5160 sujets

Le Bar du forum

Bonjour,

J'aimerais être intégrateur freelance (bien qu'ayant presque jamais bosser dans une agence), et j'aimerais avoir vos conseils pour pouvoir bien débuter, trouver des clients et vivre de ce métier (le statut à choisir aussi). Je sais déjà que je dois avoir un bon portfolio avec des intégrations à montrer, mais j'imagine que ce n'est pas suffisant...

PS : C'est pas que je n'arrive pas à trouver du travail en agence, mais le problème c'est que le fait d'avoir des horaires fixes est beaucoup trop contraignants pour moi. Je ne pourrais bosser avec des horaires fixes sans "sacrifier" quelque chose de plus important à côté (je n'expliquerais pas en détail car c'est personnel).

Merci.
Modifié par Chok71 (16 Aug 2010 - 03:41)
Moi aussi je souhaiterai, à terme être freelance, mais avant de me lancer, je préfère faire des périodes en agence, plus ou moins courtes, à différents endroits pour voir un peu comment ça se passe...

Je pense que c'est important de faire déjà partie d'une structure, d'être plus ou moins encadré, pour découvrir, au final un métier dont on ne connait que ce qu'on en a appris, et pas réellement son fonctionnement en vrai !

C'est pour ça, en tout cas que je vais d'abord travailler un peu en agence avant de me lancer en freelance. D'autres ajouteront surement le réseau professionnel qui peut se construire à travers les expériences en agences,, les nouvelles choses que tu pourrais apprendre, etc etc...

Donc si j'avais un conseille à te donner ça serait de travailler un peu en agence, au moins histoire de voir à quoi ça ressemble dans une ou 2 boites différentes, pour avoir une idée assez vaste du projet.

Après, vu qu'on sait pas spécialement ce que tu devrais "sacrifier" pour faire ça ou autre, on peut pas trop savoir, mais si c'est "possible" pour toi un mois ou deux, alors profites-en !

Sinon, pas forcément à voir, mais être freelance pour ne pas avoir d'horraires fixes, même si ça sonne comme une bonne idée, j'ai quand même un gros doute. Freelance c'est beaucoup de travail de prospection en plus du travail à proprement parler, de l'organisation, dans la journée tu es commercial, comptable, secrétaire, intégrateur, assistant social peut être même, bref à mon avis c'est pas l'idéal pour travailler quand on veut ! Il faut quand même avoir un minimum d'horaires, ne serait-ce que parce qu'un client peut t'appeller de 8h à 18h sachant que ce sont surement ses horaires à lui...

Bref freelance, à mon gout, ça veut pas forcément plus dire liberté, on a tous besoin de faire rentrer des sous, et pour ça il faut suivre un minimum le monde du travail je pense.
Salut,
Chok71 a écrit :
J'aimerais être intégrateur freelance (bien qu'ayant presque jamais bosser dans une agence)

Chok71 a écrit :
Je sais déjà que je dois avoir un bon portfolio avec des intégrations à montrer, mais j'imagine que ce n'est pas suffisant...

HammHetfield a écrit :
C'est pour ça, en tout cas que je vais d'abord travailler un peu en agence avant de me lancer en freelance.

Effectivement, si tu te mets en freelance en tant qu'intégrateur sans solide expérience en agence (voire, plus généralement, en entreprise), tu iras droit dans le mur.
HammHetfield a écrit :
D'autres ajouteront surement le réseau professionnel qui peut se construire à travers les expériences en agences,, les nouvelles choses que tu pourrais apprendre, etc etc...

Effectivement, se constituer un réseau est important quand on débute son activité en freelance : c'est lui qui fournit, en règle générale, les premières missions. Et ce réseau sera d'autant plus solide qu'il sera constitué d'anciens collègues qui auront apprécié ton travail et seront capables de te recommander auprès d'autres professionnels, aussi bien des confrères que des clients potentiels.
HammHetfield a écrit :
Après, vu qu'on sait pas spécialement ce que tu devrais "sacrifier" pour faire ça ou autre, on peut pas trop savoir, mais si c'est "possible" pour toi un mois ou deux, alors profites-en !

Sauf qu'une expérience d'un mois ou deux en tant que salarié dans une agence est très insuffisante pour se lancer d'emblée en freelance.
HammHetfield a écrit :
Sinon, pas forcément à voir, mais être freelance pour ne pas avoir d'horraires fixes, même si ça sonne comme une bonne idée, j'ai quand même un gros doute. Freelance c'est beaucoup de travail de prospection en plus du travail à proprement parler, de l'organisation, dans la journée tu es commercial, comptable, secrétaire, intégrateur, assistant social peut être même, bref à mon avis c'est pas l'idéal pour travailler quand on veut ! Il faut quand même avoir un minimum d'horaires, ne serait-ce que parce qu'un client peut t'appeller de 8h à 18h sachant que ce sont surement ses horaires à lui...

Même s'il y a tous ces à-côtés, rien n'empêche un freelance (surtout s'il effectue ses prestations en télétravail) de travailler avec des horaires décalés, puisqu'il n'est, en principe, pas tenu de se soumettre aux mêmes contraintes horaires qu'un salarié, ce qui ne veut pas dire qu'un freelance doit oublier qu'une journée de travail dure 8 heures en théorie et que tout travail le week-end à la demande du client appelle à une majoration du tarif. Smiley cligne
Chok71 a écrit :
(le statut à choisir aussi)

Si jamais les détails administratifs te rebutent et que tu souhaites conserver quelques-uns des avantages qu'ont les salariés, tu peux opter pour le portage salarial. Le principal inconvénient est la commission que prélève l'entreprise de portage salarial en contrepartie de la délégation de la gestion des détails administratifs (cette commission est prélevée à un taux variable selon les boîtes de portage et le chiffre d'affaires du porté).

Si tu souhaites te mettre en freelance « pur », tu as plusieurs points à prendre en compte :
* la forme juridique (Entreprise Individuelle ou EI, EURL),
* le type de revenus (bénéfices non commerciaux, bénéfices industriels et commerciaux),
* le régime fiscal (régime des micro-entreprises, déclaration contrôlée),
* l'option de TVA (franchise de TVA si régime des micro-entreprises et sous certaines conditions, régime réel normal ou simplifié),
* l'organisme de collecte des cotisations sociales (MDA, Agessa, URSSAF).

Pour un intégrateur freelance, les options suivantes seront choisies la plupart du temps : EI, déclaration des revenus au titre des bénéfices non commerciaux et affiliation à l'URSSAF, sachant que le régime fiscal et l'option de TVA qui en découle dépendent du chiffre d'affaire réalisé dans l'année (jusqu'à 32 100 euros HT de CA pour 2010, le régime micro avec franchise de TVA est le plus adéquat, sauf si l'on a énormément de frais à faire passer). À noter que le statut d'auto-entrepreneur est un paquetage regroupant EI + BNC + franchise de TVA + régime micro-social de l'URSSAF + un régime fiscal spécial proposant en option un prélèvement libératoire (autrement dit, une sorte de prélèvement à la source), auquel il faut ajouter le fait que, tant qu'un auto-entrepreneur n'a pas d'entrée d'argent, il ne paie ni charges ni cotisations (contrairement à un prestataire en EI hors auto-entrepreneuriat ou en EURL, qui doit honorer les charges et cotisations même s'il n'a pas d'entrées d'argent).

Pour en savoir plus, si tu as des sous à dépenser, voici deux livres que je recommande :
* Le Guide de la micro-entreprise,
* Profession : graphiste indépendant (même si ce livre s'adresse aux graphistes, bon nombre de points abordés s'appliquent sans problème aux intégrateurs).

Sans oublier quelques liens sur le Web :
* le site du Syndicat National des Entreprises de Portage Salarial (informations sur le portage salarial et coordonnées de quelques entreprises de portage salarial),
* le kit de survie du créatif (certains points abordés s'appliquent aussi aux intégrateurs),
* un billet clair sur la présentation des différentes options fiscales et sociales qui se présentent à un freelance.

Mais, cherche d'abord à consolider ton expérience en te faisant embaucher dans une agence Web. Tu prendras ainsi le temps non seulement de faire tes armes, mais surtout de te constituer un réseau.
Merci pour toutes ces infos. Et niveau Pole Emploie / Assedic ça se passe comment ?

"Victor" a écrit :
Mais, cherche d'abord à consolider ton expérience en te faisant embaucher dans une agence Web. Tu prendras ainsi le temps non seulement de faire tes armes, mais surtout de te constituer un réseau.

J'avais déjà un CDI en tant qu'intégrateur, mais j'ai dû partir au bout de 3 semaines. Le fait d'avoir des horaires fixes me fait rater des choses plus importantes, et cela joue beaucoup sur mon morale. Donc si je me met en freelance c'est plus par contrainte.

Avant de me lancer je compte déjà intégré d'autres maquettes (projets fictifs) pour constituer un bon portfolio.
Victor BRITO a écrit :
Effectivement, si tu te mets en freelance en tant qu'intégrateur sans solide expérience en agence (voire, plus généralement, en entreprise), tu iras droit dans le mur.

Ben moi c'est ce que j'ai fait (bon, en tant que designer mais c'est pareil) et je me porte plutôt bien Smiley smile
Chok71 a écrit :
Merci pour toutes ces infos. Et niveau Pole Emploie / Assedic ça se passe comment ?

Si tu es en portage salarial, tu peux avoir droit à l'assurance chômage. En revanche, si tu es un freelance « pur » (y compris en tant qu'auto-entrepreneur), tu peux oublier toutes les protections sociales dont jouit un salarié.

Dans le cas d'une démission, tu peux toucher quelque chose si tu as démissionné pour créer une entreprise.
Chok71 a écrit :
J'avais déjà un CDI en tant qu'intégrateur, mais j'ai dû partir au bout de 3 semaines. Le fait d'avoir des horaires fixes me fait rater des choses plus importantes, et cela joue beaucoup sur mon morale.

Je ne comprends pas ton attitude : en quoi le fait d'avoir des horaires fixes te fait rater des « choses plus importantes » (et quelles sont-elles, sauf indiscrétion ?) ? Smiley confus En outre, si un employeur, un client potentiel ou un commercial de SSII te demande pourquoi tu n'es resté que 3 semaines en poste, que lui répondras-tu ? Pire encore : que ce soit un CDD de 3 semaines, passe encore ; mais, qu'un CDI soit rompu au bout de 3 semaines (je suppose que tu étais encore en période d'essai et qu'il y a eu rupture de cette période à ton initiative), ce sera fortement suspect aux yeux des professionnels, que ce soient des confrères, des employeurs ou des clients potentiels. Bref, je crains que tu ne te sois tiré une balle dans le pied. Smiley ohwell
Chok71 a écrit :
Donc si je me met en freelance c'est plus par contrainte.

Désolé de te le dire franchement ; mais, ça semble mal parti pour toi. Smiley ohwell
Chok71 a écrit :
Avant de me lancer je compte déjà intégré d'autres maquettes (projets fictifs) pour constituer un bon portfolio.

Des projets fictifs ou des intégrations à titre personnel, c'est mieux que rien, certes. Mais, vu ton déboire professionnel, ils risquent de ne pas peser suffisamment dans la balance.

Bon courage, en tout cas. Smiley smile
Benjamin D.C. a écrit :
Ben moi c'est ce que j'ai fait (bon, en tant que designer mais c'est pareil) et je me porte plutôt bien Smiley smile

Si l'on a un solide CV, à la rigueur.
Modifié par Victor BRITO (16 Aug 2010 - 17:15)
"Victor" a écrit :
Si tu es en portage salarial, tu peux avoir droit à l'assurance chômage. En revanche, si tu es un freelance « pur » (y compris en tant qu'auto-entrepreneur), tu peux oublier toutes les protections sociales dont jouit un salarié.

Mais si une personne a des charges à payer (loyer, etc), mais ne gagne pas assez d'argent en étant freelance elle fait comment du coups ? Pour ma part j'habite encore chez mes parents donc je suis tranquille de ce côté.

Pour le CDI de 3 semaines, je ne compte pas le mettre dans mon CV car c'est clair, c'est pas très crédible.
Chok71 a écrit :
Mais si une personne a des charges à payer (loyer, etc), mais ne gagne pas assez d'argent en étant freelance elle fait comment du coups ?

C'est là que réside l'intérêt de bien fixer son tarif journalier. Pour cela, il suffit de bien calculer son seuil de rentabilité. Tu trouveras des détails ici, ainsi que dans le bouquin sur le graphiste indépendant que j'ai mentionné. En résumé, il faut tenir compte des paramètres suivants :
* le chiffre d'affaires annuel visé,
* les frais engagés (licences de logiciel, matériel informatique, etc.),
* les charges et cotisations sociales,
* le fait qu'un freelance ne travaille pas à longueur d'année et doit passer des journées non payées à prospecter et à s'occuper de la paperasse (120 jours travaillés constituent une très bonne année pour un freelance),
* le fait qu'un freelance paie de sa poche bon nombre de choses qu'un salarié ne paie pas (les congés, par exemple).

Autrement dit, le calcul suivant : (montant total des dépenses professionnelles prévues à l'année + revenu annuel souhaité) / estimation du nombre de jours travaillés à l'année. Pour l'estimation du nombre de jours travaillés à l'année, n'hésite pas à effectuer plusieurs calculs selon plusieurs fourchettes : fourchette très optimiste (120), fourchette moyennement optimiste (90), fourchette basse (60). Par exemple, tes frais annuels s'élèvent à 2 000 euros et tu souhaites que 18 000 euros aillent chaque année dans ta poche ; mais, comme tu n'as pas un carnet de commande rempli, tu vas jouer la prudence en espérant facturer 60 jours en une année (ce qui, pour un démarrage, est mieux que rien) ; cela donne : (2 000 + 18 000) / 60 = 333 euros environ de coût de revient journalier.

Si tu veux un exemple de tarif, sache que les intégrateurs freelances que je connais facturent entre 350 et 400 euros HT / jour. Pour un intégrateur freelance qui débute, un minimum de 300 euros HT / jour est très convenable.
Chok71 a écrit :
Pour ma part j'habite encore chez mes parents donc je suis tranquille de ce côté.

Rien ne t'empêche, cependant, de thésauriser dès maintenant afin de mieux faire face au moindre imprévu ou coup dur.
Je te conseille vivement de faire tes armes, il faut déjà montrer que tu maitrises l'intégration (portfolio, réalisations, cv, etc.) pour qu'on te confie du taf'... et il faut que les gens sachent que tu maîtrises l'intégration (réseau, connaissances, contacts, etc.), pour qu'ils viennent te trouver pour du taf'.

Et entre du projet fictif et du projet réel, il y a vraiment deux poids deux mesures... j'ai bien vu au début quand je présentais mon CV (sorti des études) et il y a qq mois (avec 7 ans d'expérience en plus et qq solides réalisations) quand j'ai changé de boulot.

Je ne dis pas que c'est impossible (y en a qui y arrivent bien, cf Benjamin D.), mais tu risques de ramer... les entreprises fonctionnent le jour, et pour se faire connaître, il vaut mieux fonctionner... en même temps qu'elles. Smiley confus

Après, si tu as un bon réseau de connaissances qui t'amène du boulot, pourquoi pas. Mais entre deux ou trois petits jobs et vivre de ça... y a une sacrée différence.
Ok, merci.
Si j'ai d'autres questions je remonterais le sujet.
Modifié par Chok71 (18 Aug 2010 - 02:57)
j'ai pas tout lu mais pour répondre au titre de ton post c'est casse gueule de se mettre en free sans avoir fait ces preuves en agence.
Le free doit connaitre toutes les méthodes de travail, doit savoir faire de la compta et surtout avoir un gros réseau pour que se soit viable.
Bah tu aurais du tout lire car ton post, à part vouloir casser, n'apporte rien à cette discussion (cela a déjà été répété maintes fois...).
Modifié par Chok71 (19 Aug 2010 - 22:22)
Bonjour,

J'aimerais savoir pour le statut AE (auto-entrepreneur) : est ce qu'il permet d'être freelance à temps pleins ? Il y a pas de restrictions au niveau de l'argent que je gagne ? je pourrais donc bosser sur de gros projets et en faire mon activité principale ?

Je suis un peu attiré par ce statut pour sa simplicité, mais j'ai l'impression que c'est plus un truc secondaire fait juste pour les petits projets...

Merci de m'éclairer Smiley sweatdrop

A+
Si c'est un statu qui impose un plafond annuel, je ne me souviens plus exactement de combien il est, mais ça reste assez restrictif.

D'après ce que j'ai lu, ici et sur d'autres forums, ça peut être un bon statut pour débuter, se lancer, mais il faut assez rapidement vers un statut adapté si c'est une activité principale.

Ensuite la simplicité est toute relative quand on y connait rien, personnellement quand j'ai créé mon statu j'ai été un peu perdu : à la banque on te dit que tu es obligé d'avoir un compte pro, mais c'est faux, tu reçois pleins de brochures il faut décerner la pub des trucs important, pas mal de papiers à gérer au début, après ça se tasse...
HammHetfield a écrit :
Si c'est un statu qui impose un plafond annuel, je ne me souviens plus exactement de combien il est, mais ça reste assez restrictif.

32 100 euros pour l'année 2010. Au-delà, plusieurs cas de figure se présentent :
* si l'on dépasse le seuil de 34 100 euros, on dit adieu à la franchise de TVA et à l'abattement forfaitaire de 34 % (calculé par le fisc) au titre des frais, et donc au statut d'auto-entrepreneur (autrement dit, bonjour la collecte de TVA, la possibilité de la récupérer dans ses achats professionnels et la déclaration des frais réels), cet adieu et ce bonjour se produisant le premier du mois de dépassement des 34 100 ;
* si le CA annuel oscille entre 32 100 et 34 100, l'adieu et le bonjour arriveront deux ans après (sauf dépassement des 34 100 ou retour à un CA inférieur ou égal à 32 100) ;
* si le CA annuel de l'année suivante ne dépasse pas les 32 100, on recommence à zéro, pour ainsi dire.
HammHetfield a écrit :
à la banque on te dit que tu es obligé d'avoir un compte pro, mais c'est faux

Effectivement (un peu de lecture à ce sujet).

Enfin, un point très important : les formalités d'enregistrement d'une auto-entreprise sont gratuites. Autrement dit, ceux qui proposent d'effectuer les formalités à votre place moyennant finances ou utilisation d'un numéro surtaxé sont à fuir.
Modifié par Victor BRITO (24 Aug 2010 - 18:49)
J'ai oublié tout à l'heure, il y a aussi une aide, (ACCRE de mémoire) pour les jeunes qui permet de payer moins de charge les premières années, ça peut être intéressant, mais il me semble que c'est pour les 18-26 ans uniquement, à vérifier.

De toute façon, un simple rendez-vous (gratuit et sans rendez-vous) à la Chambre du Commerce et de l'Industrie te permettra de répondre à toute tes questions rapidement grâce à quelqu'un qui connait toutes les solutions disponibles !
HammHetfield a écrit :
De toute façon, un simple rendez-vous (gratuit et sans rendez-vous) à la Chambre du Commerce et de l'Industrie te permettra de répondre à toute tes questions rapidement grâce à quelqu'un qui connait toutes les solutions disponibles !

Vu que l'intégration (X)HTML / CSS ne fait pas partie des prestations de nature commerciale, c'est plutôt vers l'URSSAF qu'il faut se tourner.
@Chok71, j'ai jeté un oeil à ton CV. Je te conseille de te mettre à jQuery. Ca te prendra une aprem, et ça te permettra de répondre à de nouvelles attentes, lesquelles sont de plus en plus fréquentes.
Modifié par Noix de Coco (27 Aug 2010 - 13:09)
Hello tout le monde,

J'ai également le souhait d'être auto-entrepreneur, freelance ou je ne sais quoi d'autres, c'est tellement vague tout ça. Je suis complétement largué par le choix du statut, je souhaite me lancer dans l'audiovisuelle, pouvoir faire évoluer ma future ( société ). Je ne sais pas par où commencer, même si mes projets sont clairs dans ma tête, seulement avec toutes ces restrictions, je dois avouer que c'est le brouillard intégral.

Pas peur de tomber car je me relèverai, mais peur d'oublier, de louper un passage.

Je vais acheter le livre " profession graphiste indépendant " et verrais avec ça, voir la chambre des commerces ( je sais pas si c'est le plus adapté à mon projet ).

C'est énervant tout ça, mais j'ai la niaque et si il faut passer par là.

A plus tout le monde, et le post est très intéressant.
Bonjour,

Je me permets de réveiller ce sujet, car il y a une alternative intéressante au statut d'auto-entrepreneur ou au portage salarial, qui est trop peu connue : c'est la coopérative d'activités et d'emploi. Les intérêts sont multiples par rapport à un statut d'indépendant surtout quand on débute : il s'agit d'une coopérative d'entrepreneur et vous êtes salarié de la coopérative (avec tous les avantages que cela peut procurer). Autre avantage, vous n'êtes pas seul avec votre projet et votre entreprise (cela facilite la création d'un réseau) et vous êtes accompagné (comment faire un devis, ma comptabilité, démarcher mes clients, communiquer... ). Les coopératives d'activités et d'emploi ont également des plans de formation ce qui vous permet de bénéficier de la formation professionnelle... Cela peut être une phase en attendant de voler de vos propres ailes ou bien vous pouvez devenir coopérateurs associés et rester dans la CAE qui est aussi votre entreprise collective (ce sont le plus souvent des SCOP)
Il en existe peut-être une près de chez vous... Faut pas hésiter à se renseigner Smiley smile