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(reprise du message précédent)

SUPER SUJET (imo) !!!

Alors, comme je prends le sujet en cours, je vais répondre PROGRESSIVEMENT, c'est à dire dans l'ordre des posts (désolé, cela veut dire que je vais en quelque sorte déterrer les premiers posts de ce topic...).

1) - premier post : "auto-entrepreneur", cool, ça m'intéresse... Smiley cligne

2) - suivent 2 posts EXCELLENTS de Florent V...

3) - au troisième post de Florent V (nous sommes toujours en page 1), j'admets qu'il est tout aussi excellent, mais je commence à avoir une certaine divergence avec lui : sur le taux de facturation d'un indépendant (et qui plus est pour un auto-entrepreneur, qui est un indépendant particulier). Son analyse est juste, cependant..

4) - les interventions de Ericf et de [i]Victor BRITO juste en-dessous me confortent dans ma pensée : vous avez raison les gars, SUR LE CAS GENERAL... Mais vous oubliez juste que dans le concept "d'auto-entrepreneur" il y a le paramètre PERSONNEL (bien plus fort que dans le cas d'une SARL par exemple). Conclusion : si je peux vivre avec 100 euros la journée, pourquoi devrais-je facturer 200 ? La réponse de Victor BRITO est très claire : (je simplifie, volontairement. Je sais bien que ce n'est pas tout à fait ce qu'il voulait dire) parce que c'est comme ça...
Sa réponse est tout à fait recevable, d'ailleurs : c'est vrai qu'une PME moyenne va "tiquer" à l'annonce d'un tarif aussi bas. Mais pas la "petite PME" ou le "client individuel". C'est pas vrai...
Il faut donc ADAPTER SES TARIFS à la cible.
Donc commencer à parler de tarifs "minimums" est en soi une bêtise :
- d'une part cela dépend de la situation personnelle (un célibataire a moins de contraintes, et donc de besoins, qu'un couple avec 2 enfants...).
- d'autre part, cela dépend BEAUCOUP du client (individuel, TPE, PME, etc..).

5) - à ce niveau de la discussion, je serais comme yosh et Maki qui suggèrent de prendre le CDI à temps plein (et d'oublier l'auto-entreprenariat). En ces temps difficiles, avoir un CDI est quand même le best, et jeter une proposition d'emploi pour un auto-entreprenariat est QUAND MEME UN PEU GONFLE (même si je respecte la décision, en particulier dans des cas personnels un peu spéciaux).

6)- vient alors un post MAJEUR de l'auteur de la discussion ("gensou") dans lequel il annonce : "Parce qu'il est évident que faire auto-entrepreneur, ne s'applique seulement que pour les personnes qui ne veulent pas en faire leur activité principal mais en recherche un complément de salaire."
??? ..... Gasp.. (ou F..) !!!
Alors, depuis le début, on s'adresse à quelqu'un qui N'A RIEN COMPRIS au statut d'auto-entrepreneur.. ?
(et pourtant il a été en CCI, il le dit dans le même post. Peut-être la CCI en question était incompétente, ce QUI PEUT ariver).
-> @gensou (et all) : NON, ce statut n'est ABSOLUMENT PAS réservé aux "compléments de salaires"... C'est même TOUT LE CONTRAIRE... J'ai suivi heure par heure, minute par minute (grâce au compte-rendu "full-text"), les travaux de l'Assemblée et du Sénat sur le vote de cette loi. Je peux t'assurer qu'en AUCUNE MANIERE (ni par la majorité, ni par l'opposition) cette nouvelle disposition n'a été considérée comme un "supplément de salaire". AU CONTRAIRE : c'est une simplification apportée, par rapport à la SARL, pour pouvoir CREER UNE ACTIVITE...
Il est vrai que dans le cas des retraités ou de certaines activités "marginales", cela peut être un complément de salaire, mais je t'assure que 95% des auto-entrepreneurs aujourd'hui déclarés le sont en tant QU'ACTIVITE PRINCIPALE.
Conclusion : @gensou : si tu veux te lancer dans une activité indépendante, soit, vas-y. Mais PAS si tu considère cela comme une activité secondaire.. A terme, cela sera improductif (voire plus : je pense au CDI...). Envisager l'auto-entreprenariat, c'est plus tard songer à la SARL, c'est au moins considérer DES LE DEPART certaines contraintes (bien résumées par Florent V.), et (de facto) renoncer à la "vie facile" induite par le CDI. L'avantage pur toi (rare) étant que tu as la possibilité du temps partiel, ce qui peut permettre de tester sans trop de risque, mais à condition que l'employeur soit "réellement" fidèle...

7) - page 2, Florent V. continue de préciser les choses (tout à a fait vraies..)...

8) ... et yosh en rajoute une couche sur le "tarif minimum". Et je persiste et signe (même si je sais que je vais m'attirer les foudres des devs sur ce forum) : NON, ce principe est ridicule (tout du moins exprimé comme cela, sans aucune "paramètrisation").
On voit nettement la différence avec le post juste au-dessus de Florent V., qui même s'il partage probablement les vues de yosh (sur le sujet en question, auto-entrepreneur), met au moins les formes et parle de "revenus", "de soustraction d'impôts", etc...
@yosh (et partiellement HS, mais c'est pour me faire comprendre) : ce n'est pas parce que notre éducation veut qu'il faille absolument gagner plus de 4000 euros mensuel pour avoir "réussi sa vie", que c'est absolument le cas... Le statut auto-entrepreneur est justement là pour combler le vide entre 0 et 4000. Si cela implique des tarifs "indécents", peu importe (je comprends les inquiétudes des indépendants "before-réforme" ; en revanche je suis TRES CONTENT des problèmes sous-jacents pour les SSII, qui ont ABUSE sur les tarifs depuis 10 ans...).


9) - @Felipe : la situation (particulière) des auto-entrepreneurs sur ce sujet (concurrence déloyale) a PRECISEMMENT fait l'objet d'une discussion (houleuse) à l'Assemblée (comme au Sénat d'ailleurs). Il en est sorti un compromis que je trouve assez logique et acceptable (ce genre de point n'est ni de gauche, ni de droite, c'est même assez drôle de voir certains membres du "camp d'en face" soutenir mordicus une proposition d'amendemment de leurs adversaires...).
- on peut exercer en auto-entreprenariat, N'IMPORTE quelle activité SI elle n'est pas la même que son employeur.
- SI c'est la même, IL EST INTERDIT de travailler avec les mêmes clients (quelque soit la prestation, même mineure, du genre assistance). Ce point est celui qui fait réagir les représentants de l'artisanat, qui estiment qu'une concurrence déloyale est rendue possible.. (sans succès pour l'instant).
- et sur les "propects", la loi est moins restrictive, mais perso je ne m'y risquerais pas non plus (je me souviens de certaines phrases, et il suffit D'UN juge attentif pour créer la jurisprudence..).
- si le domaine est totalement différent, en revanche pas de pbm (pas de "vol de clientèle"). Notons qu'en l'état la loi ne précise pas (au contraire des cas précédents) le cas où "je me sers du fichier client pour une autre activité"... Ce sera aux juges de trancher sur ce cas..

10) - "Non absolument pas, on est dans un pays libre, on travaille quand on veut et pour qui on veut" : tout à fait yosh !!! Et c'est pour cela que la clause bien connue (dans TOUS les contrats de travail) de "préavis" est si peu respectée : un employeur n'a aucune raison de garder un salarié "réfractaire" pendant 2 mois, le salarié en question n'ayant aucune raison de "rester fidèle" pendant la même période (sauf cas particulier)...
Quant aux "clauses de confidentialité" c'est pire encore...
Bon, si l'on travaille sur des codes "Confidentiel Defense", OK, ça se comprend.
Mais pour le reste, TOUT (en gras et souligné) ce que j'ai développé pour des clients antérieurs, PEUT me servir pour d'autres clients ultérieurs. Les données restent évidemment confidentielles, mais PAS LES ALGORITHMES... Cela fait partie de mon CV, de ma formation personnelle..
Je ne suis pas sûr que cela tienne vis-à-vis d'un juge en cas de plainte, mais c'est ma position.
Et je suis persuadé que c'est la position de beaucoup de développeurs (quel que soit le domaine ou le langage).[/i]
Mpok a écrit :
les interventions de Ericf et de Victor BRITO juste en-dessous me confortent dans ma pensée : vous avez raison les gars, SUR LE CAS GENERAL... Mais vous oubliez juste que dans le concept "d'auto-entrepreneur" il y a le paramètre PERSONNEL (bien plus fort que dans le cas d'une SARL par exemple). Conclusion : si je peux vivre avec 100 euros la journée, pourquoi devrais-je facturer 200 ? La réponse de Victor BRITO est très claire : (je simplifie, volontairement. Je sais bien que ce n'est pas tout à fait ce qu'il voulait dire) parce que c'est comme ça...
Sa réponse est tout à fait recevable, d'ailleurs : c'est vrai qu'une PME moyenne va "tiquer" à l'annonce d'un tarif aussi bas. Mais pas la "petite PME" ou le "client individuel". C'est pas vrai...
Il faut donc ADAPTER SES TARIFS à la cible.

Si le client est une association loi 1901 ou une ONG sans moyens, cet argument peut se défendre. Mais, ce type de client constitue un pourcentage assez négligeable des clients potentiels d'un prestataire indépendant (quel que soit son statut) : la plupart des clients potentiels restent, à défaut de grands comptes, des PME ou des agences qui ont un minimum de moyens (soit par fonds propres soit par le chiffre d'affaires réalisé grâce à des contrats remportés auprès de gros clients) et qui, pour beaucoup, feront tout pour ne pas lâcher les sous (ou en lâcher le moins possible), sans oublier les SSII soucieuses de leur marge et prêtes à prétexter n'importe quelle hypothèse (y compris la crise et les restrictions de budget dont leurs clients feraient l'objet). D'où l'intérêt de savoir rester ferme, en indiquant des tarifs décents, voire en rappelant la réalité du marché des prestataires.
Mpok a écrit :
Donc commencer à parler de tarifs "minimums" est en soi une bêtise :
- d'une part cela dépend de la situation personnelle (un célibataire a moins de contraintes, et donc de besoins, qu'un couple avec 2 enfants...).

Un célibataire, même s'il n'a pas d'enfant à charge, n'est pas à l'abri d'autres contraintes, comme le paiement du loyer, les factures d'électricité, les abonnements à son offre Internet, au forfait de son téléphone portable, à un titre de transport illimité en nombre de déplacements (comme le passe Navigo, hebdomadaire, mensuel ou annuel, pour les Franciliens), les courses à faire pour ne pas crier famine, voire le passage à la laverie ou au pressing pour que sa tenue de travail (à supposer qu'il préfère le costume-cravate à la tenue d'un geek) reste présentable, sans oublier les dépenses liées à l'équipement informatique (achat de licences, même pour des mises à jour de logiciels, même s'il peut réaliser de substantielles économies en adoptant des logiciels gratuits et/ou libres pour certaines tâches, comme les travaux de bureautique). Bref, ça fait beaucoup, et je n'ai pas du tout parlé des loisirs. Smiley langue
Bonjour,

Je ne suis pas indep, bien que je travaille avec pas mal de personnes ayant ce statut (EURL) et pas non plus dans le monde du web, donc je ne me risquerai pas à parler de ça, en revanche quelque chose m'interpelle... même si c'est peut-être un peu tard.

Gensou, à la lecture des questions que tu te poses, et des réponses que tu y apportes, je pense sincèrement que tu n'es pas prêt à te lancer dans l'aventure.

D'abord tu manques d'expérience à la fois technique (1 an en alternance c'est mieux que rien mais ce n'est pas énorme), et professionnelle (là je parle du monde de l'entreprise, et de l'aspect commercial de la chose). Bizarrement le monde du travail n'est plus le même quand on passe d'étudiant en alternance à "population active".

Et surtout, tes interrogations, si proches de l'échéance (ton post date de 2 semaines avant la fin de ton contrat) montrent une certaine méconnaissance à la fois du marché dans lequel tu souhaites te lancer, et des "réalités de la vie".

Alors moi je te conseille fortement un CDI à temps plein au début. D'abord ça te permettra d'améliorer un peu ton expérience et ton "CV", tout en mangeant autre chose que des biscottes, et ensuite ça te laissera le temps dont tu as clairement besoin pour finaliser ton projet, financièrement, commercialement, juridiquement, et te lancer en ayant un minimum de bagage et un minimum de visibilité et de réseau. Et enfin ça te permettra de mettre de côté l'argent dont tu auras besoin à ce moment-là.
Modifié par mistike (29 Nov 2009 - 18:15)
Bonsoir,

yosh a écrit :

Non absolument pas, on est dans un pays libre, on travaille quand on veut et pour qui on veut pendant notre temps libre POURVU DE RESPECTER LA LOYAUTÉ ENVERS L'EMPLOYEUR et que ça n'interfère pas avec le boulot actuel, et que ça ne dépasse pas les durées légales de travail cumulé.


Sur mon contrat de travail ( je suis web designer sous la convention collective de la publicité), il y a une clause au niveau de "discrétion et concurrence" qui précise :

bzh s'engage de plus à travailler exclusivement pour **** et à n'exercer aucune activité concurrente de celle de l'entreprise pendant toute la durée de son contrat de travail.

Sans plus de précisions.

Qu'en est-il?
Salut,

concernant les clauses de "non-concurrence" j'ai toujours entendu dire qu'elles étaient illicites sans contrepartie pour le salarié...
Modifié par Heyoan (29 Nov 2009 - 20:43)
Heyoan a écrit :
Salut,

concernant les clauses de "non-concurrence" j'ai toujours entendu dire qu'elles étaient illicites sans contrepartie pour le salarié...


Bon anniversaire,

c'est effectivement ce que j'ai pu lire mais celle-ci semble plutôt s'appliquer à la fin du contrat.

Dans mon cas, je pense que c'est plutôt une clause d'exclusivité mais les explications que j'ai trouvé sont plutôt tordues.
bzh a écrit :
Bon anniversaire
Thanks ! Smiley smile


Pour ce qui est des clauses en général : http://fr.wikipedia.org/wiki/Clauses_du_contrat_de_travail

Pour la clause de non-concurrence en particulier : http://fr.wikipedia.org/wiki/Clause_de_non-concurrence#La_clause_de_non-concurrence_en_France

voir également pour la distinction avec l'obligation de fidélité et de loyauté: http://www.tripalium.com/fiches/embauche/recrutement/concurrence.htm
Modifié par Heyoan (29 Nov 2009 - 23:28)
Mpok a écrit :
Conclusion : si je peux vivre avec 100 euros la journée, pourquoi devrais-je facturer 200 ? ... c'est vrai qu'une PME moyenne va "tiquer" à l'annonce d'un tarif aussi bas. Mais pas la "petite PME" ou le "client individuel".

En facturant 100 euros la journée :
1. tu dévalorises ton travail
2. tu n'as aucune marge de manoeuvre face à un client qui te demande une ristourne
3. tu seras toujours trop cher pour ta clientèle : il faut garder à l'esprit que moins le client paie, plus il en veut et plus il est emmerdant et plus ton projet se rallonge et moins il est rentable. C'est quasi systématique
4. tu te décrédibilises aux yeux des professionnels, non seulement ceux qui sont tes concurrents mais surtout ceux qui potentiellement peuvent te donner du travail (agences par exemple)
5. tu participes à un nivellement vers le bas qui amènera un jour la profession à facturer à un tarif offshore, tout en vivant et en payant ses charges en France

Maintenant, cette petite phrase me semble particulièrement stupide. Pour ma part, j'aurai plutôt tendance à penser : si je peux facturer 400 euros la journée, pourquoi devrais-je facturer 100 ?
Oui, hein, pourquoi ? Si tu as une réponse qui tient la route Mpok, je veux bien la lire.

Mpok a écrit :
un célibataire a moins ... de besoins

Là aussi, c'est tout aussi stupide.
Parce qu'on est célibataire, on doit bouffer des patates et travailler pour la gloire ?

Mpok a écrit :
notre éducation veut qu'il faille absolument gagner plus de 4000 euros mensuel pour avoir "réussi sa vie"

Ha oui ?
La tienne, peut-être, pas la mienne.
Mais si j'ai l'opportunité de gagner 4000 ou plus, pourquoi est-ce que je le refuserais ? La aussi, si tu as une réponse sensée, tu peux nous la donner...

Pour le reste, je suis d'accord avec toi et avec d'autres, gensou va droit dans le mur...
Merci pour toutes vos informations que je lis attentivement.
que se soit les articles sur les tarifs, le salariat déguisé, les clauses de contrat, et celle de la non-concurrence, et vos expériences, j'ai soif de ces informations qui me sont d'un grand service ^^

Mon contrat se termine aujourd'hui même, mais il y a un redressement de situation depuis vendredi dernier.
Mon employeur a revu mon salaire à la hausse, d'un 3/5 de semaine pour 900€/mois, ce qui vous vous en doutez, me conviendrait parfaitement.

Je lirais attentivement ce contrat, et si ces dires sont écrits, je signerais ce CDI, peut-être finalement que mon hésitation face à son ancien contrat m'aura aidé un peu http://forum.alsacreations.com/smilies/kc.gif .

Peut-être ne suis-je pas prêt en effet à me lancer dans cette aventure, cependant je ne comprend pas pourquoi le fait de travailler avec ce statut en complément d'une activité salariale serait une mauvaise chose ?

Cela pourrait justement me faire murir et pouvoir acquérir de l'expérience, car avant de vraiment pouvoir basculer ce statut en EURL si cela marche, l'auto-entrepreneuriat est un coup de pouce comme on l'a dit précédemment pour les personnes qui espèrent percés un jour dans le milieu (et je suis le premier à avoir dis une grosse co**e*ie).
Et je suis fort pessimiste sur le fait de pouvoir atteindre les 32000 € de CA limité en un an, j'imagine bien que c'est impossible.
Je n'ai pas fais non plus qu'un an d'étude dans le domaine du web, sinon je serais encore à étudier mes bouquins, j'ai encore beaucoup à apprendre vu l'évolution du web, et je sais que les études et la vie active non absolument rien à voir, cependant pourquoi pas trimer et connaître un peu le milieu en ayant un salaire fixe à chaque mois en tant que salarié et avoir ce statut secondaire d'auto-entrepreneur pour enrichir un peu mon expérience.

Je ne suis pas prêt pour le statut d'indépendant comme activité principale, je vous l'accorde.

En tant que débutant, la Chambre des Commerces et de l'Industrie nous a prévenu qu'on ne gagnerait pas "d'Emile Eh ! Descend ! Smiley biggol ". Que vallait mieux avoir ce statut en complément de salaire au départ.
Attention toute fois à leurs réunions sur l'auto-entrepreneuriat, les conseillers ne sont pas compétants ou du moins ne connaissent pas trop leur sujet, vu le grand nombre d'informations que j'ai pu avoir ici et ailleurs.

Je ne prendrais pas le risque de me lancer en indépendant pour le moment, j'attendrais d'acquérir de l'expérience et de travailler également dans une agence de com, savoir que je vais droit dans le mur, je préfère ne pas tenter, bien que je me régale des tartes Smiley rolleyes

Je vous tiens au courant ^^
Modifié par gensou (30 Nov 2009 - 10:12)
Mpok a écrit :
(un célibataire a moins de contraintes, et donc de besoins, qu'un couple avec 2 enfants...).


Ca aussi ça dépend de la situation personnelle, en particulier de la situation du conjoint du couple, du nombre d'enfants. Par exemple, un célibataire a des frais et des contraintes différentes, mais pas forcément moins de charges. Exemple, un célibataire va tout payer "plein pot" et/ou tout seul... un seul revenu au lieu de deux, un loyer entier, des charges entières (électricité, téléphone, etc... pas d'économies d'échelle), des impôts "plein pot" sans aucune part ou déduction supplémentaire, etc...

De même il peut prendre un plus grand risque car pas de second revenu dans le ménage...

En revanche, si ledit célibataire n'a pas d'enfants, pas de frais de garde, ou de cantine, moins de nourriture, etc...

Bref, c'est à chacun de voir selon sa situation personnelle, et de faire ses comptes. Ca n'empêche pas de respecter les tarifs du marché, et de ne pas brader les prix, de ne pas faire de "concurrence déloyale", parce qu'il est plus facile de manger des biscottes quand on a pas d'enfants.
Pour répondre PROGRESSIVEMENt à mpok Smiley cligne

a écrit :
Conclusion : si je peux vivre avec 100 euros la journée, pourquoi devrais-je facturer 200 ?


D'un autre coté si tu peux facturer à 200, pourquoi demander 100 ? je rapelle qu'il faut envisager le tout à l'échelle d'une vie, et que par conséquent thésauriser ne peut pas nuire. Si tu vis avec 100 en mangeant des pattes, quel sont tes perspectives d'avenir ? Qu'arrivera-t-'il au 1er coup dur ?

a écrit :
Il faut donc ADAPTER SES TARIFS à la cible.


Oulala, dernière nouvelle... la phrase exacte est : il faut adapter son tarif à la cible visée en fonction de son seuil de rentabilité. Ceci dit je parlerais de ta théorie au concessionnaire aston martin près de chez moi, ça tombe bien j'ai justement 200€ de coté et j'ai besoin d'une caisse. Smiley biggol

a écrit :
Donc commencer à parler de tarifs "minimums" est en soi une bêtise :


Dernière nouvelle aussi, à se demander qui raconte des bétises... alors le concept de rentabilité et de bénéfices serait un leurre ? Vite, il faut que tu publie, ça va interesser les économistes de la planète. Bien sûr qu'un tarif minimum existe : c'est le seuil de rentabilité à partir duquel tu travaille à perte. Coïncidence, je le calcul dans l'article cité plus haut dans le fil.

a écrit :
- d'une part cela dépend de la situation personnelle (un célibataire a moins de contraintes, et donc de besoins, qu'un couple avec 2 enfants...).


Certes mais il y a des charges incompréssibles, et il n'est pas déraisonnable de penser que si on bosse c'est pour au moins en retirer un SMIC. Coïncidence INOUÏE, le seuil pour toucher un smic (et encore c'est incomparable) c'est 300€/j environ. Magnifique, comme un tarif minimum un peu Smiley smile . Sinon oui dans l'absolu les prix sont libre, alors si t'as juste besoin de monnaie pour ton pain au raisin tu peut vendre un site de e-commerce avec magento pour 80 centimes d'euro, mais je ne pense pas que le débat porte là dessus.

a écrit :
- d'autre part, cela dépend BEAUCOUP du client (individuel, TPE, PME, etc..).


Dernière nouvelle (tu nous en apprends des choses dis-donc) il me semble que le client final n'a pas d'importance, ce qui fait le prix c'est la nature et la qualité de la prestation. Que le client soit gros ou petit ne change rien, c'est juste que le petit va prendre la gamme aus dessous si il n'a pas le budget. une fois de plus tu peux créer une offfre adapté à une PME, mais pas baisser ton tarif jour, c'est le B-A-BA

a écrit :
-> @gensou (et all) : NON, ce statut n'est ABSOLUMENT PAS réservé aux "compléments de salaires"... C'est même TOUT LE CONTRAIRE...


Et pourtant, si tu as tellement suivi tout ça, tu aurais du te rendre compte que le plafond de 32.000€ de CA de l'auto entrepreneur ne permet pas de maintenir ce statut pour une activité régulière. C'est donc ABSOLUMENT destiné aux revenus complémentaires ou au LANCEMENT d'activité.

a écrit :
@yosh (et partiellement HS, mais c'est pour me faire comprendre) : ce n'est pas parce que notre éducation veut qu'il faille absolument gagner plus de 4000 euros mensuel pour avoir "réussi sa vie"


Mon éducation ne veut rien du tout, mais mon instinct de survie me dit que tant qu'à bosser, autant que ce soit plus que pour un RMI. et 200€/j on est top limite pour ne pas travailler à perte Smiley sweatdrop

a écrit :
- on peut exercer en auto-entreprenariat, N'IMPORTE quelle activité SI elle n'est pas la même que son employeur.


C'est totalement faux, cf plus haut Smiley rolleyes

En bref, ton long post n'a pas apporté beaucoup d'infos justes, et je me demande pourquoi avoir posté tout ça, si ça n'est pour induire des personnes en erreur. Il est risqué de donner des conseils sans s'être renseigné un minimum avant Smiley ohwell
Juste pour réagir à petit truc, il a été dit, par mpok, qu'il fallait adapter ses tarrif en fonction du client... Mais fixer un prix "à la tête du client" c'est pas un peu illégal ça ?
Modifié par Laurie-Anne (01 Dec 2009 - 15:13)
Laurie-Anne a écrit :
Mais fixer un prix "à la tête du client" c'est pas un peu illégal ça ?

Non, car il n'y a pas de prix imposé, comme pour le livre ou le pain.
C'est la raison pour laquelle on trouve tout et n'importe quoi (des sites à 9,90 euros par exemple).
(je ne m'y connais pas en droit, je ne fais que poser la question)

Mais si la même personne vends un site similaire (même nombre de page, même interface admin, même qualité graphique...) à deux entités différentes pour un prix significativement différents (et qu'il y a pas d'histoire de copinage, don, bon de réduction...) ça pose pas de problème (du point de vue de la loi ; du point de vue moral pour moi, c'est tout déterminé) ?
Je n'y connais pas grand chose moi non plus, mais à priori je dirais non.
Libre à chacun de payer le prix qu'il veut pour une prestation de service car le secteur n'est pas réglementé.

D'un point de vue moral, je partage ton avis Smiley smile
Laurie-Anne a écrit :
Mais si la même personne vends un site similaire (même nombre de page, même interface admin, même qualité graphique...) à deux entités différentes pour un prix significativement différents (et qu'il y a pas d'histoire de copinage, don, bon de réduction...) ça pose pas de problème (du point de vue de la loi ; du point de vue moral pour moi, c'est tout déterminé) ?

Non, car comme cela a été dit plus haut, les tarifs ne se basent sur rien d'officiel et ne sont pas règlementés .

A prestation égale, le prix doit quand même tenir compte un minimum de la situation du client. Tu ne vendras pas un site similaire (même nombre de page, même interface admin, même qualité graphique...) à deux entités différentes le même prix si la première est une pme et la seconde un grand compte.

Pour une simple et bonne raison : la crédibilité.
On part du principe qu'une prestation qui n'est pas considérée comme très chère est forcément de moindre qualité. Ce qui est une réflexion à la con, je te l'accorde.

J'ai déjà vu un devis être écarté et le prestataire être traité de charlot car le prix de son devis était ridiculement bas. Et pourtant, je connais la boîte prestataire, ils font du bon boulot et ne cassent pas les prix. Seulement pour la cible visée, le tarif devisé s'écartait trop de la fourchette moyenne de ses concurrents.

Alors, deviser à la tête du client : non.
Mais tenir compte de l'environnement global : oui. Smiley cligne
Modifié par Corinne S. (01 Dec 2009 - 17:07)
Je pense qu'il ne parlait de la "tête" du client mais plutôt de sa cible globale, son marché. Un professionnel ou une TPE n'auras pas les même besoin, ni le même budget qu'une PME ou qu'une GE.

Enfin à mon sens.
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