Bonjour
<brainstorming title="remue-méninges">
Laurent Denis a écrit :
Il faut d'abord souligner que tout le monde, dans ce domaine, parle en fonction de son expérience personnelle limitée, en l'absence de toute suite de tests ou d'étude réelles de cas utilisateurs.
Oui... mais on constate souvent que les remontées des utilisateurs sur ce genre de problématiques peuvent être paradoxales en ce sens qu'elles s'appuient sur des modes d'utilisations personnalisées.
Un bon exemple est l'utilisation des frames où il n'est pas rare de trouver des utilisateurs qui n'y voient aucun problème.
J'ai eu la chance de travailler assez longtemps avec une équipe de testeurs handicapés, j'en ai conclu que les tests utilisateurs sont intéressants pour analyser du résultat (notamment sur les architectures d'interfaces) et surtout pour valider les compromis.
En revanche en terme d'expression des besoins, le corpus sur lequel est fondé WCAG me semble suffisant, modulo l'évolution des outils.
Laurent Denis a écrit :
D'autre part, ces limites chiffrées ne s'appuient pas sur WCAG, qui ne différencie pas alt et longdesc sur une question de longueur, mais uniquement sur le fait que le contenu concerné peut nécessiter ou non un balisage.
Absolument, en même temps cette problématique des limites (de manière générale) est passionnante car elle pose bien le problème de l'application de WCAG, en terme d'objectifs (niveau d'exigence) et d'éducation (obligation Vs pédagogie et incitation).
A noter que la longueur n'est pas la seule concernée si l'on se base sur les exigences Accessiweb, on peut également citer : le nombre de liens, l'utilisation de title, le traitement des abréviations...
De ce point de vue d'ailleurs RGAA et ses "ruptures" par rapport aux habitudes constitue un formidable laboratoire pour appréhender ce genre de problématique.
Laurent Denis a écrit :
On est en fait clairement à la limite toujours dangereuse de l'accessibilité et de l'ergonomie spécifique.
Avec en corrolaire la question de l'outillage en terme de concepts et de méthodes de l'ergonomie qui est, de fait, un domaine peut structuré (ce qui ne veut pas dire innefficace).
Là aussi il y a beaucoup à faire et à comprendre sur les apports mutuels et les points de conflits entre ces deux domaines.
L'exemple symptomatique c'est le menu déroulant...
Laurent Denis a écrit :
Pour moi, mais cela n'engage que moi, le problème est mal posé si l'on s'en tient à une évaluation empirique dans un contexte où UAAG serait à préciser.
"... Jusqu'à ce que les agents-utilisateurs ..."
Laurent Denis a écrit :
Je sens comme une fragilité qu'il me semble préférable d'éviter dans le cadre d'une démarche normative, là.
Je suis à 10000% d'accord avec toi il manque un étage, mais lequel ?
Culturellement et socialement le handicap est un problème
a évacuer, si l'on se contente de définir une obligation de moyen, comment, ou qui/quoi, va raccrocher les wagons à l'obligation de résultat ?
A moins que je n'ai pas compris le sens de ta remarque.
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Jean-Pierre