C'est un pur concept marketing. L'idée c'est de mieux qualifier les attentes utilisateurs : on part du principe que sur XX visiteurs un certain nombre est là pour faire quelque chose qu'on attend de lui (acheter en ligne, s'abonner à un service, télécharger un doc, s'inscrire à ceci ou cela, etc) selon l'offre proposée pour chaque site. Mener une politique de lead (prospect) ça consiste à placer tous les efforts techniques, économiques, humains pour que le taux de transformation (passage de l'intention à l'acte) soit le plus élevé possible. Et pas conséquent s'appuyer sur toutes les ressources offertes par les outils d'analyse disponibles (analytics, etc.) pour décortiquer un tas de facteurs tels que la définition de "landing pages" (sur quelles pages les nouveaux venus arriveront-ils - ou devront-ils arriver - prioritairement => leur référencement sera conçu spécifiquement pour atteindre cet objectif), le calcul des "taux de rebond" (quel pourcentage de visiteurs arrive sur une page et repart aussitôt (équation entre attente et offre réelle), le CPC (coût pas clic/contact) remplacé par le CPA (coût par acte), etc.
En quoi ça concerne les standards ? Simplement - et tous ceux qui sont confrontés aux approches webmarketing l'ont expérimenté un jour - qu'il est carrément incompréhensible qu'un responsable marketing web se préoccupe d'accroître de 3% ses CPA alors qu'un site conforme et accessible lui offrirait probablement plus de retours (ROI) que son truc actuel. Le simple fait de (plus ou moins) garantir l'accès aux offres web à tous les internautes handicapés, utilisateurs de browsers exotiques, d'UA alternatifs, non-javascriptés, non-flash, etc etc dépasse de très loin l'objectif de 3% sur une pauvre daube IE-only.