Je rejoins l'avis de sebastien billard...
Pour moi, le design web ou éditorial est définissable comme étant :
l'organisation d'information de manière à la rendre la plus accessible possible et qui conjuge l'aspect fonctionnel (ergonomie) et l'aspect esthétique (rendu général).
Hum...
Suis-je bien claire ?!?
Modifié par Cygnus (18 May 2006 - 23:05)
Pour moi, le design web ou éditorial est définissable comme étant :
l'organisation d'information de manière à la rendre la plus accessible possible et qui conjuge l'aspect fonctionnel (ergonomie) et l'aspect esthétique (rendu général).
Hum...
Suis-je bien claire ?!?

Modifié par Cygnus (18 May 2006 - 23:05)
Le Design c'est l'art d'allier dans une oeuvre le souffle des quatre vents et les courrants de l'énergie intérieur. Le design réussit est celui qui à transcendé son créateur et illumine celui qui le regarde, selon la définition japonaise du terme vous l'aurez compris
Modifié par Samuel Berg (19 May 2006 - 16:30)

Modifié par Samuel Berg (19 May 2006 - 16:30)
Samuel Berg a écrit :
Le Design c'est l'art d'allier dans une oeuvre le souffle des quatre vents et les courrants de l'énergie intérieur. Le design réussit est celui qui à transcendé son créateur et illumine celui qui le regarde, selon la définition japonaise du terme vous l'aurez compris![]()
Certes, mais dans un contexte définitivement post-moderniste, le design n'est-il pas l'incarnation implémentatoire superflue de la conscience morale supérieure chère à Lev R. Dorachevsky ?
mpop a écrit :
Certes, mais dans un contexte définitivement post-moderniste, le design n'est-il pas l'incarnation implémentatoire superflue de la conscience morale supérieure chère à Lev R. Dorachevsky ?
Sauf à considérer d'un point de vue cette fois post kantien qu'il s'agit avant tout d'esthétiser donc de proposer sous la forme d'une finalité sans fin (kant : critique de la faculté de juger) une forme fonctionnelle qui de ce fait même à bel et bien une finalité, celle de sa fonction.
clb56 a écrit :
Sauf à considérer d'un point de vue cette fois post kantien qu'il s'agit avant tout d'esthétiser donc de proposer sous la forme d'une finalité sans fin (kant : critique de la faculté de juger) une forme fonctionnelle qui de ce fait même à bel et bien une finalité, celle de sa fonction.
et ainsi de modéliser ce qu'on pourrait nommer découverte (visuelle ?),
si le mot découverte avait un sens pour l'esprit remplit de sa fonction: "vendre accessible en ayant l'air" ...


Modifié par st-antigone (20 May 2006 - 10:40)
mpop a écrit :
Ce qui rajoute au schmilblik, bien sûr.![]()
Une piste pour alléger le schmilblik

L'art exploite les prédispositions de notre cerveau à créer des rapports entre raison et plaisir.
A lire ... "Raison et Plaisir" de JP Changeux. "Longtemps la création artistique est demeurée un mystère. Grâce à l'apport des neurosciences et de la psychologie cognitive, le mystère peu à peu se dissipe". Mais résumer 220 pages dans un Post relève de l'impossible.
Je partage pour l'essentiel le point de vue d'Andy Rutledge sur le design (graphique). Je vous invite d'ailleurs à lire son blog (en anglais) qui est assez interessant.
Biscotte a écrit :
"Longtemps la création artistique est demeurée un mystère. Grâce à l'apport des neurosciences et de la psychologie cognitive, le mystère peu à peu se dissipe"
O Merveille !!!!
Et quand ce mystère sera complètement dissipé, la création artistique qu'en sera t'il ?????
Dissipée elle aussi ? Disparue ? Anéantie ?
Dissoute dans le marketing design désespoir de l'âme. Même si lesdites sciences cognitives s'arrogent la certitude d'avoir établi que l'âme tout autant que le sujet sont de pures illusions du récepteur cognitif.
Encore une fois j'invite tous les designer à lire ou à relire la "Critique de la faculté de juger" d'Emmanuel Kant et de s'attarder un peu sur les considérations sur la différence conceptuelle entre le beau et l'agréable.
Modifié par clb56 (21 May 2006 - 19:36)
clb56 a écrit :
O Merveille !!!!
Et quand ce mystère sera complètement dissipé, la création artistique qu'en sera t'il ?????
Dissipée elle aussi ? Disparue ? Anéantie ?
Comprendre nos pulsions créatrices ne devrait avoir aucune incidence négative sur l'inventivité et la créativité des artistes il me semble ? Bien au contraire. La connaissance scientifique de l'univers en expulse t-elle la poésie ? Peut on encore vibrer devant la mer enflammée par le soleil couchant quand on connaît la théorie de Maxwell ? OUI, et heureusement !
clb56 a écrit :
Oui car Maxwell parle de ce qui est vu et non de l'intimité du regard en tant que tel. Ou du geste quand on parle de création.
Mais à l'échelle cosmique ça ne fait pas de différence. Depuis les associations de particules élémentaires en systèmes de plus en plus complexes, jusqu'à nous les humains, produits performants haut de gamme de Dame nature, la distinction entre les oeuvres de la nature et celle des hommes s'estompe. La beauté est dabord une expérience entre le moi et l'univers.
A l'univers je dois à la fois la possibilité intérieure d'admirer le beau et les éléments extérieurs de beauté à admirer, quelle qu'en soit l'origine.
Mes lectures à ce sujet : Hubert Reeves.
J'arrête pour ce soir, j'ai une copie à rendre pour demain, beaucoup plus terre à terre
