Salut,
Chok71 a écrit :
J'aimerais être intégrateur freelance (bien qu'ayant presque jamais bosser dans une agence)
Chok71 a écrit :
Je sais déjà que je dois avoir un bon portfolio avec des intégrations à montrer, mais j'imagine que ce n'est pas suffisant...
HammHetfield a écrit :
C'est pour ça, en tout cas que je vais d'abord travailler un peu en agence avant de me lancer en freelance.
Effectivement, si tu te mets en freelance en tant qu'intégrateur sans solide expérience en agence (voire, plus généralement, en entreprise), tu iras droit dans le mur.
HammHetfield a écrit :
D'autres ajouteront surement le réseau professionnel qui peut se construire à travers les expériences en agences,, les nouvelles choses que tu pourrais apprendre, etc etc...
Effectivement, se constituer un réseau est important quand on débute son activité en freelance : c'est lui qui fournit, en règle générale, les premières missions. Et ce réseau sera d'autant plus solide qu'il sera constitué d'anciens collègues qui auront apprécié ton travail et seront capables de te recommander auprès d'autres professionnels, aussi bien des confrères que des clients potentiels.
HammHetfield a écrit :
Après, vu qu'on sait pas spécialement ce que tu devrais "sacrifier" pour faire ça ou autre, on peut pas trop savoir, mais si c'est "possible" pour toi un mois ou deux, alors profites-en !
Sauf qu'une expérience d'un mois ou deux en tant que salarié dans une agence est très insuffisante pour se lancer d'emblée en freelance.
HammHetfield a écrit :
Sinon, pas forcément à voir, mais être freelance pour ne pas avoir d'horraires fixes, même si ça sonne comme une bonne idée, j'ai quand même un gros doute. Freelance c'est beaucoup de travail de prospection en plus du travail à proprement parler, de l'organisation, dans la journée tu es commercial, comptable, secrétaire, intégrateur, assistant social peut être même, bref à mon avis c'est pas l'idéal pour travailler quand on veut ! Il faut quand même avoir un minimum d'horaires, ne serait-ce que parce qu'un client peut t'appeller de 8h à 18h sachant que ce sont surement ses horaires à lui...
Même s'il y a tous ces à-côtés, rien n'empêche un freelance (surtout s'il effectue ses prestations en télétravail) de travailler avec des horaires décalés, puisqu'il n'est, en principe, pas tenu de se soumettre aux mêmes contraintes horaires qu'un salarié, ce qui ne veut pas dire qu'un freelance doit oublier qu'une journée de travail dure 8 heures en théorie et que tout travail le week-end à la demande du client appelle à une majoration du tarif.
Chok71 a écrit :
(le statut à choisir aussi)
Si jamais les détails administratifs te rebutent et que tu souhaites conserver quelques-uns des avantages qu'ont les salariés, tu peux opter pour le portage salarial. Le principal inconvénient est la commission que prélève l'entreprise de portage salarial en contrepartie de la délégation de la gestion des détails administratifs (cette commission est prélevée à un taux variable selon les boîtes de portage et le chiffre d'affaires du porté).
Si tu souhaites te mettre en freelance « pur », tu as plusieurs points à prendre en compte :
* la forme juridique (Entreprise Individuelle ou EI, EURL),
* le type de revenus (bénéfices non commerciaux, bénéfices industriels et commerciaux),
* le régime fiscal (régime des micro-entreprises, déclaration contrôlée),
* l'option de TVA (franchise de TVA si régime des micro-entreprises et sous certaines conditions, régime réel normal ou simplifié),
* l'organisme de collecte des cotisations sociales (MDA, Agessa, URSSAF).
Pour un intégrateur freelance, les options suivantes seront choisies la plupart du temps : EI, déclaration des revenus au titre des bénéfices non commerciaux et affiliation à l'URSSAF, sachant que le régime fiscal et l'option de TVA qui en découle dépendent du chiffre d'affaire réalisé dans l'année (jusqu'à 32 100 euros HT de CA pour 2010, le régime micro avec franchise de TVA est le plus adéquat, sauf si l'on a énormément de frais à faire passer). À noter que le statut d'auto-entrepreneur est un paquetage regroupant EI + BNC + franchise de TVA + régime micro-social de l'URSSAF + un régime fiscal spécial proposant en option un prélèvement libératoire (autrement dit, une sorte de prélèvement à la source), auquel il faut ajouter le fait que, tant qu'un auto-entrepreneur n'a pas d'entrée d'argent, il ne paie ni charges ni cotisations (contrairement à un prestataire en EI hors auto-entrepreneuriat ou en EURL, qui doit honorer les charges et cotisations même s'il n'a pas d'entrées d'argent).
Pour en savoir plus, si tu as des sous à dépenser, voici deux livres que je recommande :
*
Le Guide de la micro-entreprise,
*
Profession : graphiste indépendant (même si ce livre s'adresse aux graphistes, bon nombre de points abordés s'appliquent sans problème aux intégrateurs).
Sans oublier quelques liens sur le Web :
*
le site du Syndicat National des Entreprises de Portage Salarial (informations sur le portage salarial et coordonnées de quelques entreprises de portage salarial),
*
le kit de survie du créatif (certains points abordés s'appliquent aussi aux intégrateurs),
*
un billet clair sur la présentation des différentes options fiscales et sociales qui se présentent à un freelance.
Mais,
cherche d'abord à consolider ton expérience en te faisant embaucher dans une agence Web. Tu prendras ainsi le temps non seulement de faire tes armes, mais surtout de te constituer un réseau.