Bonjour à tous,

À notre époque où on se méfie de plus en plus de la centralisation et de Google, je ne vois pas de débats concernant l'utilisation des Google fonts qui, pour pratiques qu'elles peuvent être, impliquent la participation de Google à chaque chargement d'une page. Ce qui doit encore leur permettre de collecter des demi tonnes de données. Et maintenant ils veulent même précharger nos pages mobiles. Ça n'inquiète personne ? Personnellement, je pense que c'est une dérive dangereuse.

Merci de vos avis.
Je ne peux qu'approuver, mais ils ont su tisser une toile à laquelle il est difficile d'échapper!
Dès l'instant où on veut être (bien) référencé par Google, on met de toute façon le pied dans un mécanisme infernal.
Ben à une époque les dev web ont bien lutté contre l'hégémonie d'Internet Explorer et pour le respect des standards html. Aujourd'hui, on peut héberger soi-même ses polices grâce à @fontface
jlba a écrit :
Bonjour à tous,
À notre époque où on se méfie de plus en plus de la centralisation et de Google, je ne vois pas de débats concernant l'utilisation des Google fonts qui, pour pratiques qu'elles peuvent être, impliquent la participation de Google à chaque chargement d'une page. Ce qui doit encore leur permettre de collecter des demi tonnes de données. Et maintenant ils veulent même précharger nos pages mobiles. Ça n'inquiète personne ? Personnellement, je pense que c'est une dérive dangereuse.
Merci de vos avis.

Sous réserve que la licence d'utilisation le permette, il est possible de dupliquer la ou les ressources souhaitées sur son serveur et les utiliser dans les pages HTML via un chemin relatif, ce qui supprime de facto le lien avec Google.
Toujours sous réserve de la licence, il est également possible d'embarquer le flux correspondant à la police de caractères sous forme de data URI, ce qui alourdit un peu la page HTML (encodage base 64 oblige) mais la rend totalement autonome.
J'ai un peu creusé ce problème pour l'intégration des fontes dans mon générateur HTML et l'option choisie est d'offrir au niveau projet web une propriété permettant de sélectionner :
a) soit l'appel au CDN via une requête HTTP, telle qu'on la connaît avec Google Fonts
b) soit un téléchargement en data URI, auquel cas le générateur récupère le flux et l'encode
c) soit récupération de la fonte et stockage local sur le serveur à partir duquel est fournie la page HTML
Quant aux pages mobiles préchargées (je suppose qu'on parle ici des pages AMP), les dérives actuelles de Google commencent, en effet, à inquiéter certains intervenants et acteurs majeurs du web.
Cette mainmise de Google ne s'arrête pas là et son hégémonie irrite aussi dans le domaine de la définition des standards où le moteur en question a de plus en plus tendances à proposer des choses et bloquer toute discussion en arguant du fait qu'elles sont "déjà paquagées".
jlba a écrit :
Ben à une époque les dev web ont bien lutté contre l'hégémonie d'Internet Explorer et pour le respect des standards html. Aujourd'hui, on peut héberger soi-même ses polices grâce à @fontface

Signalons au passage que c'est IE qui a intégré le premier cette spécification**, avant-gardiste pour l'époque et pour laquelle tous les autres navigateurs trainait des pieds car personne n'y croyait : la première version de Firefox compatible, la 3.5, n'est sortie qu'en 2009, alors qu'IE6 (2001) l'implémentait déjà. Pour Chrome, sortit en 2008, il faudra attendre la version 4.

** Une fois n'est pas coutume ! Et IE récidive actuellement avec Grid Layout. Comme quoi Microsoft peut parfois nous surprendre...
Modifié par Olivier C (25 Feb 2017 - 08:52)
Microsoft quand ils veulent sont très capable.

Sinon le prix de la gratuité des outils de google ce sont souvent les données.
Modifié par bzh (25 Feb 2017 - 09:18)