Dans un article hélas en anglais la question d'IE8 et des standards est évoquée sous l'angle "suicidaire" de MS à vouloir les respecter au plus près : le plus gros risque serait, selon l'auteur, de voir la majorité des utilisateurs d'IE7 se détourner d'IE8 parce qu'incapable d'afficher correctement la plupart de leurs sites bookmarkés (et pour cause, ceux-ci auraient été développés pour IE...) ces utilisateurs en viendraient à considérer IE8 comme un énoooooorme bug... ce qui ne serait ni bon pour l'image de MS, ni bon pour les finances de MS. Donc la question devient : soit MS se plie aux standards et il risque de tout perdre, soit il privilégie la "rétro-opérabilité" et il peut tout perdre aussi. Sale affaire.
Considérant la guerre des standards comme une "bataille de Stalingrad", l'auteur développe aussi l'idée que les standards sont une construction idéale et qu'en fait il ne peut y avoir rien d'autre que des interprétations d'UA à se mettre sous la dent ; qu'ensuite ces interprétations tendent vers telle ou telle direction (en gros : W3C compliant ou pas) n'a en soi pas de sens : dans tous les cas c'est une question de choix. Il reprend ensuite la théorie de "robustesse" et tente de démontrer qu'il est préférable qu'un UA affiche <small><p> même si c'est syntaxiquement faux, plutôt que rien du tout. Et que vu qu'on n'arrivera jamais à garantir du <p><small> universel et rétroactif (ne serait-ce que parce que les auteurs de ces pages peuvent être morts - si si, il le dit...) mieux vaut s'en tenir à du Quirks qui assure qu'à du Standard qui rend la moitié des sites "pro-IE" non-interopérables.
Comparant pour finir les tenants des standards à des "trotskistes" (si si, il le fait...) il annonce qu'il est probable que l'équipe d'IE8 annoncera sous peu la fin de l' "expérience standards" et reviendra à un IE7 amélioré.
Il conclut par : "Si les idéalistes ont 100% raison sur le principe, comme d'habitude les pragmatiques ont raison en pratique. Le feu va enore durer des années. Ce débat coupe précisément le monde en deux".
Joli troll, non ?
Considérant la guerre des standards comme une "bataille de Stalingrad", l'auteur développe aussi l'idée que les standards sont une construction idéale et qu'en fait il ne peut y avoir rien d'autre que des interprétations d'UA à se mettre sous la dent ; qu'ensuite ces interprétations tendent vers telle ou telle direction (en gros : W3C compliant ou pas) n'a en soi pas de sens : dans tous les cas c'est une question de choix. Il reprend ensuite la théorie de "robustesse" et tente de démontrer qu'il est préférable qu'un UA affiche <small><p> même si c'est syntaxiquement faux, plutôt que rien du tout. Et que vu qu'on n'arrivera jamais à garantir du <p><small> universel et rétroactif (ne serait-ce que parce que les auteurs de ces pages peuvent être morts - si si, il le dit...) mieux vaut s'en tenir à du Quirks qui assure qu'à du Standard qui rend la moitié des sites "pro-IE" non-interopérables.
Comparant pour finir les tenants des standards à des "trotskistes" (si si, il le fait...) il annonce qu'il est probable que l'équipe d'IE8 annoncera sous peu la fin de l' "expérience standards" et reviendra à un IE7 amélioré.
Il conclut par : "Si les idéalistes ont 100% raison sur le principe, comme d'habitude les pragmatiques ont raison en pratique. Le feu va enore durer des années. Ce débat coupe précisément le monde en deux".
Joli troll, non ?