applemac a écrit :
Le web2.0 au service de la publicité ?
C'est voir très petit je trouve.
Heursement que non. Regarde wikipédia par exemple
Je dis même plus que ça : le web 2.0 est uniquement un modèle économique basé exclusivement sur la publicité.
Après, il faut pas se méprendre sur ce que je dis. Tout simplement parce que je considère pas Wikipédia comme du web 2.0.
D'aucun le classeront là-dedans pour justifier le principal (je dis pas ça de toi hein !), mais je mets pas wikipedia dans le web 2.0. Comme je disais c'est du web, l'expression d'une certaine vision du web qui existe depuis toujours (l'évolution des techniques permettent d'aller plus loin dans ce sens) : une formidable communauté d'échange et d'expression. C'est le web, ou du moins une certaine vision du web, tout simplement. L'expression web 2.0 est principalement comme ça a été dit par d'autres ici un terme marketing et comme tout terme marketing c'est fait dans une vision business. Le web 2.0 c'est une récupération économique de ce qui est à l'oeuvre dans des sites comme par exemple wikipedia mais en en perdant le sens, le fond. Du Canada Dry si tu veux avec tout l'emballage qui va avec (le style de design dont on parle ici). C'est du marketing, une recuperation de ce qui a toujours existé (y compris au niveau technique - l'AJAX...)
applemac a écrit :
Le fait que le web2.0 soit marketing ne me gêne pas du tout.
wikipedia, c'est un peu à la limite du web2.0, il y a certains aspect qui se retrouvent, mais je l'accorde, ce n'est pas le web2.0 type que tu décris.
Pour le web 2.0 qui est du marketing, après tout ça me derangerait pas si nombre de choses interessantes n'etaient pas happées dans ce business là, sans l'interroger. Et c'est là qu'on perd beaucoup l'air de rien de ce qui fait l'interet d'un certain web.
Si ce n'est ça, je m'en fiche un peu en fait - mais ce "ça" n'est pas rien en terme d'effets, et je le constate dans notamment certaines scenes musicales où il ya effectivement un net recul (de bonne foi en plus) sur cette question et du coup l'internet reellement communautaire et collaboratif perd du terrain au profit de ses ersatz commerciaux.
Vraiment je restreint l'appelation WEB 2.0 à ça.
Le reste c'est du WEB tout court , avec sa technique qui "naturellement" évolue et donc ses possibles.
Modifié par CaptainAmerica (06 Aug 2007 - 20:52)
applemac a écrit :
Le web2.0 au service de la publicité ?
C'est voir très petit je trouve.
Heursement que non. Regarde wikipédia par exemple
Le problème, c'est que chacun part de sa petite définition perso du «web 2.0» (qui ne veut rien dire d'autre que ce qu'on veut bien mettre derrière...).
La question «Qu'est-ce que les gens ont envie de mettre derrière les termes Web 2.0?» est à mon sens bien plus intéressante que la question «Qu'est-ce que le Web 2.0». D'ailleurs, la première question répond à la deuxième.
Florent V. a écrit :
Le problème, c'est que chacun part de sa petite définition perso du «web 2.0» (qui ne veut rien dire d'autre que ce qu'on veut bien mettre derrière...).
La question «Qu'est-ce que les gens ont envie de mettre derrière les termes Web 2.0?» est à mon sens bien plus intéressante que la question «Qu'est-ce que le Web 2.0». D'ailleurs, la première question répond à la deuxième.
Si ça veut tout dire ça veut rien dire.
Preuve qu'en fait, concrètement, c'est bien un terme vide que pourtant on entend (ou plutot lit, le web est assez muet encore pour ceux qui ont des yeux valides) je ne sais combien de fois par jour - du marketing quoi !
Donc pourquoi pas parler de "web", tout simplement ?
Modifié par CaptainAmerica (06 Aug 2007 - 21:01)
CaptainAmerica a écrit :
Tout simplement parce que je considère pas Wikipédia comme du web 2.0.
Parce que Wikipédia n'a pas l'heur de vérifier l'équation?
Non sérieusement, on se prend la tête pour rien à tenter de donner des définitions du Web 2.0. Alors que c'est relativement simple:
1 - Après l'explosion de la bulle Internet et le calme qui a suivi, tous les gens qui s'intéressent au Web (par intérêt, par passion, parce que c'est leur métier, parce qu'ils aimeraient bien l'investir...) avaient besoin d'un petit mythe du renouveau, d'un petit cycle de jouvence.
2 - À la même période, on voit apparaitre des sites «communautaires», «participatifs» (avec toutes les réserves qu'on peut y apporter, sur la participation exclusive d'une frange de power-users, et les critiques sur l'exploitation 2.0 -- sauf pour les exceptions dont la plus visible est Wikipédia), ainsi que des plateformes de blogs et des applications en ligne (dans les premiers fleurons: Gmail).
3 - On regroupe nouveaux usages et nouveaux outils (et technologies associées, et vagues de mode graphique concomitantes) sous les termes «Web 2.0» créés par un gus chez O'Reilly Media en 2003-2004.
4 - Plein de monde fait «Wah, c'est vrai que ya une grosse tendance de fond» (et de relever qui la participation accrue des utilisateurs, qui les technologies mises en jeu, qui la victoire des modèles économiques basés sur la vente d'audience et les UGC).
5 - Plein de monde fait «Bof, faut dire que tout ça existait depuis le Web 0.1, 0.9, 1, 1.5, 1.6.0.12rc2...., rien de nouveau sous le soleil, à la rigueur des petites tendances et de légères inflexions» (et de dénoncer au passage les utopies 2.0 des plus enthousiastes évoqués au point 4).
En vertu de quoi: il ne peut pas y avoir de définition fiable du Web 2.0, car le Web 2.0 est une vue de l'esprit, ou plutôt une collection de vues de l'esprit. C'est à dire qu'il s'agit d'une réalité psychologique et sociologique, mais pas de quelque chose qui aurait une existence propre en dehors du discours qu'on a sur lui.
Pour résumer, voici ma définition: le Web 2.0, c'est ce qu'on appelle comme ça.
CaptainAmerica a écrit :
Le web intéressant avec ses communautés actives etc. il y est depuis toujours. Et c'set ce qu'à mon avis ce que le web se doit d'être. Cependant le web 2.0 est la récupération de cela à des fins commerciales - donc de facto le but en transforme le fond (i.e. ce qui fait la qualité - le design est une des expressions de la qualité du fond), en négatif.
mais le web c'est commercial et c'est pour ça que ça marche autant. Mettre des sites dans le sac web et d'autres dans le sac web 2.0 sous ce critère représente peu d'interet.
honnêtement, je ne vois pas ou tu veux en venir
CaptainAmerica a écrit :
Si ça veut tout dire ça veut rien dire.
Un aphorisme classique mais qui n'éclaire pas le débat.
Je n'ai jamais dit que ça voulait tout dire. J'ai dit que, d'un point de vue sociologique, ça voulait dire «tout ce que l'on l'on dit que le web 2.0 est». C'est à dire que «Web 2.0» est un terme arbitraire, désignant des réalités multiples et parfois contradictoires (l'esclavage 2.0 décrié par Karl Dubost et le projet encyclopédique libre Wikipédia, les blogs individuels sans pub et MyYouTubspace, etc.). Il y a tout un jeu de définitions concurrentes et souvent contradictoires, soit qu'elles mettent l'accent sur des aspects différents, soit qu'elles s'excluent mutuellement.
(Petite parenthèse: dans ce contexte, en quoi ta définition (qui n'est pas inintéressante) vaut-elle plus que la définition du Web 2.0 comme la réappropriation du Web par l'utilisateur, ou celle qui met en avant les services web et le déplacement des logiciels du bureau vers le web lessivé à l'ajax? Chacune de ces trois analyses ne serait-elle pas plus juste si elle été développée pour elle-même, en lien bien sûr avec d'autres constatations et analyses, mais sans essayer de s'arroger l'exclusivité des termes «Web 2.0».)
Pour revenir à ce que je disais: «Web 2.0» ne veut pas «tout dire». Ça ne dit pas la poésie de Dante, la formule de l'aspirine ou le nombre de pattes des araignées. Ça ne désigne rien en dehors du Web lui-même (dont la définition est bien établie, car technique), ce qui est déjà un bon moyen de circonscrire notre méta-définition. Par contre, une fois qu'on s'intéresse au Web uniquement, ça peut effectivement vouloir dire énormément de choses, et c'est là qu'on se rend compte qu'utiliser ce terme est inutile, sauf à vouloir entrer dans l'arène des définitions concurrentes.
Pour revenir à ton analyse axée sur le modèle économique publicitaire (et le tout est bon pour faire de l'audience associé): c'est une analyse intéressante et fondée. Mais lui adjoindre les termes «Web 2.0», c'est lui mettre des oeillères et s'exposer à perdre un temps précieux.
Pour finir: ton analyse retrouve un peu de pertinence si à la place de Web 2.0 tu utilises la plus humble mais aussi et surtout plus juste appellation suivante: «le modèle économique principal du Web 2.0», en précisant que tu entends par «Web 2.0», par exemple: «l'ensemble des sites communautaires et services web apparus autour de et depuis 2003» (ce qui exclut Amazon et Ebay mais pas Myspace, Youtube ou Last.fm).
C'est fou comme la pertinence de l'analyse requiert un peu de nuance, non?
PS: les trolls sur le Web2, même ceux qui se déroulent en dehors du jour consacré aux trolls (sur Alsa, le vendredÿ), ne devraient pas avoir d'impact négatif sur les votes des membres au CSSR2007.
C'est dommage que le simple fait d'évoquer le web 2.0 (concept , marketing , évolution, ..) soit sujet à toujours autant de polémique .
Le web est ce qu'il est (était) et suit les attentes ce chaque partenaire (économique , social, technique), chacun de ces intervenants apportant de l'eau au moulin .
Ce sont aussi les décideurs qui codifie et notifie son évolution , mais tantôt ce sont les concepteurs web qui étaient parties prenantes dans sa réalisation, et maintenant ce sont les utilisateurs qui en sont les principaux (!!!) intervenants (houlà je pérore un tantinet )
Mais ce que je veux dire c'est que ce concept ne remet pas en cause les principes fondamentaux de la conception de site accessible (en faisant un temps soir peu attention à la "dégradation" dûe au javascript) puisqu'il s'appuie sur ces mêmes standards ...
Après que celui-ci uniformise les sites au niveau graphique , ou asseptise une certaine conception du " web ".
Il y aura toujours les décideurs et les suiveurs ; A chacun d'entre nous d'essayer d'en tirer sa propre expérience pour en tirer meilleur "profit" (je ne parle bien entendu pas de profit économique, quoique ce ne soit pas dénuer d'interêt pour tout professionnel vivant de ce "web").
Si une site "Web2.0" répond aux exigences de conformité ( standard du web) c'est déjà mieux que n'importe quel site non-conforme ... non !?
Sa pertinence est ensuite jugée par les utilisateurs eux-mêmes ...
Modifié par kzone (06 Aug 2007 - 23:38)
Le web est ce qu'il est (était) et suit les attentes ce chaque partenaire (économique , social, technique), chacun de ces intervenants apportant de l'eau au moulin .
Ce sont aussi les décideurs qui codifie et notifie son évolution , mais tantôt ce sont les concepteurs web qui étaient parties prenantes dans sa réalisation, et maintenant ce sont les utilisateurs qui en sont les principaux (!!!) intervenants (houlà je pérore un tantinet )
Mais ce que je veux dire c'est que ce concept ne remet pas en cause les principes fondamentaux de la conception de site accessible (en faisant un temps soir peu attention à la "dégradation" dûe au javascript) puisqu'il s'appuie sur ces mêmes standards ...
Après que celui-ci uniformise les sites au niveau graphique , ou asseptise une certaine conception du " web ".
Il y aura toujours les décideurs et les suiveurs ; A chacun d'entre nous d'essayer d'en tirer sa propre expérience pour en tirer meilleur "profit" (je ne parle bien entendu pas de profit économique, quoique ce ne soit pas dénuer d'interêt pour tout professionnel vivant de ce "web").
Si une site "Web2.0" répond aux exigences de conformité ( standard du web) c'est déjà mieux que n'importe quel site non-conforme ... non !?
Sa pertinence est ensuite jugée par les utilisateurs eux-mêmes ...
Modifié par kzone (06 Aug 2007 - 23:38)
Houlà ! je voulais pas troller du tout, je vous jure que c'est pas mon genre ! promis promis !
Je voulais juste apporter mon point de vue sur le web 2.0 puisqu'il yavait un thread là-dessus. Ca a pris une ampleur parce que mon premier post a pas été bien compris (mauvaise explication de ma part et/ou mauvaise lecture, mais qu'importe !).
Et j'ai tendance à oublier que sur le net, en l'absence de smiliz les intentions peuvent être mal saisies - bien que pas du tout fan des smiliz j'ai remédié au souci pa rla suite en en rajoutant.
(qu'est-ce qui faut pas faire pour pas compromettre ses chances au refresh !! - d'autant que c'est ce concours qui m'a amené à m'inscrire sur le forum bien que le site alsacreations.com soient une référence que je garde sous la main depuis plusieurs années. Bref : Votez pour moi ! Hein ?!)
Pour Oryo > je parlais du style graphique POP en vogue actuellement et qu'on voit dans tous les tutos ou galerie des magazines d'infographie grand public, quelque chose de ce type : http://www.kob-one.com/photos/a16194_2MXJN31.jpg (l'auteur me pardonnera, c'est l'image que j'ai trouvé le plus rapidement, mais j'en avais déjà discuté avec lui par ailleurs et on était d'accord sur la question, il a d'autres réas plus personnelles très intéressantes).
Mais que ce soit ce style-là tout comme celui du web 2.0, ce en sont pas de mauvais designs, bien au contraire même. Seulement le souci est sa généralisation à outrance presqu'un passage obligatoire qui amène une uniformsation du design graphique (le web 2.0 pour le web, le "rond-qui-coule" pour le print, entre quelques autres). Je ne dis pas du tout que c'est mauvais, au contraire, mais seuleemnt qu'il y en a trop, une saturation qui porte préjudice au style lui-même. On va dire que c'est de l'indigestion. Mais aussi du coup je me pose des questions quant à la créativité des designers (des professionnels ou des amateurs éclairés, bien entendu que pour quelqu'un qui ne touche pas sa bille en la matière il est bienvenu de s'inspirer de quelque chose qui fonctionne, et reconnaissons que le web 2.0 a l'enorme avantage d'être sobre et clair et donc de limiter au maximum les derapages comme ce qu'on a connu fut un temps avec les debauches de gif animés ).
Toujours est-il que je considère la forme, le design comme un contenu à part entière dans un site, voilà pourquoi sa personnalité est importante. Et qu'en la matière le web 2.0 style commence à m'horripiler, malgré ses grandes qualités intrinsèques. C'est la généralisation devenant uniformisation qui m'agace.
Ca c'est pour le style graphique web 2.0 - là sur ce point, ce n'est pas un mot fourre-tout. On sait ce que ça représente et effectivement il y a une réalité.
Après pour le reste, je ne veux pas polémiquer parce qu'il n'y a pas matière. Le web 2.0 en dehors de son style graphique n'a pas POUR MOI d'autres existences que celui d'un terme marketing pour nommer un modèle économique.
Comme dit Florent, c'est à la suite de l'éclatement de la premiere bulle internet, en parallèle avec l'apparition de sites veritablement collaboratifs (qui est la conséquence de l'evolution des techniques et donc à mon avis n'est pas nouveau mais dans la continuité de ce qui existait), qu'est apparu ce fameux WEB 2.0.
Ma vision de cet état de fait est que c'est une récupération de cet état de fait technique pour relancer une économie mise à mal. Ca a été de prendre ce modèle publicitaire pour générer du revenu.
Ca ça l'est. Mon point de vue là dessus est que ça n'est pas spécifique à l'internet (et donc si le web 2.0 n'est pas la poésie de Dante, c'est quand même pas que le web dans le spirit ). C'est le même principe que la télé-réalité, i.e. on fait du contenu par des bénévoles non-professionnels et plus grave surtout non-spécialistes pour pouvoir vendre des espaces de pub. Le contenu est à la fois à moindre coût vu que les gens, de facto, travaillent gratuit (font tout le contenu d'un site ou d'une émission commerciaux, qui sont là pour générer de la money, sans aucun salaire, et pourtant ce sont eux qui fotn entrer l'argent dans la poche des sociétés propriétaires et producteurs) et à la fois de moindre qualité (parce que pas de ligne éditoriale, pas de travail veritable, pas de recherche, mais aussi en poussant au plus rapide voire au plus retape pour créer un maximum de passages pour augmenter les revenus pub).
Ma definition du web 2.0 concretement c'est ce modele economique. Le reste effectivement est tellement fourre-tout que ça n'a aucune realité. Chacun y met ce qu'il veut. Par contre il me semble que cet aspect economique est bel et bien concret.
Le web 2.0 POUR MOI c'est son modèle économique principal. Je dis pour moi, mais je pense que si ce n'est la totalité de la definition pour tous, c'est au moins un aspect indéniable. D'ailleurs le seul sur lequel on peut s'accorder.
Comme les autres aspects sont sujets à l'appréciation de chacun, j'en vois pas l'intérêt d'en discuter, là ça serait effectivement du troll puisqu'on ne serait des le depart et toujours pas d'accord.
Si effectivement on en parle tant que ça et si il y a tant de debat sur sa definition (ça me semble d'ailleurs etre le principal sujet, la defintion du terme, dans les discussion sur le web 2.0) c'est que justement c'est pa sclair du tout et que ça n'a pas de realité concrete et precise.
Qu'on parle d'accessibilité, de sémantique, etc. là on ne discutera pas de definition, on sait de ce dont il s'agit. On parle de web et d'une certain vision. On pourra confronter des visions, des points de vue, avec un vocabulaire commun - une chose qui ne me semble pas exister pour le web 2.0.
Après que certains s'insurgent, je le comprends, et c'est pour beaucoup de ma part dans une explication peut etre pas tres claire, puisque par le fait de la definition toujours personnelles du web 2.0 certains en font, et ce que ça peut recouvrir comme signification pour eux (html/css JS/dhtml, accessibilité, etc etc) peut me convenir aussi. Mai sautant parler avec de stermes compris par tous.
Bref !
Après quand je parle de web et de visions du web, je ne limite pas ça DU TOUT, bien que ce soit un des champs d'intervention de mon metier, à son aspect commercial. Et que justement ma vision du web est de rester (enfin, de devenir serait plus juste) un formidable reseau d'echange et de créativité - et le modele economique du web 2.0 est le pire coup porté à cet internet là, par sa récupération en le pervertissant.
Bon c'est pas tout ça, mais la date butoir du 10 approche à grand pas - et d'ailleurs... je me demande si ce debat n'est pa sune malhonnête tentative de certains de m'empêcher de finir à temps en me bloquant sur le forum... j'en suis pratiquement sûr même...
Je voulais juste apporter mon point de vue sur le web 2.0 puisqu'il yavait un thread là-dessus. Ca a pris une ampleur parce que mon premier post a pas été bien compris (mauvaise explication de ma part et/ou mauvaise lecture, mais qu'importe !).
Et j'ai tendance à oublier que sur le net, en l'absence de smiliz les intentions peuvent être mal saisies - bien que pas du tout fan des smiliz j'ai remédié au souci pa rla suite en en rajoutant.
(qu'est-ce qui faut pas faire pour pas compromettre ses chances au refresh !! - d'autant que c'est ce concours qui m'a amené à m'inscrire sur le forum bien que le site alsacreations.com soient une référence que je garde sous la main depuis plusieurs années. Bref : Votez pour moi ! Hein ?!)
Pour Oryo > je parlais du style graphique POP en vogue actuellement et qu'on voit dans tous les tutos ou galerie des magazines d'infographie grand public, quelque chose de ce type : http://www.kob-one.com/photos/a16194_2MXJN31.jpg (l'auteur me pardonnera, c'est l'image que j'ai trouvé le plus rapidement, mais j'en avais déjà discuté avec lui par ailleurs et on était d'accord sur la question, il a d'autres réas plus personnelles très intéressantes).
Mais que ce soit ce style-là tout comme celui du web 2.0, ce en sont pas de mauvais designs, bien au contraire même. Seulement le souci est sa généralisation à outrance presqu'un passage obligatoire qui amène une uniformsation du design graphique (le web 2.0 pour le web, le "rond-qui-coule" pour le print, entre quelques autres). Je ne dis pas du tout que c'est mauvais, au contraire, mais seuleemnt qu'il y en a trop, une saturation qui porte préjudice au style lui-même. On va dire que c'est de l'indigestion. Mais aussi du coup je me pose des questions quant à la créativité des designers (des professionnels ou des amateurs éclairés, bien entendu que pour quelqu'un qui ne touche pas sa bille en la matière il est bienvenu de s'inspirer de quelque chose qui fonctionne, et reconnaissons que le web 2.0 a l'enorme avantage d'être sobre et clair et donc de limiter au maximum les derapages comme ce qu'on a connu fut un temps avec les debauches de gif animés ).
Toujours est-il que je considère la forme, le design comme un contenu à part entière dans un site, voilà pourquoi sa personnalité est importante. Et qu'en la matière le web 2.0 style commence à m'horripiler, malgré ses grandes qualités intrinsèques. C'est la généralisation devenant uniformisation qui m'agace.
Ca c'est pour le style graphique web 2.0 - là sur ce point, ce n'est pas un mot fourre-tout. On sait ce que ça représente et effectivement il y a une réalité.
Après pour le reste, je ne veux pas polémiquer parce qu'il n'y a pas matière. Le web 2.0 en dehors de son style graphique n'a pas POUR MOI d'autres existences que celui d'un terme marketing pour nommer un modèle économique.
Comme dit Florent, c'est à la suite de l'éclatement de la premiere bulle internet, en parallèle avec l'apparition de sites veritablement collaboratifs (qui est la conséquence de l'evolution des techniques et donc à mon avis n'est pas nouveau mais dans la continuité de ce qui existait), qu'est apparu ce fameux WEB 2.0.
Ma vision de cet état de fait est que c'est une récupération de cet état de fait technique pour relancer une économie mise à mal. Ca a été de prendre ce modèle publicitaire pour générer du revenu.
Ca ça l'est. Mon point de vue là dessus est que ça n'est pas spécifique à l'internet (et donc si le web 2.0 n'est pas la poésie de Dante, c'est quand même pas que le web dans le spirit ). C'est le même principe que la télé-réalité, i.e. on fait du contenu par des bénévoles non-professionnels et plus grave surtout non-spécialistes pour pouvoir vendre des espaces de pub. Le contenu est à la fois à moindre coût vu que les gens, de facto, travaillent gratuit (font tout le contenu d'un site ou d'une émission commerciaux, qui sont là pour générer de la money, sans aucun salaire, et pourtant ce sont eux qui fotn entrer l'argent dans la poche des sociétés propriétaires et producteurs) et à la fois de moindre qualité (parce que pas de ligne éditoriale, pas de travail veritable, pas de recherche, mais aussi en poussant au plus rapide voire au plus retape pour créer un maximum de passages pour augmenter les revenus pub).
Ma definition du web 2.0 concretement c'est ce modele economique. Le reste effectivement est tellement fourre-tout que ça n'a aucune realité. Chacun y met ce qu'il veut. Par contre il me semble que cet aspect economique est bel et bien concret.
Le web 2.0 POUR MOI c'est son modèle économique principal. Je dis pour moi, mais je pense que si ce n'est la totalité de la definition pour tous, c'est au moins un aspect indéniable. D'ailleurs le seul sur lequel on peut s'accorder.
Comme les autres aspects sont sujets à l'appréciation de chacun, j'en vois pas l'intérêt d'en discuter, là ça serait effectivement du troll puisqu'on ne serait des le depart et toujours pas d'accord.
Si effectivement on en parle tant que ça et si il y a tant de debat sur sa definition (ça me semble d'ailleurs etre le principal sujet, la defintion du terme, dans les discussion sur le web 2.0) c'est que justement c'est pa sclair du tout et que ça n'a pas de realité concrete et precise.
Qu'on parle d'accessibilité, de sémantique, etc. là on ne discutera pas de definition, on sait de ce dont il s'agit. On parle de web et d'une certain vision. On pourra confronter des visions, des points de vue, avec un vocabulaire commun - une chose qui ne me semble pas exister pour le web 2.0.
Après que certains s'insurgent, je le comprends, et c'est pour beaucoup de ma part dans une explication peut etre pas tres claire, puisque par le fait de la definition toujours personnelles du web 2.0 certains en font, et ce que ça peut recouvrir comme signification pour eux (html/css JS/dhtml, accessibilité, etc etc) peut me convenir aussi. Mai sautant parler avec de stermes compris par tous.
Bref !
Après quand je parle de web et de visions du web, je ne limite pas ça DU TOUT, bien que ce soit un des champs d'intervention de mon metier, à son aspect commercial. Et que justement ma vision du web est de rester (enfin, de devenir serait plus juste) un formidable reseau d'echange et de créativité - et le modele economique du web 2.0 est le pire coup porté à cet internet là, par sa récupération en le pervertissant.
Bon c'est pas tout ça, mais la date butoir du 10 approche à grand pas - et d'ailleurs... je me demande si ce debat n'est pa sune malhonnête tentative de certains de m'empêcher de finir à temps en me bloquant sur le forum... j'en suis pratiquement sûr même...