Je dirais, ça peu l'être, mais il faut pas juste être un bon graphiste, et bon programmeur, il faut aussi être doué pour les affaires! Chose à ne pas perdre de vu quand on vient d'un école de graphisme ou design ou on est pas trop formé au relationnel/prise de rendez-vous/contrat/factures... On apprend pas si facilement à être un comercial collant et à justifier les gonflages de factures...
C'est pour ça que s'associer avec un gestionnaire/commercial, c'est peut-être un bon plan. Je ne l'ai pas fais dés le début mais j'y pense de plus en plus.
Modifié par matmat (15 Apr 2007 - 21:27)
C'est pour ça que s'associer avec un gestionnaire/commercial, c'est peut-être un bon plan. Je ne l'ai pas fais dés le début mais j'y pense de plus en plus.
Modifié par matmat (15 Apr 2007 - 21:27)
Personnellement, j'ai choisi une autre voie, celle de la SARL, dans les mois à venir.
En tant qu'indépendant, on a tendance à casser les prix pour avoir des clients, et ça peut vite devenir difficile de s'y retrouver financièrement. Avec un(e) associé(e), aux compétences similaires ou complémentaires, ça devient plus gérable, l'un pouvant soutenir (ou engueuler
) l'autre quand c'est nécessaire.
En tant qu'indépendant, on a tendance à casser les prix pour avoir des clients, et ça peut vite devenir difficile de s'y retrouver financièrement. Avec un(e) associé(e), aux compétences similaires ou complémentaires, ça devient plus gérable, l'un pouvant soutenir (ou engueuler

Merci pour ces premières réactions.
Je suis tout à fait d'accord avec vous, surtout concernant la partie financière mais également commerciale (l'un de va pas tellement sans l'autre à vrai dire !).
Oui j'y ai pensé mais déjà il faut connaitre quelqu'un prêt a faire les même sacrifices que vous et de deux être sur de faire entrer suffisamment d'argent pour 2, déjà que pour une personne cela n'est pas chose aisé ! Quoique je pense qu'a 2 les affaires peuvent prendre une autre ampleur et donc compenser la difficulté de l'individualité !
Je débute a peine mon activité et pensait me tourner vers la micro entreprise (administration facilité) mais j'entends de plus en plus de personne dire que financièrement parlant il est plus judicieux d'avoir recours a une EURL (ou SARL dans le cas de plusieurs associés) quite a avoir un peu plus de paperasse.
Qu'en pensez vous ?
Qui a dit que j'avais beaucoup d'intérogation ?
Je suis tout à fait d'accord avec vous, surtout concernant la partie financière mais également commerciale (l'un de va pas tellement sans l'autre à vrai dire !).
Lanza a écrit :
Avec un(e) associé(e), aux compétences similaires ou complémentaires, ça devient plus gérable, l'un pouvant soutenir (ou engueuler lol ) l'autre quand c'est nécessaire.
Oui j'y ai pensé mais déjà il faut connaitre quelqu'un prêt a faire les même sacrifices que vous et de deux être sur de faire entrer suffisamment d'argent pour 2, déjà que pour une personne cela n'est pas chose aisé ! Quoique je pense qu'a 2 les affaires peuvent prendre une autre ampleur et donc compenser la difficulté de l'individualité !
Lanza a écrit :
Personnellement, j'ai choisi une autre voie, celle de la SARL, dans les mois à venir.
Je débute a peine mon activité et pensait me tourner vers la micro entreprise (administration facilité) mais j'entends de plus en plus de personne dire que financièrement parlant il est plus judicieux d'avoir recours a une EURL (ou SARL dans le cas de plusieurs associés) quite a avoir un peu plus de paperasse.
Qu'en pensez vous ?
Qui a dit que j'avais beaucoup d'intérogation ?

EI: tu es responsable sur tes biens personnels jusqu'au dernier centime de tes dettes. *Gloups*
EURL/SARL: tu n'engages que le capital de ta société. Si tu peux éviter la case 'prêt bancaire que ta banque elle récupète ta maison si tu rembourses pas' pour préférer "merci P'pa, merci M'man" et que tu évites la faillite frauduleuse (la justice te ratera pas, et heureusement pour tes créanciers ...), tu dormiras plus sereinement
Pour la SARL, il faut au moins 2 actionnaires mais le 2ème (3ème, etc) peut être quelqu'un qui ne travaillera pas pour ta boîte, il sera juste actionnaire (famille, ami, etc).
Y a plein de variantes selon les parts de capital respectives: tu seras TS ou TNS (Travailleur Non-Salarié) mais pour ces détails il vaut mieux te rapprocher de ta CCI et de son CFE.
EURL/SARL: tu n'engages que le capital de ta société. Si tu peux éviter la case 'prêt bancaire que ta banque elle récupète ta maison si tu rembourses pas' pour préférer "merci P'pa, merci M'man" et que tu évites la faillite frauduleuse (la justice te ratera pas, et heureusement pour tes créanciers ...), tu dormiras plus sereinement

Pour la SARL, il faut au moins 2 actionnaires mais le 2ème (3ème, etc) peut être quelqu'un qui ne travaillera pas pour ta boîte, il sera juste actionnaire (famille, ami, etc).
Y a plein de variantes selon les parts de capital respectives: tu seras TS ou TNS (Travailleur Non-Salarié) mais pour ces détails il vaut mieux te rapprocher de ta CCI et de son CFE.
Felipe a écrit :
[...]
Y a plein de variantes selon les parts de capital respectives: tu seras TS ou TNS (Travailleur Non-Salarié) mais pour ces détails il vaut mieux te rapprocher de ta CCI et de son CFE.
Il y a aussi la SCOP (Société Coopérative Ouvrière de Production) qui est une SARL ou SA (mais là faut être 7) un peu spéciale, où les actionnaires sont salariés (enfin 51% du capital doit être détenu par les salariés) et où 1 part du capital = 1 voix quel que soit le montant apporté.
Une autre option, c'est de commencer sans statut! Le probléme c'est qu'en dessous d'un certain volume d'activitée tu prends des risques en creant une société (a moins d'obtenir les exonérations de charges, et encore...). Et légalement tu as le droit de facturer des services à ton nom propre sans statut particulier en dessus d'un certain montant annuel. Si tes premiéres réalisations sont des amis ou des conaissances tu peux commencer de maniére "informelle" et attendre d'avoir un petit porfolio et plus de contact pour te jetter à l'eau.
Modifié par matmat (16 Apr 2007 - 23:50)
Modifié par matmat (16 Apr 2007 - 23:50)
Felipe a écrit :
EURL/SARL: tu n'engages que le capital de ta société...
Attention toutefois à créer la société avec un capital sérieux.
Il est possible depuis quelques temps de créer une société avec 1 euro de capital.
Mais en cas de faillite, si il y a des dettes et en fonction de votre activité, il peut être jugé que le capital initial de la société était irréaliste et donc le ou les investisseurs peuvent être tenus responsables à titre personnel, c'est à dire sur leurs biens propres.
Sachant qu'à la constitution de la société, vous n'êtes tenus à déposer que 20% du capital, ne jamais hésiter à gonfler votre capital même si vos moyens sont modestes.
Vous avez ensuite 3 ou 5 ans (là je ne sais plus avec certitude) pour bloquer le reste du capital.
Modifié par AymericJ (17 Apr 2007 - 11:09)
matmat a écrit :
Une autre option, c'est de commencer sans statut! Le probléme c'est qu'en dessous d'un certain volume d'activitée tu prends des risques en creant une société (a moins d'obtenir les exonérations de charges, et encore...). Et légalement tu as le droit de facturer des services à ton nom propre sans statut particulier en dessus d'un certain montant annuel. Si tes premiéres réalisations sont des amis ou des conaissances tu peux commencer de maniére "informelle" et attendre d'avoir un petit porfolio et plus de contact pour te jetter à l'eau.
Mmh? Tu es en train de parler de travail "dissimulé" (j'appelle ça au black ou au noir, m'enfin ...) et je serais curieux de lire un texte officiel ou une "Note bleue" (la newsletter des impôts) qui affirme noir sur blanc que ce que tu décris est autorisé en France

En attendant, et là je parle en tant que modo, Alsacreations.com exige qu'il ne soit pas posté de messages contraires à la loi sur le Forum (Charte) donc merci de ne pas aller plus loin sur ce sujet

Felipe
Oula je lève la polémique !
Concernant le portage salariale, avez vous des sociétés à me proposer que vous savez sérieuses et pas trop chère ?
Car sur le net on en trouve une floppé et faire son choix comme ca a première vu n'est pas chose aisé !
Sinon a faire un choix entre portage salariale et déclaration à l'URSSAF en micro-entreprise, quel statut vous semble le moins couteux ?

Concernant le portage salariale, avez vous des sociétés à me proposer que vous savez sérieuses et pas trop chère ?
Car sur le net on en trouve une floppé et faire son choix comme ca a première vu n'est pas chose aisé !

Sinon a faire un choix entre portage salariale et déclaration à l'URSSAF en micro-entreprise, quel statut vous semble le moins couteux ?
matmat doit vouloir parler de la possibilité de tout à chacun de pouvoir "facturer" un bien ou un service.
Si on pose la question à l'URSAF, ils n'ont qu'une seule réponse : créez votre société et bla bla.
Si on pose la question aux impots, ils vous diront que toute personne est autorisée à se faire payer un "travail", on ne parle pas ici de facture car les particuliers n'ont pas le droit d'émettre de "factures" au sens propre du terme, par contre on peut éditer un document "faisant office de facture".
Il faut ensuite déclarer ces revenus annexes lors de sa déclaration d'impots.
Il s'agit ici d'une tolérance et n'est autorisé que jusqu'à un certain montant annuel de revenu. Au dessus de ce montant, cette activité risque fort d'être reclassée par les impôts avec obligation de création d'entreprise et paiement de charges rétroactif etc etc etc...
Je le redis, c'est une tolérance.
Le fait qu'un particulier ne puisse pas "facturer" un travail est une légende urbaine colportée par toutes les communautés d'indépendants/entrepreneurs, vous vous en doutez, ça les arrange bien.
Si on pose la question à l'URSAF, ils n'ont qu'une seule réponse : créez votre société et bla bla.
Si on pose la question aux impots, ils vous diront que toute personne est autorisée à se faire payer un "travail", on ne parle pas ici de facture car les particuliers n'ont pas le droit d'émettre de "factures" au sens propre du terme, par contre on peut éditer un document "faisant office de facture".
Il faut ensuite déclarer ces revenus annexes lors de sa déclaration d'impots.
Il s'agit ici d'une tolérance et n'est autorisé que jusqu'à un certain montant annuel de revenu. Au dessus de ce montant, cette activité risque fort d'être reclassée par les impôts avec obligation de création d'entreprise et paiement de charges rétroactif etc etc etc...
Je le redis, c'est une tolérance.
Le fait qu'un particulier ne puisse pas "facturer" un travail est une légende urbaine colportée par toutes les communautés d'indépendants/entrepreneurs, vous vous en doutez, ça les arrange bien.
Dans le même genre que le portage salarial, les Coopératives d'Activité et d'Emploi (CAE) :
http://www.cooperer.coop/
(Oui, j'aime les coopératives
)
Modifié par Lanza (17 Apr 2007 - 15:24)
http://www.cooperer.coop/
(Oui, j'aime les coopératives

Modifié par Lanza (17 Apr 2007 - 15:24)
AymericJ a écrit :
Il s'agit ici d'une tolérance et n'est autorisé que jusqu'à un certain montant annuel de revenu. Au dessus de ce montant, cette activité risque fort d'être reclassée par les impôts avec obligation de création d'entreprise et paiement de charges rétroactif etc etc etc...
Je le redis, c'est une tolérance.
Non c'est un mythe.
Légalement, en France, il n'existe aucune tolérance de ce type.
Aucun Service des Impots ne pourra cautionner ce genre de propos.
Bien entendu, il y'a un seuil en-dessous duquel un inspecteur du fisc ne va pas se déplacer pour vérifier (cela coûterait trop cher), mais en aucun cas cela est légal ni toléré.
Salut,
moi je fais parti d'une SARL SCOP, et contrairement à ce que dit Lanza, on ne peut être que deux associés.
Nous, nous sommes trois associés-salariés. Nous avons respectivement apporté 33% au capital, chacun d'entre nous dispose d'une voix. Dans la réalité, on ne se réunit pas en assemblée à chaque décision. Mais, nous vivons cette expérience de façon égalitaire.
Il faut néanmoins élire un "gérant" qui dispose de tous pouvoirs et qui représente l'entreprise.
Les entreprises de l'économie sociale sont assez facilement exonérées de charges pendant un an grâce à l'ADIE ('aide au développement et à l'initiative économique') et propose un prêt à taux 0% (le prêt des pauvres).
L'ADIE fait partie de la maison de la création et de la transmission d'entreprises et est beaucoup plus accessible que les CCI quand c'est le premier montage de boite.
A noter qu'il n'est pas forcément très intéressant d'etre exonéré de charges la 1ere année parce que généralement, on perd de l'argent au 1er exercice, l'exonération se révèle donc peu intéressante.
L'union des SCOP met en place progresssivement des structures de "cocooning" qui héberge juridiquement la jeune pousse en prêtant un compte bancaire et un numéro de SIRET afin de démarrer la boite contre un pourcentage, cette fois raisonnable.
Au bout d'un an, si la jeune pousse est prometteuse, on peut lancer la véritable création et du coup bénéficier de l'exonération, et là ca devient vraiment intéressant.
C'est intéressant de monter une SCOP parce qu'on s'aperçoit, que meme en tant qu'indépendant, c'est très difficile de monter une entreprise seul en france, les aspects juridiques prennent un temps fou, à cela il faut rajouter le développement commercial et puis le plus important, le produit.
A mon humble avis, il faut au moins être deux (très motivés) pour lancer une activité en France.
moi je fais parti d'une SARL SCOP, et contrairement à ce que dit Lanza, on ne peut être que deux associés.
Nous, nous sommes trois associés-salariés. Nous avons respectivement apporté 33% au capital, chacun d'entre nous dispose d'une voix. Dans la réalité, on ne se réunit pas en assemblée à chaque décision. Mais, nous vivons cette expérience de façon égalitaire.
Il faut néanmoins élire un "gérant" qui dispose de tous pouvoirs et qui représente l'entreprise.
Les entreprises de l'économie sociale sont assez facilement exonérées de charges pendant un an grâce à l'ADIE ('aide au développement et à l'initiative économique') et propose un prêt à taux 0% (le prêt des pauvres).
L'ADIE fait partie de la maison de la création et de la transmission d'entreprises et est beaucoup plus accessible que les CCI quand c'est le premier montage de boite.
A noter qu'il n'est pas forcément très intéressant d'etre exonéré de charges la 1ere année parce que généralement, on perd de l'argent au 1er exercice, l'exonération se révèle donc peu intéressante.
L'union des SCOP met en place progresssivement des structures de "cocooning" qui héberge juridiquement la jeune pousse en prêtant un compte bancaire et un numéro de SIRET afin de démarrer la boite contre un pourcentage, cette fois raisonnable.
Au bout d'un an, si la jeune pousse est prometteuse, on peut lancer la véritable création et du coup bénéficier de l'exonération, et là ca devient vraiment intéressant.
C'est intéressant de monter une SCOP parce qu'on s'aperçoit, que meme en tant qu'indépendant, c'est très difficile de monter une entreprise seul en france, les aspects juridiques prennent un temps fou, à cela il faut rajouter le développement commercial et puis le plus important, le produit.
A mon humble avis, il faut au moins être deux (très motivés) pour lancer une activité en France.