Bonsoir,
Reprenons...
title : titre
alt : texte alternatif court
longdesc : url de description longue
Ce sont ces trois éléments avec lequel il faut jouer pour obtenir le meilleur résultat.
Pour le titre c'est simple, c'est le titre du tableau, du graphique ou du machin, et si il n'y à pas de titre il n'y à aucune raison d'en mettre un ou d'utiliser cet attribut à des fins descriptives.
Le alt sera lui utilisé pour préciser ou appuyer le sens d'une image.
On peut y ajouter certains éléments descriptif si c'est important, mais son rôle est de préciser le sens que l'auteur veut donner à l'image utilisée dans le contexte du document.
Et si le sens de l'image en question n'à pas besoin d'être précisé alors il faut mettre un alt vide, même si l'image n'est pas un simple élément décoratif et "représente" quelque chose.
Le choix de la pertinence de l'utilisation et du contenu de l'attribut alt est souvent très difficile à faire car il faut jongler avec deux nécessités, la concision et l'efficacité.
C'est plus qu'une légende et moins qu'une description le tout raisonnablement court.
Il n'y à pas de règle ou de méthode, le seul objectif c'est que l'utilisateur comprenne quel est le sens de l'image et quelle information elle apporte au texte.
Reste le longdesc qu'il n'est pas si commun d'utiliser car c'est une méthode assez inconfortable à cause de la rupture de la lecture le temps de l'aller-retour "contenu-description".
Comme beaucoup de procédés destinés à adapter le média, le choix d'utilisation d'un longdesc doit être une solution "réfléchie" notamment, comme le souligne Laurent ou ganf en travaillant d'abord sur le texte lui-même si nécéssaire.
En même temps il ne faut pas non plus maximiser, il y à une redondance dans la solution de ganf par exemple, si on implémente un longdesc on n'à pas à le doubler d'une description dans la page, on fait soit l'un soit l'autre.
Il y à des situations où l'utilisation d'un longdesc est indispensable, c'est souvent le cas des graphique complexes ou des illustrations d'articles techniques qui procède souvent d'une lecture particulière : on lit le contenu d'abord et on "consulte" les illustrations ensuite, quand on est capable de les comprendre.
Dans ce cas là le cheminement c'est souvent de donner le sens nécessaire à la poursuite de la lecture du texte avec title+alt et utiliser longdesc pour tous les détails "visuels" complémentaires à la lecture et qu'il est inutile de détailler pour un voyant.
Pour des images comme des tableaux ou des photos en revanche c'est plus difficile de se déterminer, il faut prendre en compte l'intention éditoriale, le contexte du document mais aussi l'utilité de décrire "longuement" le contenu d'une image.
Le site de bouquins est une bonne illustration de ce dilemne, il y à autant de raisons valables d'implémenter un longdesc que de suggérer d'enrichir le texte.
En revanche il y à une chose certaine : ce serait particulièrement lourdingue d'imposer au visiteur une description objective en clair.
C'est typiquement le cas ou il doit y avoir une réflexion de la part de l'auteur sur son intention réelle, la simple collection d'images sans autre intention portera à l'utilisation de longdesc ou d'une alternative CSS, alors que l'ambition de montrer quelque chose avec l'ensemble de cette collection portera vers un enrichissement du texte et l'utilisation de balises alt chaque fois que nécessaire.
J'ai trouvé un autre cas intéressant : sur cette page
- picasso - les demoiselles d'avignon vous feriez quoi ?
title , alt, longdesc ?
JP