Comme le dit si bien l'auteur : "CSS Lint : Will hurt your feelings*"
L'auteur, Nicholas C. Zakas est un ancien architecte de chez YAHOO et maintenant freelance.
Il a été co développé avec Nicole Sullivan, architecte également, auteur de
http://www.stubbornella.org.
Vous verrez ces deux personnes participer à de nombreuses conférences de renom de part le monde
http://www.stubbornella.org/content/events/ et
http://www.nczonline.net/speaking/.
Leurs contributions dans le domaine du web sont importantes et appréciées.
Ils ont développé un outil d'analyse statique de code pour le CSS comme ceux qu'on trouve dans d'autres langages, lint en c, JS lint en JS ou HTML validator plus proche de nous.
Ils servent en complément du compilateur ou de l'interpréteur et donnent des informations sur différents aspects du code.
Ce sont des recommendations, qu'on est libre de suivre, ou pas.
Etant donné la vitesse à laquelle évolue notre domaine, et le niveau de compétence des auteurs de cet outil, je pense que la démarche à suivre est de comprendre pourquoi CSS lint propose ces recommandations, plutôt que de les rejeter en comparaison de sa propre expérience.
Nicole dit justement vis à vis des IDs :
"Nicole Sullivan Says:
April 28th, 2011 at 5:46 pm
IDs and descendant selectors were probably great when sites were documents and mostly uniform throughout. I think that was only the case as long as w3c specs and technical papers converted from LaTeX made up the vast majority of the web.
Actually, they are still useful now. IDs are great for JavaScript hooks into the DOM, but not for styling, and descendent selectors are fine within the nodes of any one component, as long as they don’t leak to the content area."
Par contre, elle dit aussi "In fact, in most cases, the things we considered best practices were leading to the bad outcomes we sought to avoid." dans
http://www.stubbornella.org/content/2011/04/28/our-best-practices-are-killing-us/
Ce qui justifie que comme tout, il faut pondérer les recommandations.
Pour l'anecdote, Nicholas Zakas a travaillé avec Douglas Crockford, guru JavaScript et auteur de JSLint, chez YAHOO.
JSLint a provoqué les mêmes réactions à l'époque.
Puis elles ont été suivies à la lettre (ne pas utiliser == mais uniquement === en JS par exemple). Enfin, aujourd'hui elles sont contestées.
Mais pas contestées disant qu'elles n'étaient pas appropriées, mais simplement que les connaissances ayant évolué, on sait pondérer l'application des recommandations.
Aujourd'hui il est plus propre d'utiliser == que === dans certains cas bien précis.
De votre côté, quelles sont les recommandations qui vous ont choqué, et lesquelles trouvez-vous à propos?
POdy