(reprise du message précédent)
C’est vrai.
Cependant, je me demande dans quelle mesure la profusion d’URL longues et composées de suites de caractères improbables n’est pas à l’origine du refus de certains internautes d’utiliser la barre d’adresse. Et ceux-là finissent par confier aveuglément à Google et aux liens le soin de les amener à destination, avec les conséquences que l’on sait.
Et donc – sorry, j’avais perdu le fil – j’ai tendance à les raccourcir au maximum de ce que je peux. Ça reste un choix tout à fait personnel et je ne prétends pas que l’on puisse en dégager une bonne pratique, ni un schéma universel, juste une opinion qui peut aider d’autres à faire un choix .
Et pendant que j’y suis, autant livrer ma réflexion en intégralité.
Les URL ont tendance pour des raisons historiques, à refléter l'arborescence du système de fichiers sur le serveur, ce qui peut être une bonne idée, mais devrait rester un cas particulier ; la façon dont on organise nos scripts n'ayant en général rien, ou peu, à voir avec l'architecture du site. Les frameworks du genre Rails, Django – ou leurs pâles copies en PHP – ont l'avantage de ne pas proposer ce choix par défaut.
Quant à mettre un id, ou pas, mon choix est dicté par les critères suivants :
– l’auteur de la ressource : moi, un rédacteur attitré, un internaute, etc.
– le type de contenu de ladite ressource ;
– le nombre anticipé de ressources sous la même racine ;
- le risque de doublons.
Si j’en suis l’auteur, et que le contenu le permet, j'essaie de ne pas mettre d'id, ni même un titre, mais une expression clef… De préférence la plus proche possible de ce qu'un internaute qui chercherait à consulter ma ressource taperait dans un moteur de recherche ; courte et explicite.
Si je ne suis pas l'auteur, je décide en fonction des capacités présumées du redacteur : création automatique à partir du titre, ou expression clef, s’il est capable d'en comprendre la démarche.
Si c'est l'internaute, il est difficile de se passer d'un id, on ne peut pas demander à son visiteur de vérifier que personne n’a utilisé le même titre, ni d’entrer une expression spécifique. Dans ce cas, j’essaie de nettoyer le titre au maximum (je honnis les « -- »), et je le double d'un id.
Enfin, si le contenu n'a pas de « titre », comme une image sans légende ni texte alternatif – et il y a de bonnes raisons de le faire –, j’utilise un id.
Voilà.
Modifié par Lanza (13 Mar 2010 - 17:59)
C’est vrai.
Cependant, je me demande dans quelle mesure la profusion d’URL longues et composées de suites de caractères improbables n’est pas à l’origine du refus de certains internautes d’utiliser la barre d’adresse. Et ceux-là finissent par confier aveuglément à Google et aux liens le soin de les amener à destination, avec les conséquences que l’on sait.
Et donc – sorry, j’avais perdu le fil – j’ai tendance à les raccourcir au maximum de ce que je peux. Ça reste un choix tout à fait personnel et je ne prétends pas que l’on puisse en dégager une bonne pratique, ni un schéma universel, juste une opinion qui peut aider d’autres à faire un choix .
Et pendant que j’y suis, autant livrer ma réflexion en intégralité.
Les URL ont tendance pour des raisons historiques, à refléter l'arborescence du système de fichiers sur le serveur, ce qui peut être une bonne idée, mais devrait rester un cas particulier ; la façon dont on organise nos scripts n'ayant en général rien, ou peu, à voir avec l'architecture du site. Les frameworks du genre Rails, Django – ou leurs pâles copies en PHP – ont l'avantage de ne pas proposer ce choix par défaut.
Quant à mettre un id, ou pas, mon choix est dicté par les critères suivants :
– l’auteur de la ressource : moi, un rédacteur attitré, un internaute, etc.
– le type de contenu de ladite ressource ;
– le nombre anticipé de ressources sous la même racine ;
- le risque de doublons.
Si j’en suis l’auteur, et que le contenu le permet, j'essaie de ne pas mettre d'id, ni même un titre, mais une expression clef… De préférence la plus proche possible de ce qu'un internaute qui chercherait à consulter ma ressource taperait dans un moteur de recherche ; courte et explicite.
Si je ne suis pas l'auteur, je décide en fonction des capacités présumées du redacteur : création automatique à partir du titre, ou expression clef, s’il est capable d'en comprendre la démarche.
Si c'est l'internaute, il est difficile de se passer d'un id, on ne peut pas demander à son visiteur de vérifier que personne n’a utilisé le même titre, ni d’entrer une expression spécifique. Dans ce cas, j’essaie de nettoyer le titre au maximum (je honnis les « -- »), et je le double d'un id.
Enfin, si le contenu n'a pas de « titre », comme une image sans légende ni texte alternatif – et il y a de bonnes raisons de le faire –, j’utilise un id.
Voilà.
Modifié par Lanza (13 Mar 2010 - 17:59)