Du bienfait que m'a apporté le livre "CSS 2 Pratique du Design Web"
Bonjour,
Ayant voulu réaliser le site de ma société de documentation technique, technico-commerciale et commerciale "LCP Communication technique", j'ai d'abord utilisé des méthodes considérées comme obsolètes ou ne correspondant pas aux règles de l'art :
image d'arrière-plan réalisée sous Illustrator puis tranchée en tableaux,
utilisation d'iframes,
programmation des aspects dynamiques à l'aide d'instructions Javascript de base (OnClick, OnMouseOver, GetElementByID, parent.nom_iframe.location... , sans compter le code Javascript placé par Dreamweaver),
etc.,
ce qui m'a valu un "Arf ! " ironique de Florent lorsque j'ai commencé à poser des questions sur ce forum et à expliquer les approches et techniques que j'utilisais.
J'ai alors voulu réaliser le site en xhtml strict / CSS pour me plier aux règles de l'art préconisées.
Me rendant compte que les informations d'explications éparses que je recueillais sur la Toile et sur ce forum n'étaient pas suffisantes pour me guider face aux difficultés auxquelles je me heurtais, j'ai fait l'acquisition de l'ouvrage "CSS 2 Pratique du Design Web" d'un certain Raphaël Goetter.
Au-delà des indications techniques concernant les instructions CSS, et qui m'ont été fort utiles, cet ouvrage m'a apporté trois fondements précieux :
Le premier fondement concerne la séparation rigoureuse entre le contenu et la mise en forme.
Dans le métier de la rédaction technique, ce concept devient de plus en plus primordial et modifie en profondeur nos pratiques et techniques. J'étais donc particulièrement sensible aux arguments présentés par Raphaël et ai, progressivement, phase après phase, cherché à atteindre pour le site de ma société un niveau de séparation maximal.
Le deuxième fondement que l'ouvrage m'a apporté est de donner un sens à la structure du code html afin que celle-ci puisse être d'emblée comprise, notamment par un robot de moteur de recherche. Par exemple, préférer pour la mise en exergue de mots les balises <strong> et <em> plutôt qu'une balise <span> sans grande signification structurelle.
Le troisième fondement vient de la recommendation de ne pas nommer les éléments, de réduire autant que possible les structures de type <div> ou <span>, de ne nommer que des éléments parents, ou, mieux, ancêtres, et uniquement lorsque cette identification est véritablement nécessaire.
C'est peut-être cette recommandation qui a le plus modelé en profondeur ma façon de penser et d'écrire le code et le contenu même du site. Progressivement, par phases successives — à chaque fois que j'épurais le code en supprimant des identifiants, des <div> ou des <span> non indispensables, je me rendais compte que je pouvais aller encore plus loin dans ce travail d'épurement — j'ai appris à rendre le code le plus essentiel et le plus signifiant possible : www.lcpcomtech.com
Les deux pages qui, à mon sens, illustrent le mieux cet effort de réduction du code à son niveau le plus strict, et qui sont le plus marquées par les préconisations de Raphaël, sont les pages "ce que nous vous apportons" et "nos réalisations".
Dans la première, deux listes identiques dans leur structure sont mises en forme de façons totalement différente.
Dans la seconde, pour chaque item, le nom de la société, son domaine d'activité, le ou les deux paragraphes décrivant la prestation réalisée sont définis par les seules balises <dt> et <dd>.
Maintenant j'ai appris à appliquer la démarche inverse : j'écris le code html sans le moindre identifiant et n'en place que lorsque leur présence permet de ne pas alourdir inutilement le code CSS.
Pour ces deux pages, je ne pense pas pouvoir aller plus loin dans la réduction du code. Si toutefois, vous trouvez ailleurs des possibilités de réduction élégante, je suis preneur et vous en suis d'avance reconnaissant.
Bien sûr, je suis très loin d'atteindre le niveau technique et créatif d'une bonne partie d'entre vous.
Par ailleurs, je n'ai pas encore appris les techniques permettant de naviguer dans le site à l'aide du seul clavier — comment en particulier faire apparaître les fenêtres de survol de la page "ce que nous vous proposons"? — et mon site ne prévoit pas (encore) l'accessibilité aux personnes handicapées.
Ce travail d'épurement ne s'est toutefois pas fait sans difficultés : la technique XHTLM / CSS est en effet, à ce que j'ai pu expérimenter, extrêmement sensible à la moindre erreur de compréhension de fond, et les résultats après une modification, conséquente ou non, du code peuvent rapidement devenir incompréhensibles pendant plusieurs heures, voire une ou deux journées.
Les principales difficultés que j'ai rencontrées lors des phases successives d'amélioration du code concernent
- le positionnement : il faut en permanence bien faire attention à la référence de positionnement d'un élément, la référence effective n'étant pas toujours celle qu'on croît
- la transmission non contrôlée, par le biais de différents héritages, de styles attribuant à un élément des caractéristiques non désirées (j'avais en permanence l'impression de subir des courts-circuits de surface)
- le fait qu'un problème peut être généré par un élément tout autre que celui qu'on vient de modifier et à un tout autre endroit du listing CSS (il faut donc savoir ne pas se fixer sur le code modifié, la plupart du temps juste, et chercher ailleurs la raison d'un résultat aberrant ou non désiré)
Enfin, petit détail stupide, mais qui a son importance, surtout lorsqu'on est fatigué : se souvenir qu'une page xhtml possède deux composantes : la page xhtml elle-même, et la feuille CSS associée. Ne pas oublier donc de les sauvegarder toutes les deux avant de tester les modifications du code ! (Je ne sais combien de fois je me suis retrouvé interloqué devant l'écran face à un résultat pour le moins inattendu avant de comprendre que, concentré sur une des deux composantes, j'avais oublié de sauvegarder l'autre.)
J'arrêterai ici mon long "debriefing" en remerciant tous ceux qui, sur ce forum et sur les autres d'Alsacréations, ont répondu avec pédagogie à mes questions de néophyte.
Et merci grandement à toi, Raphaël, de m'avoir, à travers ton livre, si bien guidé dans ma démarche et de m'avoir permis de consolider la maîtrise professionnelle de mon métier. Je crois que rarement l'acquisition d'un livre m'a apporté autant de fondements. Merci.
Boris
Modifié par Felipe (07 Dec 2009 - 14:25)
Bonjour,
Ayant voulu réaliser le site de ma société de documentation technique, technico-commerciale et commerciale "LCP Communication technique", j'ai d'abord utilisé des méthodes considérées comme obsolètes ou ne correspondant pas aux règles de l'art :
image d'arrière-plan réalisée sous Illustrator puis tranchée en tableaux,
utilisation d'iframes,
programmation des aspects dynamiques à l'aide d'instructions Javascript de base (OnClick, OnMouseOver, GetElementByID, parent.nom_iframe.location... , sans compter le code Javascript placé par Dreamweaver),
etc.,
ce qui m'a valu un "Arf ! " ironique de Florent lorsque j'ai commencé à poser des questions sur ce forum et à expliquer les approches et techniques que j'utilisais.
J'ai alors voulu réaliser le site en xhtml strict / CSS pour me plier aux règles de l'art préconisées.
Me rendant compte que les informations d'explications éparses que je recueillais sur la Toile et sur ce forum n'étaient pas suffisantes pour me guider face aux difficultés auxquelles je me heurtais, j'ai fait l'acquisition de l'ouvrage "CSS 2 Pratique du Design Web" d'un certain Raphaël Goetter.
Au-delà des indications techniques concernant les instructions CSS, et qui m'ont été fort utiles, cet ouvrage m'a apporté trois fondements précieux :
Le premier fondement concerne la séparation rigoureuse entre le contenu et la mise en forme.
Dans le métier de la rédaction technique, ce concept devient de plus en plus primordial et modifie en profondeur nos pratiques et techniques. J'étais donc particulièrement sensible aux arguments présentés par Raphaël et ai, progressivement, phase après phase, cherché à atteindre pour le site de ma société un niveau de séparation maximal.
Le deuxième fondement que l'ouvrage m'a apporté est de donner un sens à la structure du code html afin que celle-ci puisse être d'emblée comprise, notamment par un robot de moteur de recherche. Par exemple, préférer pour la mise en exergue de mots les balises <strong> et <em> plutôt qu'une balise <span> sans grande signification structurelle.
Le troisième fondement vient de la recommendation de ne pas nommer les éléments, de réduire autant que possible les structures de type <div> ou <span>, de ne nommer que des éléments parents, ou, mieux, ancêtres, et uniquement lorsque cette identification est véritablement nécessaire.
C'est peut-être cette recommandation qui a le plus modelé en profondeur ma façon de penser et d'écrire le code et le contenu même du site. Progressivement, par phases successives — à chaque fois que j'épurais le code en supprimant des identifiants, des <div> ou des <span> non indispensables, je me rendais compte que je pouvais aller encore plus loin dans ce travail d'épurement — j'ai appris à rendre le code le plus essentiel et le plus signifiant possible : www.lcpcomtech.com
Les deux pages qui, à mon sens, illustrent le mieux cet effort de réduction du code à son niveau le plus strict, et qui sont le plus marquées par les préconisations de Raphaël, sont les pages "ce que nous vous apportons" et "nos réalisations".
Dans la première, deux listes identiques dans leur structure sont mises en forme de façons totalement différente.
Dans la seconde, pour chaque item, le nom de la société, son domaine d'activité, le ou les deux paragraphes décrivant la prestation réalisée sont définis par les seules balises <dt> et <dd>.
Maintenant j'ai appris à appliquer la démarche inverse : j'écris le code html sans le moindre identifiant et n'en place que lorsque leur présence permet de ne pas alourdir inutilement le code CSS.
Pour ces deux pages, je ne pense pas pouvoir aller plus loin dans la réduction du code. Si toutefois, vous trouvez ailleurs des possibilités de réduction élégante, je suis preneur et vous en suis d'avance reconnaissant.
Bien sûr, je suis très loin d'atteindre le niveau technique et créatif d'une bonne partie d'entre vous.
Par ailleurs, je n'ai pas encore appris les techniques permettant de naviguer dans le site à l'aide du seul clavier — comment en particulier faire apparaître les fenêtres de survol de la page "ce que nous vous proposons"? — et mon site ne prévoit pas (encore) l'accessibilité aux personnes handicapées.
Ce travail d'épurement ne s'est toutefois pas fait sans difficultés : la technique XHTLM / CSS est en effet, à ce que j'ai pu expérimenter, extrêmement sensible à la moindre erreur de compréhension de fond, et les résultats après une modification, conséquente ou non, du code peuvent rapidement devenir incompréhensibles pendant plusieurs heures, voire une ou deux journées.
Les principales difficultés que j'ai rencontrées lors des phases successives d'amélioration du code concernent
- le positionnement : il faut en permanence bien faire attention à la référence de positionnement d'un élément, la référence effective n'étant pas toujours celle qu'on croît
- la transmission non contrôlée, par le biais de différents héritages, de styles attribuant à un élément des caractéristiques non désirées (j'avais en permanence l'impression de subir des courts-circuits de surface)
- le fait qu'un problème peut être généré par un élément tout autre que celui qu'on vient de modifier et à un tout autre endroit du listing CSS (il faut donc savoir ne pas se fixer sur le code modifié, la plupart du temps juste, et chercher ailleurs la raison d'un résultat aberrant ou non désiré)
Enfin, petit détail stupide, mais qui a son importance, surtout lorsqu'on est fatigué : se souvenir qu'une page xhtml possède deux composantes : la page xhtml elle-même, et la feuille CSS associée. Ne pas oublier donc de les sauvegarder toutes les deux avant de tester les modifications du code ! (Je ne sais combien de fois je me suis retrouvé interloqué devant l'écran face à un résultat pour le moins inattendu avant de comprendre que, concentré sur une des deux composantes, j'avais oublié de sauvegarder l'autre.)
J'arrêterai ici mon long "debriefing" en remerciant tous ceux qui, sur ce forum et sur les autres d'Alsacréations, ont répondu avec pédagogie à mes questions de néophyte.
Et merci grandement à toi, Raphaël, de m'avoir, à travers ton livre, si bien guidé dans ma démarche et de m'avoir permis de consolider la maîtrise professionnelle de mon métier. Je crois que rarement l'acquisition d'un livre m'a apporté autant de fondements. Merci.
Boris
Modifié par Felipe (07 Dec 2009 - 14:25)