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CSS et mise en forme, CSS3

Bonjour !

Quand un client vous demande d'utiliser, par exemple, du Verdana (ou une autre police) pour laquelle vous devez placer le ttf sur le site (via @font-face).

Comment gérez-vous la problématique des licences ?

Partez-vous du principe que le client a fait le nécessaire de son côté pour l'aspect de la licence, ou bien gérez-vous vous-même cet aspect ?

Si vous le gérez-vous même, comment procédez-vous pour identifier le propriétaire de la typo (quand le client vous a balancé le .ttf dans un mail sans précision), et pour payer la licence ?

Je suis assez perplexe quand je vois des licences de polices interdire purement et simplement de partager le fichier alors que c'est tout simplement indispensable pour utiliser @font-face...

Bref, une fois encore, votre lumière à ce sujet est la bienvenue ! Smiley smile
Bouchon a écrit :
Comment gérez-vous la problématique des licences ?

En achetant une licence qui permet une distribution de type Web Font.

Bouchon a écrit :
Partez-vous du principe que le client a fait le nécessaire de son côté pour l'aspect de la licence, ou bien gérez-vous vous-même cet aspect ?

Si c'est le client qui fournit la fonte on lui demandera s'il a bien acquis une licence de type Web Font (qui n'est pas une licence classique). En général ça ne sera pas le cas. Donc soit il achète lui-même la licence qui va bien, soit le prestataire le fait (et refacture, bien sûr).

Bouchon a écrit :
comment procédez-vous pour identifier le propriétaire de la typo (quand le client vous a balancé le .ttf dans un mail sans précision)

Nom de la fonte + Google, ça marche déjà bien.
Les fichiers de polices ont aussi des métadonnées qui indiquent généralement la fonderie ou le distributeur.

Bouchon a écrit :
Je suis assez perplexe quand je vois des licences de polices interdire purement et simplement de partager le fichier alors que c'est tout simplement indispensable pour utiliser @font-face...

Ce sont des licences destinées à un usage sur un poste local dans un workflow PAO classique. Pour une utilisation comme Web Font il y a des licences spécifiques. Dans certains cas la fonderie ou le distributeur ne proposent pas de licence spécifique Web Font (ou de licence compatible Web Font) pour une typo, et dans ce cas tu ne peux tout simplement pas l'utiliser légalement donc tu l'utilises pas et tu trouves une alternative.

Sinon pour ma part j'ai utilisé TypeKit récemment, le service est pas mal et les abonnements Portfolio ou Performance sont très abordables et correspondent bien aux besoins de webdesigners freelances ou de petites agences web.
Modérateur
Bouchon a écrit :

Partez-vous du principe que le client a fait le nécessaire de son côté pour l'aspect de la licence, ou bien gérez-vous vous-même cet aspect ?

En tant que professionnels et en cas de problèmes, le client peut se retourner contre nous si nous ne l'avons pas correctement informé des règles en vigueur, ou si nous n'avons pas vérifié correctement sa license. En général, pour un petit à moyen client, j'achète et je refacture car c'est plus simple. Les fonderies sont habituées et te proposent souvent d'entrer les informations du détenteur final de la license, en sus de tes coordonées.

Bouchon a écrit :

Si vous le gérez-vous même, comment procédez-vous pour identifier le propriétaire de la typo (quand le client vous a balancé le .ttf dans un mail sans précision), et pour payer la licence ?

Je suis assez perplexe quand je vois des licences de polices interdire purement et simplement de partager le fichier alors que c'est tout simplement indispensable pour utiliser @font-face...


Ils ont peur du piratage, ils ont de la peine à évoluer. La majorité des typos de qualité n'ont pas d'alternative pour le web. (dans lesquelles ils pourraient virer tout ce qui fait leur qualité d'ailleurs, vu que css et les pixels ne nous donnent pas la possibilité de gérer la typo). Cependant, heureusement, d'autres fonderies peuvent avoir redessinées ces typo et proposer des alternatives. par exemple, Helvetica n'est pas dispo en license web, mais fort heureusement, Bitstream diffuse une copie conforme nommée Swiss 721, qui a une license web!
Modifié par kustolovic (14 Feb 2012 - 12:51)
Bonsoir !

Merci pour vos réponses, je me suis parfaitement retrouvé dans le scénario décrit, à savoir : le client possède bien la licence sur la famille complète de la typo en question (Frutiger), mais en licence desktop.

(Merci à fvsch pour le coup des méta-données !).

Il s'agit de ces deux typos :
- Frutiger® 57 Condensed
- Frutiger® 67 Condensed Bold

Linotype ne fourni pas de licence Webfont, il faut alors passer par une autre société, qui elle propose clairement une licence de type webfont (http://webfonts.fonts.com/).

Le cout est loin d'être triste puisqu'il coutera entre 220€ et 440 € / an (ils comptent en nombre de pages vues/ mois pour déterminer le cout de la licence, et le site en question se situe juste en deça de la limite haute de la licence à 220 €), juste pour ces deux typos !

Le site de Linotype est fort peu clair à ce sujet, ce n'est QUE lors du moment du paiement qu'il indique que la licence est une licence "desktop". Il faut fouiller dans la FAQ pour retrouver une vague référence à l'usage Web en citant le format EOT et... IE 4 ! (source : http://www.linotype.com/fr/5926/eotfonts.html).

Reste à expliquer tout cela au client ! Smiley sweatdrop