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Un grand merci au adepte du piratage et aux anti-hadopi. C'était trop prévisible, et ça arrive ....

Tout le monde paiera pour les imbécilité de ceux qui se vantaient et se croyait intelligent de pirater.

On leur enverra la facture où ? Parce que j'espère bien qu'il vont assumer !

Taxe négociée entre la Sacem et les FAI pour une "licence musique"

a écrit :
plusieurs FAI seraient proches de lancer leur plateforme propriétaire de contenus, contre une augmentation sensible et systématique du prix de l'abonnement.


a écrit :
L'idée serait d'ajouter obligatoirement à la facture de l'abonné quelques euros par mois et de mettre en échange à leur disposition une plateforme permettant de télécharger toute la musique qu'ils souhaitent.


Un achat imposé

Merci au pirates et aux anti-hadopi, tout ceux qui ont déjà du mal à joindre les deux bouts leurs enverront leur facture

On les envoit à quelle adresse ?
Modifié par hibou57 (15 Jul 2009 - 15:03)
Serait-on déjà vendredÿ !!!

Et bonjour aussi, mais bon il ne faut peut-être pas trop en abuser, de peur de se faire taxer au bonjour...

Y aura bien un FAI pour ne pas proposer cette option obligatoire sur lequel tu pourra toujours de tourner.
Les anti-hadopi ils essayent de protéger tes libertés fondamentales … Ils ne sont pas responsables des conneries que peuvent inventer les FAI.
heu , ça ferai pas deja double emploi avec la taxe sur les cd/dvd et disque dur ? Fin bref les supports informatiques inscriptibles ...
Laurie-Anne a écrit :
Serait-on déjà vendredÿ !!!

Nan, c'est un sujet sérieux daté d'un lundi tout ce qu'il y a de plus sérieux

Laurie-Anne a écrit :
Et bonjour aussi, mais bon il ne faut peut-être pas trop en abuser, de peur de se faire taxer au bonjour...

n'était pas de bonne humeur, c'est pour ça le coup de vent Smiley confused

Laurie-Anne a écrit :
Y aura bien un FAI pour ne pas proposer cette option obligatoire sur lequel tu pourra toujours de tourner.

J'ai pensé à ça, mais pas longtemps, juste une fraction de seconde, le temps de me dire qu'avec les ententes illicites, ils se sont déjà certainement tous mis d'accord pour appliquer le même principe. Pour la simple raison que s'ils ne le font pas tous, ceux qui le feront pas vont perdre tous leurs abonnés. Je suis assez certain qu'il y a eu entente sur la question. D'ailleur l'article ne sous entend pas « certains » seulement.

gc-nomade a écrit :
heu , ça ferai pas deja double emploi avec la taxe sur les cd/dvd et disque dur ? Fin bref les supports informatiques inscriptibles ...

Oui, .... que tout le monde paie, même les gens qui ne piratent pas.

Et puis de plus c'est discriminatoire, car les artistes musicaux ne sont pas les seuls à se faire exploiter sur internet : il y a les artistes graphiques également (le cas d'école par execellence, trop fréquent), les designers, les développeurs, de plus en plus même une certaine nouvelle génération de pigistes, etc.... bref, tout les gens dont tout le monde attend de tout avoir gratuitement.

Ça n'est pas clair cette histoire

C'est déjà difficile de faire accepter le principe du micropaiement et de faire comprendre que le tout gratuit n'est pas possible, mais alors avec ça, ça va être encore plus difficile de faire de la pédagogie : comment l'internaute, avec des achats obligatoires imposés, va t-il pourvoir avoir une oreille attentive ?

Changaco a écrit :
Les anti-hadopi ils essayent de protéger tes libertés fondamentales … Ils ne sont pas responsables des conneries que peuvent inventer les FAI.

Le problème avec le mouvement anti-hadopi, c'est que la question des libertés n'est qu'un pretexte mis en avant pour cacher le fond d'une autre attente intime : celle que le piratage est normal, et la deuxième (qui « justifie » la première) qu'il est normal que tout soit gratuit. Il n'y a pas besoin d'avoir fait 15 ans de psycho pour le comprendre, quelques échanges avec des internautes lambda suffisent amplement (c'est incroyable de voir comme il faut peiner pour essayer de faire comprendre qu'on ne peut pas engager quelqu'un d'autre que soit à fournir un service gratuitement).

Si les anti-hadopi annonçaient collectivement qu'ils reconnaissent le fait que « c'est sur internet » n'est pas synomine de « donc c'est gratuit », ce serait déjà plus clair.... mais il se trouve que c'est tout le contraire que l'on constate justement (en gros les artistes seraient des idiots-arriérés qui n'auraient toujours pas trouvé la solution évidente pour vivre sans revenu, ou alors option-b, « composer pour en attendre des revenus, c'est le mal »).
Modifié par hibou57 (16 Jul 2009 - 05:36)
hibou57 a écrit :

Le problème avec le mouvement anti-hadopi, c'est que la question des libertés n'est qu'un pretexte mis en avant pour cacher le fond d'une autre attente intime : celle que le piratage est normal, et la deuxième (qui « justifie » la première) qu'il est normal que tout soit gratuit. Il n'y a pas besoin d'avoir fait 15 ans de psycho pour le comprendre, quelques échanges avec des internautes lambda suffisent amplement (c'est incroyable de voir comme il faut peiner pour essayer de faire comprendre qu'on ne peut pas engager quelqu'un d'autre que soit à fournir un service gratuitement).

Si les anti-hadopi annonçaient collectivement qu'ils reconnaissent le fait que « c'est sur internet » n'est pas synomine de « donc c'est gratuit », ce serait déjà plus clair.... mais il se trouve que c'est tout le contraire que l'on constate justement (en gros les artistes seraient des idiots-arriérés qui n'auraient toujours pas trouvé la solution évidente pour vivre sans revenu, ou alors option-b, « composer pour en attendre des revenus, c'est le mal »).


Euh... Je me suis opposé à cette loi, mais vraiment pas avec ces arrière-pensées. Merci de ne pas généraliser Smiley cligne : dans le cadre de mon métier, ce que je mets sur Internet est certes la plupart du temps mis à disposition en CC, mais je vends aussi des trucs (qui, eux, évidemment, sont en accès réservé Smiley sourire ). Donc à mon niveau je le dis: Internet!=gratuit. C'est similaire à Canal+: en (très) gros il y a des contenus gratuits dont le monde peut disposer (à condition de payer sa redevance), mais il y a des contenus payants, qui permettent de financer le contenu gratuit. C'est tout à fait légitime.
Modifié par Gilles (16 Jul 2009 - 09:25)
Beaucoup pensent, à juste titre ou non, que l'accès au savoir, à l'information et à la culture ne devrait pas être réservé à une communauté et/ou statut social.
Chacun devrait avoir ce droit.

Prenons un exemple, le dictionnaire de la langue française. On est tous d'accord que le contenu est une chose de bien national. Et pourtant on le paye. On paye forcément les frais de production et de diffusion, choses, qui avec la révolution numérique patente, n'auront plus lieu d'être.
Reste à rémunérer le temps passé au tri, au choix des mots et aux définitions car il faut le savoir un petit Larousse ou un petit Robert ne sont qu'un condensé (1/8 du véritable dictionnaire de la langue française).
Alors si l'on est reconnaissant de ce temps passé, on ne comprend pas pourquoi l'on devrait payer pour accéder aux sources de notre langue maternelle.

Alors oui, il faut bien que les gens vivent, tout travail mérite salaire. Et c'est bien là le gros du dilemme.
Tout gratuit et les auteurs meurent.
Tout payant et les fossés entre riches et pauvres s'agrandissent faisant place à un élitisme certain.

C'est dans cet esprit que certains artistes ont proposé leurs travaux gratuitement avec une option de paiement. Le paiement n'est plus un dû mais un gage de reconnaissance.

Laissant donc ceux qui le peuvent et veulent à payer les auteurs... mais là encore les riches diront que c'est injuste qu'ils soient les seuls à débourser mais je ne suis pas convaincu que les gens dans le besoin soit pingre. Il a été reconnu que l'homme même pauvre (voir surtout les pauvres en fait) sont généreux.

Je pense que ce qui anime les pirates c'est plutôt le dégoût du coût de cet accès à la culture que de vouloir le tout gratuit.
Hello,

Gilles a écrit :


Euh... Je me suis opposé à cette loi, mais vraiment pas avec ces arrière-pensées. Merci de ne pas généraliser Smiley cligne :

Oui, bien sûre, il y a toujours des exceptions, ... mais que l'on ne peut pas généraliser non-plus. Tu parle comme ça, parce que tu fais partie des personnes sensibilisées ou qui se sont posé des questions d'une manière ou d'une autre. Mais si tout le monde avait cette démarche, il n'y aurait tout simplement jamais de crise humaine ni sociale... et la réalité montre tout le contre (sans en dire trop, pour ne pas virer vers un sujet inaproprié à ce site douçâtre).

Gilles a écrit :
dans le cadre de mon métier, ce que je mets sur Internet est certes la plupart du temps mis à disposition en CC, mais je vends aussi des trucs [...] mais il y a des contenus payants, qui permettent de financer le contenu gratuit. C'est tout à fait légitime.

Tu as trouvé un mode de paiement en ligne qui te convient ? (moi toujours pas)

Je cale sur le problème de PayPal qui n'accepte pas les cartes de paiement basique (ce qui est discriminatoire)

KnS a écrit :
Beaucoup pensent, à juste titre ou non, que l'accès au savoir, à l'information et à la culture ne devrait pas être réservé à une communauté et/ou statut social.
Chacun devrait avoir ce droit.

Plutôt oui, mais à condition que ce ne soit pas un faux droit, que ce ne soit pas un droit qui finisse en blague. Reconnaître l'accès à certains pans de la culture sans reconnaître de droit tout court, justement parce que reconnaitre partiellement le premier droit n'angage à rien, ça ne va pas loin non-plus (Ex. pense par exemple aux personnes qui pourront faire toutes les études qu'elles pourront, mais à qui on n'accordera jamais le droit d'être balayeur par exemple). Ce ne sont pas les droits isolés coupé de tout qui sont importants, mais les droits effectifs et leur impact dans la vie quotidienne. À quoi cela sert-il d'autoriser une personne à apprendre 10 langues, si c'est pour la traiter en illétré.

Et justement, les deux sont liés, puisque dans le cas de la culture actuelle, on prétend vouloir la culture pour tout le monde, mais en même temps, en reniant d'attribuer la valeur qu'elle apporte aux personnes qui l'apporte (l'artiste est un peu ici celui qui parle 10 langues et que l'on traite comme illétré).

KnS a écrit :
Prenons un exemple, le dictionnaire de la langue française. On est tous d'accord que le contenu est une chose de bien national. Et pourtant on le paye. On paye forcément les frais de production et de diffusion, choses, qui avec la révolution numérique patente, n'auront plus lieu d'être.

Premier point : « révolution numérique »

KnS a écrit :
Reste à rémunérer le temps passé au tri, au choix des mots et aux définitions car il faut le savoir un petit Larousse ou un petit Robert ne sont qu'un condensé (1/8 du véritable dictionnaire de la langue française).

Deuxième point : « la mise en oeuvre »

KnS a écrit :
Alors si l'on est reconnaissant de ce temps passé, on ne comprend pas pourquoi l'on devrait payer pour accéder aux sources de notre langue maternelle.

Et là, je ne comprend plus .... « si l'on est reconnaissant de ce temps passé, on ne comprend pas pourquoi l'on devrait payer pour accéder » ? N'est-ce pas paradoxal ?

Pour ce qui est de ce point précis d'ailleur, il existe un dictionnaire qui est dans le domaine publique et qui a été numérisé : Le Littré. Alors évidement, certaines personnes vont retorqué qu'il est vieux, qu'il date de 1800; mais il fait partie de ces base minimum, avec lesquelles on peut toujours faire quelque chose.


KnS a écrit :
Alors oui, il faut bien que les gens vivent, tout travail mérite salaire. Et c'est bien là le gros du dilemme.
Tout gratuit et les auteurs meurent.

Justement, sur ce point, cette démarche aussi un impact négatif : si les internautes se font forcé la main à acheté quelque chose qu'il ne consome pas, première c'est du vol, deuxièmement, ce vol aura un impact sur leur capacité à acheter ce qu'il aurait éventuellement eu la démarche d'acheté, et troisièmement, ça va inspirer un dégout qui va les rendre étanches à toutes pédagogie sur la question (en plus d'en mettre quelques un en péril, vu que depuis quelques années, l'accès à internet n'est plus réservé au priviliégiés).

KnS a écrit :
Tout payant et les fossés entre riches et pauvres s'agrandissent faisant place à un élitisme certain.

Le prix n'est qu'une face caché : quand un prix trop élevé pour être accessible est fixé à un élément de la culture, cela signifie tout simplement, que même si une personne qui n'avait théoriquement pas les moyens d'y accéder, parvient à y accéder, le cas sera renié (voir le précédent exemple imagé de la personne qui parle 10 langues mais que l'on traite en illétré).

Cette question que tu met en avant, ne peut pas être réduite aux cout d'accès, elle est une question de droit et de société.... le cout n'étant qu'un signe de la chose, et pas la chose elle même. Je veux dire par là, que imposer à certaines personnes qu'elles fournissent des choses gratuitement, n'enrichira (au sens large) l'autre qui veut en profiter en rien si ça n'est pas accompagné d'une démarche de reconnaissance (car problème de droit et de société avant tout) mais mettra en plus l'autre sur la paille. Et au final, tout le monde se coule.

KnS a écrit :
C'est dans cet esprit que certains artistes ont proposé leurs travaux gratuitement avec une option de paiement. Le paiement n'est plus un dû mais un gage de reconnaissance.

Comme la forme initial du shareware ? « on paie si on trouve que ça en vaut la peine ». 15 ans aprés la création du shareware, le bilan et que personne ne versait le moindre centimes, et finalemetn le shareware à été obligé de changé de forme, pour devenir « essai bridé et limité dans le temps »

Si cette solution fonctionnait, ça se saurait.


KnS a écrit :
Laissant donc ceux qui le peuvent et veulent à payer les auteurs... mais là encore les riches diront que c'est injuste qu'ils soient les seuls à débourser mais je ne suis pas convaincu que les gens dans le besoin soit pingre. Il a été reconnu que l'homme même pauvre (voir surtout les pauvres en fait) sont généreux.

Comme tu le dis, les plus radins sont les plus riches. Mais en même temps, tu parle de l'espace sociale traditionel. Le net, c'est un peu pour certain(e)s comme avec la voiture. On dit souvent qu'une fois les gens montés dans leur voiture, ils changent de comportement. Là c'est pareil, le bon sens que tout le mondre trouverait évident dans l'espace sociale traditionel, disparait comme par enchantement dés que l'on est sur le net. Ainsi, voler un CD à la FNAC, c'est un vol, mais volé un CD sur internet, ça n'est plus un vol Smiley sweatdrop

Le problème n'est pas une question de prix souvent, mais le simple fait qu'il y ait un cout, aussi minimul soit-il. Comme je le dis souvent, même si un chose XYZ ne coutait que 1 cents, l'internaute moyen trouverait que c'est trop chèr. Parce que ce dont il se plaind, n'est pas que c'est trop chèr, mais que de la seule idée qu'une contribution aussi minimum et dérisoire soit-elle puisse être demandé (j'ai assez abordé le sujet sur des forums généraux pour en savoir quelque chose). L'argument universel qui revient invariablement se résume comme suit : « on m'a vendu internet en me promettant que tout y est gratuit, on m'a assuré que l'on me donnerait tout grauitement ». Et quand on demande qui a promis quoi en angageant qui, bien évidement, les réponse sont confuse.

Il faut dire que sur ce point, les FAI y sont un peu pour quelque chose, en faisant « le cadeau » de vendre aux internautes des services « grauits », bien entendu fourni par d'autres et auquel ils ne contribuent nullement (les FAIs). Alors cette attitude de leur part de mettre en place un achat forcé et dans ce contexte est un abus. Ils pigeonnent à la fois les internautes et les acteurs du web.

KnS a écrit :
Je pense que ce qui anime les pirates c'est plutôt le dégoût du coût de cet accès à la culture que de vouloir le tout gratuit.

Non, absoluement pas : la seule idée de reconnaitre la moindre rétribution. Prend le plus gros maniaque de firefox, il te dira toujours paradoxalement qu'il ne paierait par exemple pas le moindre cents pour ça (paradoxal, quand on voit la valeur qu'il dit y accorder). Avec la musique en ligne, c'est pareil... et pas seulement la musique.
Modifié par hibou57 (16 Jul 2009 - 14:08)
Tu vas tellement loin dans tes réflexions que ça me paraît absurde de commencer par cette fameuse taxe globale.

Au moins c'est une taxe qui t'apporte potentiellement quelque chose. Pas comme celle sur les supports numériques qui supposait donc que tu étais un pirate, que c'était pour rembourser les ayant droits mais qui ne te donnait toujours pas le droit de télécharger gratuitement.

C'est juste pour le bien global, on fait pas dans le détail.

Je paye des impôts et je cotise pourtant je n'ai jamais été au chômage et je ne suis que très rarement malade mais je serais bien content quand j'en aurais besoin. Je paye pour moi et pour les autres aussi.

Je payerai la taxe, que je télécharge ou non, et je serai bien content que ça fasse pas un trou dans mon budget quand je voudrais écouter un album ou voir un film.

Certes les exemples sont différents au sens où la culture n'est pas vraiment un besoin primaire mais le principe est le même et c'est à mon avis la meilleure solution pour sauver les artistes parce qu'on arrêtera JAMAIS le piratage.

Et ta vision des choses n'est pas parole d'évangile tout comme la mienne. Je pense qu'il est du devoir des politiciens de trouver le juste milieu. Et pour ma part c'est la solution la plus adaptée à la situation.

Après si t'as une théorie, je suis preneur, mais ça aura beau te choquer cette taxe, je vois pas comment faire autrement.
Rien n'est immuable et tout ça doit changer pour palier au manque et s'adapter au marché.
HADOPI c'est du flan, faudra trouver autre chose pour la pédagogie et maintenant il reste quoi à part une taxe ou une licence globale ?
Rapidement sur les généralités concernant les pirates, il y a des radins mais il y a aussi des gens qui seraient prêts à donner un peu aux artistes (et je dis bien aux artistes, pas aux majors ou je ne sais quelle entreprise inutile qui se fait de l'argent sur le dos de la culture, des artistes et des consommateurs).

Ensuite je pense que le problème de la rémunération des artistes est en fait un problème plus large qui ne concerne pas uniquement les artistes mais tous ceux qui enrichissent le bien commun par des œuvres de l'esprit. En effet pourquoi un artiste serait payé mais pas quelqu'un qui participe à un ou des wikis (notamment tous les wikis gérés par WikiMedia) ou un développeur qui écrit du logiciel libre ?

Si on souhaite «que l'accès au savoir, à l'information et à la culture ne [soit pas réservé] à une communauté et/ou statut social» alors il y a plusieurs solutions:
- soit c'est l'État qui s'en occupe car c'est son rôle de répartir équitablement les couts, par l'impôt, entre les citoyens
-> prenant en compte l'efficacité légendaire de nos administrations et étant un opposant au «il suffit de faire une nouvelle loi» je ne suis pas vraiment pour cette solution
- soit on construit un système auto-géré en comptant sur la générosité du consommateur
-> une plate-forme unique gérée par une association à but non-lucratif distribuant du contenu sans DRM dans différents formats et offrant la possibilité de donner une petite somme d'argent par un simple clic ainsi que celle de savoir combien a déjà été donné à l'artiste en question serait envisageable, interfacer l'action de don avec les réseaux sociaux de façon par exemple à publier une notification sur son profil Facebook pour chaque don serait une expérimentation très intéressante de laquelle on pourrait tirer quelques études sociologiques je pense
- soit on ne fait rien et les gens continuent de télécharger
-> étant donné que seules les superstars vivent de leurs œuvres ça ne changerait probablement pas grand chose pour la culture dans sa globalité si plus personne n'achetais de disques …

Pour finir deux petits liens intéressants:
- 30 ans de lutte contre le piratage en vidéo !
- Les critiques et les amendements de Lionel Tardy (UMP) contre Hadopi 2
Remarque préalable : je poste ce sur fil déjà ouvert, pour ne pas en ouvrir un nouveau, et parce que l'article que je vous invite à lire (deux en fait), peut être vue comme un autre point de vue sur ce fil.

Un article au sujet de l'économie numérique : Numérique en Europe : Un potentiel pour les digital natives
Article complété par un autre (auquel lie le premier) : Détruire les mythes : aucun impact de l'ebook sur le papier

On remarquera l'usage d'une expression interessante dans le titre de l'article : les « digital natives ». Lisez l'article, et vous comprendrez mieux l'importance de ce terme.

Rapidement pour résumer... l'article parle de l'économie numérique et des craintes qu'ont les éditeurs de livres à passer à l'économie, échaudés qu'ils se sentent par les déboires du cinéma et de la musique dans ce même domaine (celui de l'économie à support numérique).

Il y est dit que la vente d'e-book, n'aurait pas de mauvaises conscéquences sur la vente de livres papier, et que les éditeurs pourraient s'y retrouver, à condition d'élargir leurs offres et notament, en proposant des tarifs plus interessants, comme seraient en droit de l'attendre les clients potentiels, et que ces mêmes clients potentiels, n'investiront pas dans un lecteur portable d'e-book, avant que de telles offres n'existent.

Autant je râle sévèrement en disant qu'il est impossible pour les artistes musicaux de vivre en se faisant télécharger leurs oeuvres gratuitement, autant sur ce coup je suis entièrement d'accord.

Les prix des e-books, je m'y suis penché, car cela m'interesse. Malheureusement, ils sont à peine 10% moins chèrs que leurs homologues papier en moyenne, voir au même prix (les constatations sont les même avec les journaux et les magazines), quand encore, comme le dit si bien l'article, ils ne sont pas verouillés par DRM (DRM qui ont probablement pour effet d'empêcher de les lire sur le lecteur de son choix).

Finalement, tout cela est plutôt de bonnes augure, et j'espère que les acteurs du domaine vont se reveiller comme les y invite cette article, qu'on verra enfin des lecteurs d'e-book portables au format livre classque enfin à des prix abordables (combien de fois je n'ai pas lu des livres electroniques, comme certains wiki-book par exemple, parce que cela m'épuise de les lire sur un pc, même portable), et que des prix interessants seront pratiqués pour les livres numériques (le contenu, pas les lecteures cette fois-ci), parce si c'est pour acheter un lecteur et économiser à peine 10% ou même 0% sur le prix des contenus, le bilan, c'est une perte sèche.

Reste à espérer que le préalable supposé, à savoir que la mise sous forme electronique des livres et magazine, ne va pas amener à l'exigence de gratuité absolue comme avec la musique et le cinéma ou le logiciel, sera effectivement vérifié.

Au passage : y at-il des gens ici qui possèdent un lecteur portable d'e-book ? (je ne parle pas d'un pc portable, mais un vrai lecteur pas plus gros qu'un livre, et qu'on peut emener partout avec soi et qui ne pèse pas 3K)

Avec un peu de chance, ce sera quelques niches ouvertes aux sans emploies (d'autant que sur le net, pas d'emploie au faciès).
Modifié par hibou57 (07 Aug 2009 - 13:17)
@hibou57 : Selon des rumeurs plutôt persistantes, Apple serait en train de plancher sur un Tablet PC dont la valeur ajoutée la plus mise en avant serait la fonction ebook.

Je pense que si ça se fait et que ça explose comme l'iPod a pu explosé, tu verras bientôt ce marché se développer qu'il le veuille ou non.
On va vers le tout numérique et c'est clair que les livres vont y passer aussi, maintenant le lecteur moyen n'a pas forcément la même facilité d'appréhension du tout numérique que les acheteurs de CD/DVD (plus jeunes en moyenne à mon avis).

C'est juste une question de temps.

Plus en réponse avec ton post, je pense que si les ebooks étaient moins chers, même s'ils ne baissaient que de 10% le prix des livres achetés ainsi, ce serait déjà plus intéressant.
Bien sûr, les DRM sont à oublier. Je ne comprends pas l'intérêt qu'ils ont à foutre des DRM partout vu qu'ils ne gênent personne au final.
Modifié par Skoua (07 Aug 2009 - 16:05)
Skoua a écrit :
On va vers le tout numérique et c'est clair que les livres vont y passer aussi

Berk...
Au risque de passer pour un vieux con rétrograde (hein ? qui a dit encore ? Smiley rolleyes ), j'espère qu'il y aura toujours des vrais livres en vrai papier Smiley ohwell
Ericf a écrit :

Berk...
Au risque de passer pour un vieux con rétrograde (hein ? qui a dit encore ? Smiley rolleyes ), j'espère qu'il y aura toujours des vrais livres en vrai papier Smiley ohwell



Je suis d'accord, passer au tout numérique c'est bien mais que les contenus en papier restent disponibles et surtout pas plus chers que les contenus numériques...
Ericf a écrit :
j'espère qu'il y aura toujours des vrais livres en vrai papier Smiley ohwell

C'est vrai, c'est tellement lourd et anti-ergonomique ces machins, ce serait dommage de s'en priver.
(</avocat du diable>)
Skoua a écrit :

On va vers le tout numérique et c'est clair que les livres vont y passer aussi, maintenant le lecteur moyen n'a pas forcément la même facilité d'appréhension du tout numérique que les acheteurs de CD/DVD (plus jeunes en moyenne à mon avis).

D'aprés le deuxième document, ce n'est justement pas le cas. L'étude a montré que l'âge n'a pas d'impact.

Ericf a écrit :

Berk...
Au risque de passer pour un vieux con rétrograde (hein ? qui a dit encore ? Smiley rolleyes ), j'espère qu'il y aura toujours des vrais livres en vrai papier Smiley ohwell

Oui, bien sûr, et le premier document parle bien de la cohabitation des deux (le deuxième également en parle)

N-J a écrit :



Je suis d'accord, passer au tout numérique c'est bien mais que les contenus en papier restent disponibles et surtout pas plus chers que les contenus numériques...

Même réponse que précédement, mais au sujet de « pas plus chers que les contenus numériques ». Ce n'est pas cohérent : les contenu numérique ont vocation, si tous se passe bien, à être moins chèr que les contenus papier.

D'ailleur si on te demandais te diffuser des livres, comment t'y prendrais tu pour leur donner le même prix, sachant que la distribution est plus onéreuses avec le papier (je ne parle pas de réduire le coup des oeuvres et créations à leur cout de distribution, erreur trop souvent faite, mais c'est pour te faire voir la raison)






Pour en revenir à la question de « papier vs numérique » :

Les documents n'ont pas tous la même valeur et le même usage, ni le même cycle de vie.

Un journal, ou peut ne pas le garder, ou n'en conserver que quelque articles.

Dans certains domaines (et même de plus en plus de domaines), on a à faire à des quantités de documents non-négligeables. Ces documents là, ne sont pas appréhendés de la même manière qu'un roman.

De même que certaines choses sont tellement importantes qu'elles sont parfois jusqu'à gravées dans la pierre, le papier sera encore le support privilégié de certaines choses fondamentales (qui pourront exister en numérique dans le même temps)

Le cas des références : en papier, elles sont chèrs (car volumineuses, et de plus, plusieurs références sont souvent nécéssaires), sur pc, elle sont épuisantes à lire. Le livre electronique serait idéal pour ces documents.

Le cas du journal : il est souvent destiné à être jeté, et il est souvent lu dans des condition qui rende sont support difficilement maniable. Le livre electronique est bien adapté pour le journal, surtout s'il permet de conserver certains articles.

Le cas des romans, poésie, etc : tout dépend de la quantité. Un critique littéraire qui brasse beaucoup de romans, préférera peut-être les avoir sous forme electronique.

Rien n'est fiable à 100%, et si par exemple, pas d'electricité, alors pas d'e-book. Ne serait-ce que pour cette raison, certaines personnes auront à coeur de préserver certains écrits de grandes valeur philosophique ou humaine, sous forme papier également... justement pour les préserver.

Ce que j'en attend personnellement, c'est que l'on puisse y laisser des notes (on pouvait le faire avec les fichiers HLP de Windows 95, mais cette fonctionalité là n'existe plus avec les fichiers CHM de Windows XP, j'aimerais qu'elle revienne dans les e-book). Que l'on puisse lier les documents entre eux et que les annotations puissent contenir des liens vers des documents ou des liens locaux à l'intérieurs des documents (ce qui exclus le PDF). Des formats qui permettent de faire des recherche aisées (formats sémantiques, qui permettraient d'ailleurs aussi d'uniformiser les présentations quand cela sera souhaité).

... et ensuite, que ce soit une occasion de reprendre les choses depuis le début et de ne pas refaire l'erreur de confondre la valeur d'une chose avec son cout de distribution (erreur qui ressemble à celle faite avec les agriculteurs par exemple, et dont on voit les dégats, donc pas seulement sur le net)
Modifié par hibou57 (09 Aug 2009 - 14:02)
Curieux cet article, il doit être buggé ... enfin, illisible. IL y a des caractères bizarres partout et spécialement en plein milieu des mots. Le caractère en question répond au doux nom de "trait d'union virtuel", je sais pas ce que c'est.
QuentinC a écrit :
Curieux cet article, il doit être buggé ... enfin, illisible. IL y a des caractères bizarres partout et spécialement en plein milieu des mots. Le caractère en question répond au doux nom de "trait d'union virtuel", je sais pas ce que c'est.

En effet il y a plein de «& shy ;­» (sans les espaces bien sûr) en plein milieu des mots. Smiley eek Visiblement c'est un caractère qui n'a pas de rendu visuel. Je me demande l'intérêt de la chose, une feinte anti-référencement ?
Modifié par Changaco (14 Aug 2009 - 08:09)
salut,

ben j'avais pas fait gaffe non plus et je ne connaissais pas !! Smiley confus
Apparemment ce sont des "césure optionnelles" .

QuentinC a écrit :

Curieux cet article, il doit être buggé ... enfin, illisible. IL y a des caractères bizarres partout et spécialement en plein milieu des mots. Le caractère en question répond au doux nom de "trait d'union virtuel", je sais pas ce que c'est.


Je ne me suis aperçu de ce caractère qu'en ouvrant le code source ... pas de problème "particulier" sous FF 3 Mandriva)
il rend le site inaccessible avec certain navigateur ?

++

Edit :
a écrit :

Soft hyphens are vital for text that must be displayed on a tiny screen or in a narrow frame ... Smiley langue

page de test ...mais je deviens total hors sujet !! Smiley rolleyes
Modifié par kzone (14 Aug 2009 - 11:45)
Pages :