni ton assurance maladie (arrêt maladie), ni les cotisations pour ta retraite.
Comme dit par d'autres:
- tu as un CA donné;
- tu retires les impots dûs par toute entreprise (pas énormes pour un autoentrepreneur, mais on ne peut PAS être autoentrepreneur à plein temps... donc suivant le statut compter entre 30 et 50%);
- de ce qui reste, tu mets pas loin de la moitié en cotisations volontaires (plan épargne retraite, constitution de trésorerie);
- il te reste un salaire net.
Mais nous nous répétons.
a écrit :
Je me retrouve avec 23 000€ de facture client sur un an, en enlevant 30% de mon chiffre d'affaire soit 6900€, le revenu "net"/mois reviendrait à 1341,76 €
...Donc tu n'as pas tout suivi
Ça n'a rien d'un salaire, encore moins un salaire net, c'est un CHIFFRE D'AFFAIRE, point barre, il faut arrêter d'essayer de comparer des choses qui ne sont pas comparables.
tu peux le retourner dans tous les sens pour te convaincre, mais le tarif c'est 300€/jour, et le baisser à 200€/jour (soit -30%, excuse du peu, vla la réduc) ne te fera pas rentrer dans tes frais.
Alors arrête de calculer n'importe comment et fais confiance à tous les intervenants ici...
Je te renvoie vers cet article déjà donné plus haut
Le problème c'est aussi le salariat déguisé, tu fonces droit dans le mur en klaxonnant et en faisant tous les calculs du monde, alors que c'est une MAUVAIS opération. d'ailleurs tu parles déjà de "ton employeur"
Il n'y a pas de secret : un free c'est "cher" car on paye sa souplesse, pour les missions longues un CDD ou une vacation vaut bien mieux pouur le patron, donc attention aux arnaques.
a écrit :
@Yosh : 2000 net sur Paris cela me semble excessif pour un BAC+2 non ?
1) absolument pas, c'est ce que je croise tt le temps
2) il faudra m'expliquer quel rapport avec le diplôme, il ne me semble pas qu'il y ait des bac+2 d'intégrateur en france
C'est tout à fait les tarifs à Paris, au sortir de l'école ou avec 1 stage pour un intégrateur opérationnel W3C complient qui tate un peu de javascript genre jquery... En province j'aurais tendance à dire que ce sont les même prix, mais que le profil est moins recherché.
Rebonjour à tous ^^
Je vois que mon dernier post à émoustiller pas mal de membres , j'aurais jamais pensé avoir autant de réponses sur un forum, c'est agréable de lire les conseils et avis différents, je vous en remercie tous les uns que les autres.
Je savais que faire une estimation de mon CA suivant l'évaluation du temps de travail était limite surtout en parlant de salaire net à la fin, que voulez-vous...l'appât du gain pour les jeunes (Arrrgennnt )
J'en ai enfin parlé à mon patron, je lui ai exposé tout ce que je savais, notamment les grilles tarifaires dans le milieu, et je ne vous cache pas qu'il m'a regardé avec des yeux... .
Sa proposition tient toujours pour un 3/5 de temps de travail par mois.
J'ai pu m'entretenir avant cela avec la CCI de lyon, qui m'a parlé de l'ACCRE, qui exonèrerait les charges sociales pour les jeunes créateurs d'entreprise de moins de 25ans.
J'ai bien réfléchis, et je compte refuser la proposition d'embauche avec la boite ou je suis actuellement.
Je m'explique...après avoir mis en place pendant un an des systèmes pour leur permettre de changer le contenu de leur site, le CDD qu'on me propose correspondra surtout à faire de la mise à jour, hors bien que c'est un travail plutôt agréable, je suis attiré par le développement et donc l'élaboration de plusieurs projets, je me sentirais plus épanoui dans mon travail si la formation que j'ai pu acquérir, je puisse la pratiquer.
Cette année était différente, j'ai pu refondre leur site et le développer comme mon employeur le voulait.
Leur infrastructure ne permet pas encore d'établir un projet e-commerce et je risque de m'ennuyer un peu.
Cela m'écarte de ma formation qui était d'établir un vrai projet, de l'étude de faisabilité au développement marketing, ce qui m'a réellement attiré jusqu'ici.
J'aimerais trouver une agence de com et en complément faire auto-entrepreneur. Même si je risque d'en être surcharger de temps de travail, je ferais une activité qui me plait, et je ne risque pas grand chose, si cela ne marche pas, je suis jeune, faut en profiter, pas pour faire n'importe quoi non plus, encore une fois, c'est une activité complémentaire.
Ensuite, si je veux vivre avec, j'appliquerais les tarifs en vigueur qui se font sur le marché, point barre.
Ma réponse est à donner vendredi, j'ai encore le temps d'y réfléchir, mais pour le moment je décline l'offre.
Je vois que mon dernier post à émoustiller pas mal de membres , j'aurais jamais pensé avoir autant de réponses sur un forum, c'est agréable de lire les conseils et avis différents, je vous en remercie tous les uns que les autres.
Je savais que faire une estimation de mon CA suivant l'évaluation du temps de travail était limite surtout en parlant de salaire net à la fin, que voulez-vous...l'appât du gain pour les jeunes (Arrrgennnt )
J'en ai enfin parlé à mon patron, je lui ai exposé tout ce que je savais, notamment les grilles tarifaires dans le milieu, et je ne vous cache pas qu'il m'a regardé avec des yeux... .
Sa proposition tient toujours pour un 3/5 de temps de travail par mois.
J'ai pu m'entretenir avant cela avec la CCI de lyon, qui m'a parlé de l'ACCRE, qui exonèrerait les charges sociales pour les jeunes créateurs d'entreprise de moins de 25ans.
J'ai bien réfléchis, et je compte refuser la proposition d'embauche avec la boite ou je suis actuellement.
Je m'explique...après avoir mis en place pendant un an des systèmes pour leur permettre de changer le contenu de leur site, le CDD qu'on me propose correspondra surtout à faire de la mise à jour, hors bien que c'est un travail plutôt agréable, je suis attiré par le développement et donc l'élaboration de plusieurs projets, je me sentirais plus épanoui dans mon travail si la formation que j'ai pu acquérir, je puisse la pratiquer.
Cette année était différente, j'ai pu refondre leur site et le développer comme mon employeur le voulait.
Leur infrastructure ne permet pas encore d'établir un projet e-commerce et je risque de m'ennuyer un peu.
Cela m'écarte de ma formation qui était d'établir un vrai projet, de l'étude de faisabilité au développement marketing, ce qui m'a réellement attiré jusqu'ici.
J'aimerais trouver une agence de com et en complément faire auto-entrepreneur. Même si je risque d'en être surcharger de temps de travail, je ferais une activité qui me plait, et je ne risque pas grand chose, si cela ne marche pas, je suis jeune, faut en profiter, pas pour faire n'importe quoi non plus, encore une fois, c'est une activité complémentaire.
Ensuite, si je veux vivre avec, j'appliquerais les tarifs en vigueur qui se font sur le marché, point barre.
Ma réponse est à donner vendredi, j'ai encore le temps d'y réfléchir, mais pour le moment je décline l'offre.
gensou a écrit :
J'ai bien réfléchis, et je compte refuser la proposition d'embauche avec la boite ou je suis actuellement.
Je m'explique...après avoir mis en place pendant un an des systèmes pour leur permettre de changer le contenu de leur site, le CDD qu'on me propose correspondra surtout à faire de la mise à jour, hors bien que c'est un travail plutôt agréable, je suis attiré par le développement et donc l'élaboration de plusieurs projets, je me sentirais plus épanoui dans mon travail si la formation que j'ai pu acquérir, je puisse la pratiquer.
Cette année était différente, j'ai pu refondre leur site et le développer comme mon employeur le voulait.
Leur infrastructure ne permet pas encore d'établir un projet e-commerce et je risque de m'ennuyer un peu.
Cela m'écarte de ma formation qui était d'établir un vrai projet, de l'étude de faisabilité au développement marketing, ce qui m'a réellement attiré jusqu'ici.
C'est tout à ton honneur.
gensou a écrit :
J'aimerais trouver une agence de com et en complément faire auto-entrepreneur. Même si je risque d'en être surcharger de temps de travail, je ferais une activité qui me plait, et je ne risque pas grand chose, si cela ne marche pas, je suis jeune, faut en profiter, pas pour faire n'importe quoi non plus, encore une fois, c'est une activité complémentaire.
Si tu trouves une agence de com (ou tout autre type d'entreprise) qui te fait une proposition ferme d'embauche, avant de signer quoi que soit, lis attentivement toute la paperasse qu'elle te donnera, notamment le contrat de travail, et plus particulièrement la clause de non-concurrence si elle y figure : une ignorance d'une telle clause peut t'apporter de mauvaises surprises en cas d'activité parallèle en tant qu'auto-entrepreneur.
gensou a écrit :
Ensuite, si je veux vivre avec, j'appliquerais les tarifs en vigueur qui se font sur le marché, point barre.
N'attends surtout pas de vouloir « vivre avec » pour appliquer des tarifs décents (en suivants les conseils prodigués dans les messages précédents), et ce dès ta première mission en auto-entrepreneur.
gensou a écrit :
Ma réponse est à donner vendredi, j'ai encore le temps d'y réfléchir, mais pour le moment je décline l'offre.
Tiens-nous-en au courant.
yosh a écrit :
@Yosh : 2000 net sur Paris cela me semble excessif pour un BAC+2 non ?
1) absolument pas, c'est ce que je croise tt le temps
2) il faudra m'expliquer quel rapport avec le diplôme, il ne me semble pas qu'il y ait des bac+2 d'intégrateur en france
1) J'en parlerais à mon patron ^^
2) Et pourtant si. Web school factory par exemple et ne serait ce que parce que c'est le cas de notre ami Gensou :x. Les diplômes seront toujours importants pour calibrer ton salaire et je parle d'expérience.
Victor BRITO a écrit :
Si tu trouves une agence de com (ou tout autre type d'entreprise) qui te fait une proposition ferme d'embauche, avant de signer quoi que soit, lis attentivement toute la paperasse qu'elle te donnera, notamment le contrat de travail, et plus particulièrement la clause de non-concurrence si elle y figure : une ignorance d'une telle clause peut t'apporter de mauvaises surprises en cas d'activité parallèle en tant qu'auto-entrepreneur.
Même sans clause, un salarié a un devoir de loyauté envers son employeur. Je sais pas ce que le statut d'auto-entrepreneur change à l'affaire (pas grand chose à mon avis) mais il est au départ prévu pour exercer une autre activité que celle de 9h-17h, enfin je pense.
Mieux vaut que l'employeur soit au courant et ait donné son accord par écrit et que le salarié aille pas piquer un client
yosh a écrit :Ça c'est très faible !! je dirai 1700/1800€ net en province, et 2000€ net à paris, facile !!
1300 EUR net en province. (En tout cas pour une sortie de formation.)
Au pays des schtroumpfs, peut-être.
En France, pour un Bac+2 avec 1 an d'expérience (en plus en alternance) ça me semble carrément utopique !
BeliG a écrit :
Au pays des schtroumpfs, peut-être.
En France, pour un Bac+2 avec 1 an d'expérience (en plus en alternance) ça me semble carrément utopique !
Non, c'est pas utopique. Ces salaires étaient ceux pratiqués par la dernière boite ( ) dans laquelle j'ai été salarié, pourtant réputée pour payer ses collaborateurs au lance-pierre.
Peut-être que tu n'as pas su te vendre BeliG ?
Modifié par Ericf (25 Nov 2009 - 21:43)
Ericf a écrit :Je dirais même plus, j'ai des douleurs qui viennent de se réveiller dans le bas du dos...
Peut-être que tu n'as pas su te vendre BeliG ?
Plus sérieusement, je ne pense pas que cela vienne d'un problème de communication. J'ai pas mal de contact dans le monde du web et je n'en connais aucun qui a commencé avec un tel fixe.
Fabious a écrit :
Je plussoie BeliG,
Toucher 1700/1800 euros avec 1 an d'expérience et bac +2 en province est utopique dans ma région.
Ericf a écrit :
Non, c'est pas utopique.
Disons que soit tu n'as pas frappé à la bonne porte soit ce ne sont pas les boîtes les plus rémunératrices qui t'ont sollicité.
Après, tout dépend du type de boîte : s'il s'agit d'une SSII, il y a de fortes chances que cette dernière feigne de bâtir une utopie.
Bref, comme le dit si bien Éric :
Ericf a écrit :
le travail ne manque pas, il suffit d'aller le chercher là où il est
BeliG a écrit :
Je dirais même plus, j'ai des douleurs qui viennent de se réveiller dans le bas du dos...
Plus sérieusement, je ne pense pas que cela vienne d'un problème de communication. J'ai pas mal de contact dans le monde du web et je n'en connais aucun qui a commencé avec un tel fixe.
Il y a quelques semaines BeliG, on a échangé par MP, tu m'as demandé quelques renseignements, je t'ai renseigné, je t'ai proposé de te tuyauter, tu n'as jamais donné suite...
J'ai parfois l'impression de perdre mon temps à aider, ça a été le cas ici.
Maintenant je le répète : j'étais dans une boite ( <= pour savoir laquelle, désactiver les images ) qui paie 32000 € / an les jeunes diplômés dont c'est le 1er emploi (salaire sur 13 mois, mutuelle, tickets resto, ...).
Tu prends ta calculette, et tu fais le calcul.
Ericf a écrit :J'ai renégocié peu après notre échange, et évolué à un poste qui me convient aujourd'hui. A côté de ça on me confie régulièrement des projets en freelance.
Il y a quelques semaines BeliG, on a échangé par MP, tu m'as demandé quelques renseignements, je t'ai renseigné, je t'ai proposé de te tuyauter, tu n'as jamais donné suite...
Ericf a écrit :Non. Notre conversation m'a permis de retourner voir le boss plus confiant, en n'oubliant pas qu'en cas de clash saignant, j'aurais toujours une autre piste grâce à toi.
J'ai parfois l'impression de perdre mon temps à aider, ça a été le cas ici.
Bon, gensou, je ne sais pas comment te le dire et j'ai l'impression que j'aide mais que tu n'écoutes pas :
Tu dois appliquer IMMÉDIATEMENT le tarif normal, c'est le temps de travail qui lui va diminuer, et donc tu toucheras moins. Tu es en train de te leurrer pour que ça colle à ta vision.
et
Non absolument pas, on est dans un pays libre, on travaille quand on veut et pour qui on veut pendant notre temps libre POURVU DE RESPECTER LA LOYAUTÉ ENVERS L'EMPLOYEUR et que ça n'interfère pas avec le boulot actuel, et que ça ne dépasse pas les durées légales de travail cumulé. Et pour aller encore plus loin, dans le cas ou ça n'est pas un temps complet, PERSONNE ne peut vous empécher de bosser le temps restant. De quel droit il le ferait ? Si un patron vous veux un temps complet, il vous paye un temps complet, il ne peux aps vous interdire de bosser. (ATTENTION : ça ne veut pas dire que c'est la fête du slip, la loyauté est une clause importante et restrictive et il faut s'y tenir, mais en tout cas ça ne peut pas limiter votre temps de travail pourvu que vous respectiez les contraintes de cette clause, seule la loi peut le faire. source : inspection du travail + legifrance, j'ai lu la loi et je les ai appelés en personne pour confirmer)
Ensuite, pour les petits malins qui disent que j'affabule sur les salaire, dites vous que vous avez juste mal négocié car ce sont bien les salaires des intégrateurs de mon entourage, dans pleins de boites et à la sortie des études, même des gars sans diplômes (les boites intelligentes ont compris que dans ce métier c'était inutile)
Dans ma boite on me filait 1000€ si je trouvais un profil qui fasse l'affaire, même débuta,t.
Pour ceux qui veulent creuser plus loin cet état de fait, lisez ce billet et le mgnifique schéma qui l'accompagne :
http://www.mariejulien.com/?post/2008/08/30/Wisibility-sort-les-violons-et-enfonce-des-portes-ouvertes-sur-le-salaire-de-graphistes
Peut être que vous changerez votre façon de prospecter et que vous négocierez votre salaire correctement.
a écrit :
Ensuite, si je veux vivre avec, j'appliquerais les tarifs en vigueur qui se font sur le marché, point barre.
Tu dois appliquer IMMÉDIATEMENT le tarif normal, c'est le temps de travail qui lui va diminuer, et donc tu toucheras moins. Tu es en train de te leurrer pour que ça colle à ta vision.
a écrit :
notamment le contrat de travail, et plus particulièrement la clause de non-concurrence si elle y figure : une ignorance d'une telle clause peut t'apporter de mauvaises surprises en cas d'activité parallèle en tant qu'auto-entrepreneur.
et
a écrit :
Mieux vaut que l'employeur soit au courant et ait donné son accord par écrit et que le salarié aille pas piquer un client
Non absolument pas, on est dans un pays libre, on travaille quand on veut et pour qui on veut pendant notre temps libre POURVU DE RESPECTER LA LOYAUTÉ ENVERS L'EMPLOYEUR et que ça n'interfère pas avec le boulot actuel, et que ça ne dépasse pas les durées légales de travail cumulé. Et pour aller encore plus loin, dans le cas ou ça n'est pas un temps complet, PERSONNE ne peut vous empécher de bosser le temps restant. De quel droit il le ferait ? Si un patron vous veux un temps complet, il vous paye un temps complet, il ne peux aps vous interdire de bosser. (ATTENTION : ça ne veut pas dire que c'est la fête du slip, la loyauté est une clause importante et restrictive et il faut s'y tenir, mais en tout cas ça ne peut pas limiter votre temps de travail pourvu que vous respectiez les contraintes de cette clause, seule la loi peut le faire. source : inspection du travail + legifrance, j'ai lu la loi et je les ai appelés en personne pour confirmer)
Ensuite, pour les petits malins qui disent que j'affabule sur les salaire, dites vous que vous avez juste mal négocié car ce sont bien les salaires des intégrateurs de mon entourage, dans pleins de boites et à la sortie des études, même des gars sans diplômes (les boites intelligentes ont compris que dans ce métier c'était inutile)
Dans ma boite on me filait 1000€ si je trouvais un profil qui fasse l'affaire, même débuta,t.
Pour ceux qui veulent creuser plus loin cet état de fait, lisez ce billet et le mgnifique schéma qui l'accompagne :
http://www.mariejulien.com/?post/2008/08/30/Wisibility-sort-les-violons-et-enfonce-des-portes-ouvertes-sur-le-salaire-de-graphistes
Peut être que vous changerez votre façon de prospecter et que vous négocierez votre salaire correctement.
BeliG a écrit :
Non. Notre conversation m'a permis de retourner voir le boss plus confiant
Alors tant mieux
Felipe a écrit :
Tu travaillerais pas dans l'accessibilité par hasard ?
Un peu. On devrait même bientôt bosser ensemble
yosh a écrit :
Dans ma boite on me filait 1000€ si je trouvais un profil qui fasse l'affaire, même débuta,t.
Pareil là où j'étais.
Ca s'appelle la prime de cooptation (prime qui est passée l'an dernier de 500 euros à 1000 euros tellement les candidats étaient rares).
SUPER SUJET (imo) !!!
Alors, comme je prends le sujet en cours, je vais répondre PROGRESSIVEMENT, c'est à dire dans l'ordre des posts (désolé, cela veut dire que je vais en quelque sorte déterrer les premiers posts de ce topic...).
1) - premier post : "auto-entrepreneur", cool, ça m'intéresse...
2) - suivent 2 posts EXCELLENTS de Florent V...
3) - au troisième post de Florent V (nous sommes toujours en page 1), j'admets qu'il est tout aussi excellent, mais je commence à avoir une certaine divergence avec lui : sur le taux de facturation d'un indépendant (et qui plus est pour un auto-entrepreneur, qui est un indépendant particulier). Son analyse est juste, cependant..
4) - les interventions de Ericf et de [i]Victor BRITO juste en-dessous me confortent dans ma pensée : vous avez raison les gars, SUR LE CAS GENERAL... Mais vous oubliez juste que dans le concept "d'auto-entrepreneur" il y a le paramètre PERSONNEL (bien plus fort que dans le cas d'une SARL par exemple). Conclusion : si je peux vivre avec 100 euros la journée, pourquoi devrais-je facturer 200 ? La réponse de Victor BRITO est très claire : (je simplifie, volontairement. Je sais bien que ce n'est pas tout à fait ce qu'il voulait dire) parce que c'est comme ça...
Sa réponse est tout à fait recevable, d'ailleurs : c'est vrai qu'une PME moyenne va "tiquer" à l'annonce d'un tarif aussi bas. Mais pas la "petite PME" ou le "client individuel". C'est pas vrai...
Il faut donc ADAPTER SES TARIFS à la cible.
Donc commencer à parler de tarifs "minimums" est en soi une bêtise :
- d'une part cela dépend de la situation personnelle (un célibataire a moins de contraintes, et donc de besoins, qu'un couple avec 2 enfants...).
- d'autre part, cela dépend BEAUCOUP du client (individuel, TPE, PME, etc..).
5) - à ce niveau de la discussion, je serais comme yosh et Maki qui suggèrent de prendre le CDI à temps plein (et d'oublier l'auto-entreprenariat). En ces temps difficiles, avoir un CDI est quand même le best, et jeter une proposition d'emploi pour un auto-entreprenariat est QUAND MEME UN PEU GONFLE (même si je respecte la décision, en particulier dans des cas personnels un peu spéciaux).
6)- vient alors un post MAJEUR de l'auteur de la discussion ("gensou") dans lequel il annonce : "Parce qu'il est évident que faire auto-entrepreneur, ne s'applique seulement que pour les personnes qui ne veulent pas en faire leur activité principal mais en recherche un complément de salaire."
??? ..... Gasp.. (ou F..) !!!
Alors, depuis le début, on s'adresse à quelqu'un qui N'A RIEN COMPRIS au statut d'auto-entrepreneur.. ?
(et pourtant il a été en CCI, il le dit dans le même post. Peut-être la CCI en question était incompétente, ce QUI PEUT ariver).
-> @gensou (et all) : NON, ce statut n'est ABSOLUMENT PAS réservé aux "compléments de salaires"... C'est même TOUT LE CONTRAIRE... J'ai suivi heure par heure, minute par minute (grâce au compte-rendu "full-text"), les travaux de l'Assemblée et du Sénat sur le vote de cette loi. Je peux t'assurer qu'en AUCUNE MANIERE (ni par la majorité, ni par l'opposition) cette nouvelle disposition n'a été considérée comme un "supplément de salaire". AU CONTRAIRE : c'est une simplification apportée, par rapport à la SARL, pour pouvoir CREER UNE ACTIVITE...
Il est vrai que dans le cas des retraités ou de certaines activités "marginales", cela peut être un complément de salaire, mais je t'assure que 95% des auto-entrepreneurs aujourd'hui déclarés le sont en tant QU'ACTIVITE PRINCIPALE.
Conclusion : @gensou : si tu veux te lancer dans une activité indépendante, soit, vas-y. Mais PAS si tu considère cela comme une activité secondaire.. A terme, cela sera improductif (voire plus : je pense au CDI...). Envisager l'auto-entreprenariat, c'est plus tard songer à la SARL, c'est au moins considérer DES LE DEPART certaines contraintes (bien résumées par Florent V.), et (de facto) renoncer à la "vie facile" induite par le CDI. L'avantage pur toi (rare) étant que tu as la possibilité du temps partiel, ce qui peut permettre de tester sans trop de risque, mais à condition que l'employeur soit "réellement" fidèle...
7) - page 2, Florent V. continue de préciser les choses (tout à a fait vraies..)...
8) ... et yosh en rajoute une couche sur le "tarif minimum". Et je persiste et signe (même si je sais que je vais m'attirer les foudres des devs sur ce forum) : NON, ce principe est ridicule (tout du moins exprimé comme cela, sans aucune "paramètrisation").
On voit nettement la différence avec le post juste au-dessus de Florent V., qui même s'il partage probablement les vues de yosh (sur le sujet en question, auto-entrepreneur), met au moins les formes et parle de "revenus", "de soustraction d'impôts", etc...
@yosh (et partiellement HS, mais c'est pour me faire comprendre) : ce n'est pas parce que notre éducation veut qu'il faille absolument gagner plus de 4000 euros mensuel pour avoir "réussi sa vie", que c'est absolument le cas... Le statut auto-entrepreneur est justement là pour combler le vide entre 0 et 4000. Si cela implique des tarifs "indécents", peu importe (je comprends les inquiétudes des indépendants "before-réforme" ; en revanche je suis TRES CONTENT des problèmes sous-jacents pour les SSII, qui ont ABUSE sur les tarifs depuis 10 ans...).
9) - @Felipe : la situation (particulière) des auto-entrepreneurs sur ce sujet (concurrence déloyale) a PRECISEMMENT fait l'objet d'une discussion (houleuse) à l'Assemblée (comme au Sénat d'ailleurs). Il en est sorti un compromis que je trouve assez logique et acceptable (ce genre de point n'est ni de gauche, ni de droite, c'est même assez drôle de voir certains membres du "camp d'en face" soutenir mordicus une proposition d'amendemment de leurs adversaires...).
- on peut exercer en auto-entreprenariat, N'IMPORTE quelle activité SI elle n'est pas la même que son employeur.
- SI c'est la même, IL EST INTERDIT de travailler avec les mêmes clients (quelque soit la prestation, même mineure, du genre assistance). Ce point est celui qui fait réagir les représentants de l'artisanat, qui estiment qu'une concurrence déloyale est rendue possible.. (sans succès pour l'instant).
- et sur les "propects", la loi est moins restrictive, mais perso je ne m'y risquerais pas non plus (je me souviens de certaines phrases, et il suffit D'UN juge attentif pour créer la jurisprudence..).
- si le domaine est totalement différent, en revanche pas de pbm (pas de "vol de clientèle"). Notons qu'en l'état la loi ne précise pas (au contraire des cas précédents) le cas où "je me sers du fichier client pour une autre activité"... Ce sera aux juges de trancher sur ce cas..
10) - "Non absolument pas, on est dans un pays libre, on travaille quand on veut et pour qui on veut" : tout à fait yosh !!! Et c'est pour cela que la clause bien connue (dans TOUS les contrats de travail) de "préavis" est si peu respectée : un employeur n'a aucune raison de garder un salarié "réfractaire" pendant 2 mois, le salarié en question n'ayant aucune raison de "rester fidèle" pendant la même période (sauf cas particulier)...
Quant aux "clauses de confidentialité" c'est pire encore...
Bon, si l'on travaille sur des codes "Confidentiel Defense", OK, ça se comprend.
Mais pour le reste, TOUT (en gras et souligné) ce que j'ai développé pour des clients antérieurs, PEUT me servir pour d'autres clients ultérieurs. Les données restent évidemment confidentielles, mais PAS LES ALGORITHMES... Cela fait partie de mon CV, de ma formation personnelle..
Je ne suis pas sûr que cela tienne vis-à-vis d'un juge en cas de plainte, mais c'est ma position.
Et je suis persuadé que c'est la position de beaucoup de développeurs (quel que soit le domaine ou le langage).[/i]
Alors, comme je prends le sujet en cours, je vais répondre PROGRESSIVEMENT, c'est à dire dans l'ordre des posts (désolé, cela veut dire que je vais en quelque sorte déterrer les premiers posts de ce topic...).
1) - premier post : "auto-entrepreneur", cool, ça m'intéresse...
2) - suivent 2 posts EXCELLENTS de Florent V...
3) - au troisième post de Florent V (nous sommes toujours en page 1), j'admets qu'il est tout aussi excellent, mais je commence à avoir une certaine divergence avec lui : sur le taux de facturation d'un indépendant (et qui plus est pour un auto-entrepreneur, qui est un indépendant particulier). Son analyse est juste, cependant..
4) - les interventions de Ericf et de [i]Victor BRITO juste en-dessous me confortent dans ma pensée : vous avez raison les gars, SUR LE CAS GENERAL... Mais vous oubliez juste que dans le concept "d'auto-entrepreneur" il y a le paramètre PERSONNEL (bien plus fort que dans le cas d'une SARL par exemple). Conclusion : si je peux vivre avec 100 euros la journée, pourquoi devrais-je facturer 200 ? La réponse de Victor BRITO est très claire : (je simplifie, volontairement. Je sais bien que ce n'est pas tout à fait ce qu'il voulait dire) parce que c'est comme ça...
Sa réponse est tout à fait recevable, d'ailleurs : c'est vrai qu'une PME moyenne va "tiquer" à l'annonce d'un tarif aussi bas. Mais pas la "petite PME" ou le "client individuel". C'est pas vrai...
Il faut donc ADAPTER SES TARIFS à la cible.
Donc commencer à parler de tarifs "minimums" est en soi une bêtise :
- d'une part cela dépend de la situation personnelle (un célibataire a moins de contraintes, et donc de besoins, qu'un couple avec 2 enfants...).
- d'autre part, cela dépend BEAUCOUP du client (individuel, TPE, PME, etc..).
5) - à ce niveau de la discussion, je serais comme yosh et Maki qui suggèrent de prendre le CDI à temps plein (et d'oublier l'auto-entreprenariat). En ces temps difficiles, avoir un CDI est quand même le best, et jeter une proposition d'emploi pour un auto-entreprenariat est QUAND MEME UN PEU GONFLE (même si je respecte la décision, en particulier dans des cas personnels un peu spéciaux).
6)- vient alors un post MAJEUR de l'auteur de la discussion ("gensou") dans lequel il annonce : "Parce qu'il est évident que faire auto-entrepreneur, ne s'applique seulement que pour les personnes qui ne veulent pas en faire leur activité principal mais en recherche un complément de salaire."
??? ..... Gasp.. (ou F..) !!!
Alors, depuis le début, on s'adresse à quelqu'un qui N'A RIEN COMPRIS au statut d'auto-entrepreneur.. ?
(et pourtant il a été en CCI, il le dit dans le même post. Peut-être la CCI en question était incompétente, ce QUI PEUT ariver).
-> @gensou (et all) : NON, ce statut n'est ABSOLUMENT PAS réservé aux "compléments de salaires"... C'est même TOUT LE CONTRAIRE... J'ai suivi heure par heure, minute par minute (grâce au compte-rendu "full-text"), les travaux de l'Assemblée et du Sénat sur le vote de cette loi. Je peux t'assurer qu'en AUCUNE MANIERE (ni par la majorité, ni par l'opposition) cette nouvelle disposition n'a été considérée comme un "supplément de salaire". AU CONTRAIRE : c'est une simplification apportée, par rapport à la SARL, pour pouvoir CREER UNE ACTIVITE...
Il est vrai que dans le cas des retraités ou de certaines activités "marginales", cela peut être un complément de salaire, mais je t'assure que 95% des auto-entrepreneurs aujourd'hui déclarés le sont en tant QU'ACTIVITE PRINCIPALE.
Conclusion : @gensou : si tu veux te lancer dans une activité indépendante, soit, vas-y. Mais PAS si tu considère cela comme une activité secondaire.. A terme, cela sera improductif (voire plus : je pense au CDI...). Envisager l'auto-entreprenariat, c'est plus tard songer à la SARL, c'est au moins considérer DES LE DEPART certaines contraintes (bien résumées par Florent V.), et (de facto) renoncer à la "vie facile" induite par le CDI. L'avantage pur toi (rare) étant que tu as la possibilité du temps partiel, ce qui peut permettre de tester sans trop de risque, mais à condition que l'employeur soit "réellement" fidèle...
7) - page 2, Florent V. continue de préciser les choses (tout à a fait vraies..)...
8) ... et yosh en rajoute une couche sur le "tarif minimum". Et je persiste et signe (même si je sais que je vais m'attirer les foudres des devs sur ce forum) : NON, ce principe est ridicule (tout du moins exprimé comme cela, sans aucune "paramètrisation").
On voit nettement la différence avec le post juste au-dessus de Florent V., qui même s'il partage probablement les vues de yosh (sur le sujet en question, auto-entrepreneur), met au moins les formes et parle de "revenus", "de soustraction d'impôts", etc...
@yosh (et partiellement HS, mais c'est pour me faire comprendre) : ce n'est pas parce que notre éducation veut qu'il faille absolument gagner plus de 4000 euros mensuel pour avoir "réussi sa vie", que c'est absolument le cas... Le statut auto-entrepreneur est justement là pour combler le vide entre 0 et 4000. Si cela implique des tarifs "indécents", peu importe (je comprends les inquiétudes des indépendants "before-réforme" ; en revanche je suis TRES CONTENT des problèmes sous-jacents pour les SSII, qui ont ABUSE sur les tarifs depuis 10 ans...).
9) - @Felipe : la situation (particulière) des auto-entrepreneurs sur ce sujet (concurrence déloyale) a PRECISEMMENT fait l'objet d'une discussion (houleuse) à l'Assemblée (comme au Sénat d'ailleurs). Il en est sorti un compromis que je trouve assez logique et acceptable (ce genre de point n'est ni de gauche, ni de droite, c'est même assez drôle de voir certains membres du "camp d'en face" soutenir mordicus une proposition d'amendemment de leurs adversaires...).
- on peut exercer en auto-entreprenariat, N'IMPORTE quelle activité SI elle n'est pas la même que son employeur.
- SI c'est la même, IL EST INTERDIT de travailler avec les mêmes clients (quelque soit la prestation, même mineure, du genre assistance). Ce point est celui qui fait réagir les représentants de l'artisanat, qui estiment qu'une concurrence déloyale est rendue possible.. (sans succès pour l'instant).
- et sur les "propects", la loi est moins restrictive, mais perso je ne m'y risquerais pas non plus (je me souviens de certaines phrases, et il suffit D'UN juge attentif pour créer la jurisprudence..).
- si le domaine est totalement différent, en revanche pas de pbm (pas de "vol de clientèle"). Notons qu'en l'état la loi ne précise pas (au contraire des cas précédents) le cas où "je me sers du fichier client pour une autre activité"... Ce sera aux juges de trancher sur ce cas..
10) - "Non absolument pas, on est dans un pays libre, on travaille quand on veut et pour qui on veut" : tout à fait yosh !!! Et c'est pour cela que la clause bien connue (dans TOUS les contrats de travail) de "préavis" est si peu respectée : un employeur n'a aucune raison de garder un salarié "réfractaire" pendant 2 mois, le salarié en question n'ayant aucune raison de "rester fidèle" pendant la même période (sauf cas particulier)...
Quant aux "clauses de confidentialité" c'est pire encore...
Bon, si l'on travaille sur des codes "Confidentiel Defense", OK, ça se comprend.
Mais pour le reste, TOUT (en gras et souligné) ce que j'ai développé pour des clients antérieurs, PEUT me servir pour d'autres clients ultérieurs. Les données restent évidemment confidentielles, mais PAS LES ALGORITHMES... Cela fait partie de mon CV, de ma formation personnelle..
Je ne suis pas sûr que cela tienne vis-à-vis d'un juge en cas de plainte, mais c'est ma position.
Et je suis persuadé que c'est la position de beaucoup de développeurs (quel que soit le domaine ou le langage).[/i]