a écrit :
Toutefois je trouve que ce modèle alourdi le formulaire avec une option inutile
Ce n'est pas une option inutile, si pour toi n'avoir aucune autre option sélectionnée fait sens pour ta logique.
a écrit :
C'est vrai pourquoi une checkbox peut ne pas être coché et un radio bouton non ? Je ne vois pas d'argument contre à part le "parce que c'est comme ça".
Quelqu'un sait-il pourquoi historiquement parlant le radio bouton a été fait de manière bloquante ?
Les boutons radio ont été conçus pour fonctionner en groupe de cette manière, tout comme les checkbox ont été conçues pour être indépendantes les unes des autres.
Historiquement, ça vient tout simplement de ceux qui ont conçu les élément de base des interfaces utilisateur modernes.
Dans une boîte de dialogue ou un formulaire, ils ont remarqué qu'on saisissait normalement des données de trois grands types différents :
1 - Des réponses booléennes (oui/non ou bien vrai/faux). Sur le papier ça se fait traditionnellement avec une case dans laquelle on met une croix pour « oui », et rien pour « non », et cela bien avant l'invention des GUI. Eh ben tiens alors, on va faire pareil, les utilisateurs comprendront facilement ! ET paf, les cases à cocher informatiques furent.
2 - Un choix et un seul parmi une liste finie d'options possibles. Traditionnellement sur papier, ça se présente aussi sous forme d'une série de cases qu'on peut cocher. Je ne sais pas si la forme ronde et la pastille caractéristique des boutons radio a été décidée dans un souci de différenciation uniquement au niveau informatique ou bien si on le faisait déjà sur papier bien avant, mais c'est la même idée, ne pas dérouter les utilisateurs en présentant une interface sous une forme plus ou moins familière / déjà connue.
En tout cas, en principe dans ce cas, ne cocher aucune des options proposées, même si ça reste possible, suppose quasiment toujours une erreur ou une saisie incomplète, même sur papier.
3 - Le texte libre. Pour ça, on a, tout simplement, les zones de texte, où on fait la différence entre le monoligne et le multiligne.
Plus tard, quelqu'un d'autre est arrivé avec la constatation que 5 boutons radio ou plus, ça emcombrait trop facilement l'écran et que ça rendait la saisie moins facile ou plus confuse du coup. ET paf, voilà les listes déroulantes; en ne perdant pas de vue que s'il n'y a aucune option sélectionnée, alors la saisie n'est pas complète. ET d'où la règle parfois évoquée de la vue d'ensemble ou de la limite des 5 (±2 selon les sources) options pour choisir entre liste déroulante ou boutons radio, car en fait, ils remplissent fondamentalement la même fonction.
Par contre, du côté des lises déroulantes, la première option sélectionnée par défaut est très souvent un pseudo-choix type « choisissez une option ». Conceptuellement, c'est totalement faux, le « choisissez une option » devrait être un placeholder (maintenant que ça existe), et le formulaire ne devrait pas pouvoir être envoyé tant qu'une véritable option n'a pas été sélectionnée.
Acte 4 dans l'histoire des GUI, on a innové dans le domaine de la saisie du texte libre. On a remarqué que le texte libre suit en réalité souvent des motifs bien définis, et n'est pas réellement libre. C'est là qu'on a ajouté les boutons ± pour faciliter la saisie de nombres précis, qu'on a inventé les sliders pour la saisie de nombres inscrits dans une fourchette bien définie mais où la précision exacte à l'unité près n'est pas forcément nécessaire (les sliders sont à l'image des potentiomètres et des glissières réelles, qui existaient aussi avant l'arrivée de l'informatique !), qu'on a imaginé les date picker pour faciliter la saisie de dates, etc. Par contre ici, on a perdu de vue, je ne sais pas pourquoi, qu'il est parfois plus facile de saisir une date manuellement plutôt que de naviguer dans un date picker, et du coup on n'offre même plus cette possibilité. Mais cette dernière petite constatation est aussi valable dans d'autres cas.
Bref, je ne sais pas jusqu'à quel point l'histoire des GUI que j'essaie de retracer ici colle vraiment à la réalité, mais c'est ma vision des choses. Désolé d'avoir fait si long !