(reprise du message précédent)
Le fond de l'incompréhension me semble être ceci : les clients mobiles sont des "clients pauvres", et les navigateurs mobiles n'ont pas les mêmes capacités de traitement ni de mémoire que les navigateurs desktop : processeurs lents (pour être moins consommateurs d'énergie), pas de disque dur, etc. D'autre part, la bande passante est souvent plus réduite, et toujours plus coûteuse.
Pour prendre un cas extrême, le navigateur mobile le plus léger actuellement... est une appliquette Java de 55Ko. Moins extrême, le développement actuel de Minimo est très révélateur de ce problème majeur : le test décisif de chaque nouvelle bêta est celui des plantages pour cause d'exigences mémoire trop importantes pour les machines.
Un "système simple" de redimensionnement est donc techniquement très difficile à mettre en oeuvre. Et ne résoud pas le problème de bande passante. L'optimisation du contenu Web HTML passe inévitablement par un tri, lorsque l'adaptation n'est pas possible ou se révèle trop lourde...
Enfin, la problématique du Web mobile actuellement n'est pas de bénéficier d'un contenu spécifique (avec des attributs permettant de lui adresser des images réduites), mais de traiter le HTML existant (l'échec du WAP a été suffisamment manifeste pour que cette leçon soit comprise). C'est pourquoi il est nécessaire de se servir au mieux du HTML existant pour faciliter ce traitement.
Sans compter que la diversité des clients mobiles (du plus pauvre au PDA) est suffisante pour qu'il soit illusoire d'adresser utilement un format d'image unique. C'est d'ailleurs l'un des enjeux des nouvelles techniques élaborées au sein du W3C : les Composite Capability/Preference Profiles (CC/PP) permettront de recourir à une véritable négociation de contenu selon les capacités précises du client, que celui-ci pourra exprimer via HTTP.
On pourra alors, sans doute, oublier ces attributs d'images. Mais pas avant
Modifié par Laurent Denis (18 Aug 2005 - 20:13)
Le fond de l'incompréhension me semble être ceci : les clients mobiles sont des "clients pauvres", et les navigateurs mobiles n'ont pas les mêmes capacités de traitement ni de mémoire que les navigateurs desktop : processeurs lents (pour être moins consommateurs d'énergie), pas de disque dur, etc. D'autre part, la bande passante est souvent plus réduite, et toujours plus coûteuse.
Pour prendre un cas extrême, le navigateur mobile le plus léger actuellement... est une appliquette Java de 55Ko. Moins extrême, le développement actuel de Minimo est très révélateur de ce problème majeur : le test décisif de chaque nouvelle bêta est celui des plantages pour cause d'exigences mémoire trop importantes pour les machines.
Un "système simple" de redimensionnement est donc techniquement très difficile à mettre en oeuvre. Et ne résoud pas le problème de bande passante. L'optimisation du contenu Web HTML passe inévitablement par un tri, lorsque l'adaptation n'est pas possible ou se révèle trop lourde...
Enfin, la problématique du Web mobile actuellement n'est pas de bénéficier d'un contenu spécifique (avec des attributs permettant de lui adresser des images réduites), mais de traiter le HTML existant (l'échec du WAP a été suffisamment manifeste pour que cette leçon soit comprise). C'est pourquoi il est nécessaire de se servir au mieux du HTML existant pour faciliter ce traitement.
Sans compter que la diversité des clients mobiles (du plus pauvre au PDA) est suffisante pour qu'il soit illusoire d'adresser utilement un format d'image unique. C'est d'ailleurs l'un des enjeux des nouvelles techniques élaborées au sein du W3C : les Composite Capability/Preference Profiles (CC/PP) permettront de recourir à une véritable négociation de contenu selon les capacités précises du client, que celui-ci pourra exprimer via HTTP.
On pourra alors, sans doute, oublier ces attributs d'images. Mais pas avant
Modifié par Laurent Denis (18 Aug 2005 - 20:13)